C'est bien soutenir la Palestine, mais…

La paix sur laquelle vous vous masturbez matin, midi et soir, vous la connaitrez dans les Morgues en attendant l'Enfer qui vous est promis...Vous avez réussi à susciter le Courroux d'Allah, bandes de charognards...Ou qu'ils passent la Zizanie n'est jamais bien loin...Même après l'opération de Gaza qui verra nombres de vos vautours crever, les Quassams continueront, le Hezbollah, l'Iran, toute la région vous honnit...A long terme, aucun avenir pour vous, vampires...Jamais dans l'histoire moderne, un état n'a rencontré autant d'hostilité au sein de son entourage immédiat...Vous savez pas sur qui vous êtes tombé : les musulmans, "le peuple" le plus rancunier qui soit et qui tôt ou tard vous fera payer la note...Tffoouuu

T y va fort toi qd mm!

zen
 
salam a ts et a tt pour ce qui est de soutien nos frere a gaza n attend pas de aide humanitaire cest des armes ,autre chose sachez bien qu ils nous represante ts dans cette guerre c est notre fiertee et notre dingitee qui est en jeux.
 
N'empêche qu'il y en a qui comptent "faire Djihad" sur place.. en Live..

Je sais pas trop quoi en penser à vrai dire..

Tu parle d'ici en France ,

Oui, mais
Ce n'est rien , n'aie pas peur ;),
si ce n'est amuser la galerie / se sentir important et fort,
à défaut de le faire dans la vie "réelle"
 
N'empêche qu'il y en a qui comptent "faire Djihad" sur place.. en Live..

Je sais pas trop quoi en penser à vrai dire..

Eh ben figure toi Cat,le plus dangereux pour le mossad en ce moment,c'est les cyber-jihadistes.
Ils ont constaté les plus militantes pour la cause palestenienne,sont des femmes
Et elles sont majoritairement maghrebinnes.
Elles occupent la toile mondiale et elles dymestefient toute la propagande sioniste
Eh ben chapeau à toutes les maghrebines
 
salam

les israeliens se sont encore rapprochés de Gaza...

encore des morts cette nuit...

k'Allah leur viennent en aide! amine!

qu'est ce qui faut faire pour les aidez, on peut pas rester a rien faire, mm faire des petite choses, spas grave, mais pas rester comme ca!

- boycott ( vous pouvez trouver des listes de produit qui permette un benefice au israeliens, imaginons ke une bouteille de coca = 1 balle)

- douas

- collecte de vetenement, de medicaments (regardez sd vos mosqué sil font ces collectes)

- dons d'argent...cheque a lordre du secours islamique...

-manifester (si on ne peut pas donner, au moins crier et montrer notre mecontement)

je sais pas je propose des choses mais bon...

punaize kan je pense ke si les pays arabe etaient plus solidaire on en serait pas là...

wa salam
 
Tu parle d'ici en France ,

Oui, mais
Ce n'est rien , n'aie pas peur ;),
si ce n'est amuser la galerie / se sentir important et fort,
à défaut de le faire dans la vie "réelle"

Pr certains, je pense que ce ne sont que des paroles sorties sous l'emprise de la colère, et la sensation de ne pvr rien faire..

Mais je te jure que pr Certains.. je les sens bien le faire.
J'ai pas d'info que je puisse constater de mes yeux mais une amie à moi m'a dit qu'il y a des Darss qui s'organisent dans son quartier avec des mecs qui disent aller faire Djihad.

@Letranger

Tu m'en apprends des choses :eek:
 
J'organise une collecte de Vetements pr les Habitants de Gaza que je ferai transmettre à un Bénévole du Secours Islamique.. ca devrait partir d'ici quelques jours!

Donc pr plus d'info : Veuillez me contacter.
 
Pr certains, je pense que ce ne sont que des paroles sorties sous l'emprise de la colère, et la sensation de ne pvr rien faire..

Mais je te jure que pr Certains.. je les sens bien le faire.
J'ai pas d'info que je puisse constater de mes yeux mais une amie à moi m'a dit qu'il y a des Darss qui s'organisent dans son quartier avec des mecs qui disent aller faire Djihad.

@Letranger

Tu m'en apprends des choses :eek:

Ouais tout a fait, pour le reste j'ai des doutes
Encore en Irak , des français paumés dont ont avait lavé le cerveau avaient été retrouvées, autant en Israel/Gaza cela me parrait bien dure tant il est devenu difficile d'infiltrer et arriver la bas (de surcroit avec de mauvaises intentions meurtrieres)
 
J'organise une collecte de Vetements pr les Habitants de Gaza que je ferai transmettre à un Bénévole du Secours Islamique.. ca devrait partir d'ici quelques jours!

Donc pr plus d'info : Veuillez me contacter.

Ha c'est tout à ton honneur, tout le monde doit participer. ;)
Si j'ai le temps j'apporterai moi aussi ma modeste pierre à l'édifice
 
Ouais tout a fait, pour le reste j'ai des doutes
Encore en Irak , des français paumés dont ont avait lavé le cerveau avaient été retrouvées, autant en Israel/Gaza cela me parrait bien dure tant il est devenu difficile d'infiltrer et arriver la bas (de surcroit avec de mauvaises intentions meurtrieres)

Si tu passes par l'Egypte, je ne pense pas que ce soit supeeeer difficile.. mais bon pas aussi anodin je te l'accorde.
 
Pr certains, je pense que ce ne sont que des paroles sorties sous l'emprise de la colère, et la sensation de ne pvr rien faire..

Mais je te jure que pr Certains.. je les sens bien le faire.
J'ai pas d'info que je puisse constater de mes yeux mais une amie à moi m'a dit qu'il y a des Darss qui s'organisent dans son quartier avec des mecs qui disent aller faire Djihad.

@Letranger

Tu m'en apprends des choses :eek:

Pour gagner la guerre militaire contre les nazisionistes,il faut passer par trois etapes
Il faut gagner la guerre psychologique.
Apres il faut gagner la guerre mediatique.
Et une fois,on demontre et on demasque le vrai visage de ces nazis,on decomplexe le monde de cette bete imonde
On peut passer à la derniere etape qui est militaire
Comme t'as pu remarqué,certains pro israeliens,ils font tout pour casser psychologique notre solidarité et notre soutien,mais helas pour eux,leur methode est obselete
Concernant les cyber jihadistes,il y a meme des rapports americains qui parlent de ces femmes qui maitrisent la toile et qui gagnent sur le terrain
 
Bon je pense que ça doit être clair, HNIN, tu soutiens Tsahal au Trocadéro, à Paris, et appelle à la paix? Tu te fous de la gueule de qui? Réveillez-vous, ce type soutient ce qui se passe à Gaza et joue au pacifiste...Vous savez maintenant à qui vous avez à faire...
 
Pour gagner la guerre militaire contre les nazisionistes,il faut passer par trois etapes
Il faut gagner la guerre psychologique.
Apres il faut gagner la guerre mediatique.
Et une fois,on demontre et on demasque le vrai visage de ces nazis,on decomplexe le monde de cette bete imonde
On peut passer à la derniere etape qui est militaire
Comme t'as pu remarqué,certains pro israeliens,ils font tout pour casser psychologique notre solidarité et notre soutien,mais helas pour eux,leur methode est obselete
Concernant les cyber jihadistes,il y a meme des rapports americains qui parlent de ces femmes qui maitrisent la toile et qui gagnent sur le terrain

Oui je suis d'accord quand tu parles de Guerre Psycho et Médiatique, mais pr y parvenir, encore faut-il y avoir des personnalités qui fassent le poids et qui ont un peu plus de trois grains dans le cibolot.. des personnalités qui détiennent des postes stratégiques.. qui ont du charisme et soient bon orateur.. et tu m'excuseras, mais pr l'instant j'en vois pas des masses.. si ce n'est Tarik Ramadan mais bon le bougre est cataloguisé comme étant un extrémiste ou je ne sais quoi d'autre..

C'est pr ça qu'il faut qu'on réhausse le niveau, pr l'instant je ne vois PERSONNE qui puisse défendre et représenter notre cause convenablement..
 
Bon je pense que ça doit être clair, HNIN, tu soutiens Tsahal au Trocadéro, à Paris, et appelle à la paix? Tu te fous de la gueule de qui? Réveillez-vous, ce type soutient ce qui se passe à Gaza et joue au pacifiste...Vous savez maintenant à qui vous avez à faire...

Dis moi Skikdi, comment sais-tu qu'il soutient le Tshal?
 
Dis moi Skikdi, comment sais-tu qu'il soutient le Tshal?

Evite de lui parler, il veut absolument nous faire croire que je suis israelien, pro sioniste, pro israelien defenseur du grand israel, et anti musulman/arabe

Pour me décrédibiliser et me faire paraitre pour ce que je ne suis pas....

Je serais prêt a rencontrer quiconque en réel pour discuter, (enfin pas les bouchers apprentis djihadistes)
 
Non, tout simplement logique et humain
A part les vêtements, et les dons; sais tu ce qu'ils ont besoin de façon urgente et de 1ere nécessite ?

Et bien ce qu'il manque le plus c'est la nourriture de Base.. Farine, Lait, Sucre, Semoule, Pates et tout ce qui permet une alimentation de base.

Des Vetements aussi.. Bcp de Vetements..

Et puis aussi des Tentes, des couvertures, qui puissent abriter tous ceux dont on a détruit leur maison..

Pr les Médoc je t'avoue que je ne sais pas exactment comme ça marche mais il y a un manque accru a ce niveau là.
Je pense que ce n'est pas le Secours islam ou autre org qui s'en charge mais plutot la Croix Rouge.
 
Oui je suis d'accord quand tu parles de Guerre Psycho et Médiatique, mais pr y parvenir, encore faut-il y avoir des personnalités qui fassent le poids et qui ont un peu plus de trois grains dans le cibolot.. des personnalités qui ont détiennent des postes stratégiques.. qui ont du charisme et soient bon orateur.. et tu m'excuseras, mais pr l'instant j'en vois pas des masses.. si ce n'est Tarik Ramadan mais bon le bougre est cataloguisé comme étant un extrémiste ou je ne sais quoi d'autre..

C'est pr ça qu'il faut qu'on réhausse le niveau, pr l'instant je ne vois PERSONNE qui puisse défendre et représenter notre cause convenablement..

Laisses moi faire une remarque!!!
Chapeau pour ton militantisme et la noble cause que tu defends
Voilà le genre de femmes qui peuvent developper et la communauté et aider le peuple palestenien!!!
Revenons au sujet!!!
Notre strategie envers ces criminels,il faut pas une personnalité emergente,au contraire,sinon,ils vont la diaboliser,le plus intelligent,c'est de militer ds l'anonyma dont le but que les sionistes s'eparpillent,perdent de l'energie et ne controlent plus la situation
On a maintenant une generation intelligente pour gagner cette bataille et tu peux me croire
La preuve que le ministere des nazisioniste veut nous innonder avec des images sur youtube,pire qu'à l'epoque de la propagande sovietique!!!!!!
 
Et bien ce qu'il manque le plus c'est la nourriture de Base.. Farine, Lait, Sucre, Semoule, Pates et tout ce qui permet une alimentation de base.

Des Vetements aussi.. Bcp de Vetements..

Et puis aussi des Tentes, des couvertures, qui puissent abriter tous ceux dont on a détruit leur maison..

Pr les Médoc je t'avoue que je ne sais pas exactment comme ça marche mais il y a un manque accru a ce niveau là.
Je pense que ce n'est pas le Secours islam ou autre org qui s'en charge mais plutot la Croix Rouge.

Quand on a liberé des juifs des camps de concentration,on les a liberé avec des armes et pas avec du chocolat jeff de bruges
eh ben pareil pour gaza,pour liberer les pauvres palesteniens,il faut des armes
 
Dis moi Skikdi, comment sais-tu qu'il soutient le Tshal?

Bismillah...Wallah l3adhim qu'il vous prends pour des chèvres...:)

Tu vois, je suis averti, il est averti...Pourquoi?

Ce remixeur me voyant souvent intervenir sur le sujet, notamment lorsque j'appelai le plus grand nombre à manifester, m'envois un MP où il m'annonce, en rigolant, qu'il participe à un rassemblement en faveur de Tsahal, pour soutenir leur soldats-charognards...Ce faisant passer pour une colombe sur le forum, cette taupe soutient l'offensive israëlinne à Gaza, tout simplement...Ils se fout de vos gueules ouvertement...Maintenant, écoute, assume tes convictions et arrêtes ton cinéma...
 
La vision d'Uri Anvery :

Tiré de contreinfo.info :

Israël a manqué un rendez-vous avec l’histoire, par Uri Avnery
4 janvier 2009.

« Cette guerre l’écrit en lettres capitales : Israël a manqué une chance historique de faire la paix avec le nationalisme arabe laïque. Demain, il pourra être confronté à un monde arabe uniformément fondamentaliste, un Hamas multiplié par mille. »

Avnery retrace la séquence qui a conduit à la guerre de Gaza. Ayant tablé sur la faiblesse d’Abbas, se contentant d’un simulacre de négociation, Israël n’a pas compris que le Hamas l’emporterait contre une Autorité Palestinienne discréditée. Après l’échec du blocus à briser la résistance des gazaouis et à les retourner contre le nouveau pouvoir installé à Gaza, Israël espère aujourd’hui pouvoir liquider le Hamas par le fer et le feu, avec la complicité de l’Egypte qui verrouille la seule issue de cette zone de combat où la population civile est piégée, en une réédition de la stratégie de bombardements massifs utilisée sans succès au Liban. Mais au delà de Gaza, c’est toute une génération Arabe, révoltée par la passivité et la corruption de ses dirigeants qui pourrait se tourner bientôt vers l’Islam politique, apparaissant comme la seule force indemne de compromission.


par Uri Avnery, Gush Shalom, 3 janvier 2009

Juste après minuit, la chaîne arabe Al Jazeera diffusait un reportage sur les événements à Gaza. Soudain, la caméra s’est dirigée vers le ciel nocturne. L’écran était noir. On ne pouvait rien voir, mais on entendait un bruit : celui des avions, un effrayant, un terrifiant vrombissement.

Il était impossible de ne pas penser à ces dizaines de milliers d’enfants de Gaza qui entendaient ce bruit à ce moment-là, se recroquevillant avec effroi, paralysés par la peur, attendant que tombent les bombes.

« Israël doit se défendre contre les roquettes qui terrorisent nos villes du Sud », déclarait le porte-parole israélien. « Les Palestiniens doivent riposter à l’assassinat de leurs combattants à l’intérieur de la bande de Gaza », affirmait celui du Hamas.

En fait, le cessez-le-feu n’a pas été rompu, car il n’y avait pas de véritable cessez-le-feu. La principale exigence pour tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza doit être l’ouverture des points de passages à la frontière. Il ne peut y avoir de vie dans la bande de Gaza sans le passage d’un flux d’approvisionnement. Mais ces passages n’ont pas été ouverts, à l’exception de quelques heures de temps en temps. Le blocus sur terre, sur mer et dans les airs contre un million et demi d’êtres humains est un acte de guerre, tout autant que tout largage de bombes ou tirs de roquettes. Il paralyse la vie dans la bande de Gaza, en détruisant la plupart des possibilités d’emploi, en jetant des centaines de milliers de personnes au bord de la famine, en provoquant l’arrêt du fonctionnement de la plupart des hôpitaux, en perturbant l’approvisionnement en électricité et en eau.

Ceux qui ont décidé de fermer les points de passage - sous quelque prétexte que ce soit - savaient qu’il n’y a pas de véritable cessez-le-feu dans ces conditions.

C’est là le point central. Ensuite, vinrent les petites provocations qui ont été conçues pour provoquer la réaction du Hamas. Après plusieurs mois durant lesquels pratiquement aucune roquette Qassam n’avait été tirée, une unité de l’armée a été envoyée dans la bande de Gaza « afin de détruire un tunnel arrivant près de la barrière frontalière ». D’un point de vue strictement militaire, il aurait été plus judicieux de monter une embuscade de notre côté de la frontière. Mais l’objectif était de trouver un prétexte pour mettre un terme au cessez-le-feu, de telle manière que l’on puisse en attribuer de façon plausible la responsabilité aux Palestiniens. Et en effet, après plusieurs de ces petites opérations dans lesquelles les combattants du Hamas ont été tués, le Hamas a riposté par un tir massif de roquettes. Et voilà - le cessez-le-feu était terminé. Tout le monde a blâmé le Hamas.

Quel était le but recherché ? Tzipi Livni l’a annoncé ouvertement : liquider le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza. Les roquettes Qassam ont seulement servi de prétexte.

Liquider le pouvoir du Hamas ? Cela ressemble à un chapitre de « La Marche Folle ». Après tout, ce n’est pas un secret que c’est le gouvernement israélien qui a mis en place le Hamas. Lorsque j’ai interrogé un jour Yaakov Peri, un ancien dirigeant du Shin Bet, à ce sujet, il m’a répondu énigmatiquement : « Nous ne l’avons pas créé, mais nous n’avons pas entravé sa création. »

Pendant des années, les autorités d’occupation ont favorisé ce mouvement islamique dans les territoires occupés. Toutes les autres activités politiques étaient vigoureusement réprimées, mais leurs activités dans les mosquées ont été autorisées. Le calcul était simple et naïf : à l’époque, l’OLP était considérée comme le principal ennemi, Yasser Arafat était le Diable. Le mouvement islamique prêchait contre l’OLP et Arafat, et a donc été considéré comme un allié.

Avec le déclenchement de la première Intifada en 1987, le mouvement islamique s’est officiellement rebaptisé Hamas (les initiales en arabe de « Mouvement de résistance islamique ») et a rejoint la lutte. Même à cette époque, le Shin-Bet n’a pris aucune mesure contre eux pendant près d’un an, tandis que les membres du Fatah étaient exécutés ou emprisonnés en grand nombre. Ce n’est qu’après une année que le cheikh Ahmed Yassine et ses collègues ont également été arrêtés.

Depuis lors, la roue a tourné. Le Hamas est devenu le nouveau Satan, et l’OLP est considérée par beaucoup en Israël comme étant presque une branche de l’organisation sioniste. La conclusion logique pour un gouvernement israélien recherchant la paix aurait été de faire de larges concessions à la direction du Fatah : fin de l’occupation, signature d’un traité de paix, fondement de l’État Palestinien, retrait aux frontières de 1967, une solution raisonnable au problème des réfugiés, et la libération de tous les prisonniers palestiniens. Cela aurait arrêté la montée du Hamas à coup sûr.

Mais la logique a peu d’influence sur la politique. Rien de ce genre ne s’est produit. Au contraire, après l’assassinat d’Arafat [sic], Ariel Sharon a déclaré que Mahmoud Abbas, qui l’avait remplacé, était une « volaille plumée ». On n’a pas autorisé à Abbas d’obtenir le moindre succès politique. Les négociations, sous les auspices américaines, sont devenu une plaisanterie. Le plus authentique chef du Fatah, Marwan Barghouti, a été envoyé en prison à perpétuité. Au lieu d’une libération massive de prisonniers, il n’y a eu que de petits « gestes » insultants.

Abbas a été systématiquement humilié, le Fatah ressemblait à une coquille vide et le Hamas a remporté la victoire lors des élections palestiniennes - les élections les plus démocratiques jamais organisées dans le monde arabe. Israël a boycotté le gouvernement élu. Dans la lutte intestine qui s’en est suivi, le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza.

Et maintenant, après tout cela, le gouvernement israélien a décidé de « liquider le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza » - par le sang, le feu et les colonnes de fumée.

Le nom officiel de cette guerre est « plomb durci », deux mots provenant d’une comptine enfantine sur un jouet d’Hanukkah.

Il serait plus exact de la nommer « la guerre des élections ».

Dans le passé, aussi, des actions militaires ont été lancées lors de campagnes électorales. Menachem Begin a bombardé le réacteur nucléaire irakien durant la campagne de 1981. Lorsque Shimon Peres a affirmé qu’il s’agissait d’un gadget électoral, Begin a répliqué lors du meeting suivant : « Juifs, croyez-vous que je voudrais envoyer nos braves garçons à leur mort, ou pire, être fait prisonnier par des animaux, afin de gagner une élection ? » Begin a gagné.

Peres n’est pas Begin. Lorsqu’au cours de la campagne électorale de 1996 il a ordonné l’invasion du Liban (opération « Raisins de la colère »), tout le monde était convaincu qu’il l’avait fait afin de gagner des élections. La guerre a été un échec, Peres a perdu les élections et Benyamin Nétanyahou est arrivé au pouvoir.

Barak et Tzipi Livni recourent aujourd’hui à la même vieille ficelle. En 48 heures, selon les sondages, le résultat des votes pour Barak lui assurerait cinq sièges supplémentaires à la Knesset. Soit environ 80 morts Palestiniens pour chaque siège. Mais il est difficile de marcher sur un tas de cadavres. Ce succès pourrait s’évaporer en une minute si la guerre était considérée comme un échec par l’opinion publique israélienne. Par exemple, si les roquettes continuent de frapper Beersheba, ou si l’attaque au sol provoque de lourdes pertes israéliennes.
 
(suite de l'article ......)


Le calendrier a également été choisi méticuleusement sous un autre angle. L’attaque a commencé deux jours après Noël, lorsque les dirigeants américains et européens sont en vacances jusqu’au nouvel an. Avec pour calcul : même si quelqu’un voulait essayer de mettre fin à la guerre, nul ne peut renoncer à ses vacances. Cela garantissait de disposer de plusieurs jours à l’abri de pressions.

Une autre raison à présidé au choix du moment : ce sont les derniers jours de George Bush à la Maison Blanche. On pouvait s’attendre à ce que ce sanglant imbécile soutienne la guerre avec enthousiasme, ce qu’il a fait bien sûr. Barack Obama n’est pas encore entré en fonction et a eu à sa disposition un prétexte tout fait lui permettant de garder le silence : « il n’y a qu’un seul président ». Ce silence n’est pas de bon augure pour le mandat du président Obama.


La préoccupation principale a été : ne pas répéter les erreurs de la deuxième guerre du Liban. Cela a été répété sans cesse sur toutes les ondes et durant tous les talk-shows.

Cela ne change rien aux faits : la guerre de la bande de Gaza est une réplique presque identique de la deuxième guerre du Liban.

Le concept stratégique est le même : terroriser la population civile par des attaques aérienne sans relâche, semant la mort et la destruction. Cela ne pose aucun danger pour les pilotes, car les Palestiniens n’ont aucune arme antiaérienne. Le calcul est celui-ci : si toute les infrastructures permettant la vie quotidienne dans la bande de Gaza sont totalement détruites et que l’anarchie totale s’ensuit, la population va se soulever et renversera le régime du Hamas. Mahmoud Abbas reviendrait alors dans la bande de Gaza dans les chars israéliens.

Au Liban, ce calcul n’a pas fonctionné. La population prise sous les bombardements, y compris les chrétiens, s’est ralliée derrière le Hezbollah et Hassan Nasrallah est devenu le héros du monde arabe. Quelque chose de semblable va probablement se produire cette fois-ci également. Les généraux sont des experts en ce qui concerne les armes et la manoeuvre des troupes, mais pas en psychologie des masses.

Il y a quelque temps, j’ai écrit que le blocus de Gaza était une expérience scientifique visant à savoir jusqu’où on peut affamer une population et transformer sa vie en enfer avant qu’elle ne rompe. Cette expérience a été menée avec l’aide généreuse de l’Europe et les États-Unis. Jusqu’à présent, elle n’a pas réussi. Le Hamas s’est renforcé et la portée de la Qassams s’est accrue. La guerre d’aujourd’hui est une continuation de cette expérience par d’autres moyens.

Il est possible que l’armée « n’ait pas d’autre choix » que de re-conquérir la bande de Gaza, car il n’y a pas d’autre moyen d’arrêter les Qassams - sauf à parvenir à un accord avec le Hamas, ce qui est contraire à la politique du gouvernement. Lorsque l’invasion terrestre commencera, tout dépendra de la motivation et des capacités des combattants du Hamas vis-à-vis des soldats israéliens. Personne ne peut savoir ce qui va se passer.

Jour après jour, nuit après nuit, la chaîne en arabe Al Jazeera diffuse des images atroces : des piles de corps mutilés, des parents en larmes à la recherche de leurs proches parmi les dizaines de cadavres étendus sur le sol, une femme tirant sa petite fille de sous les décombres, des médecins sans médicaments tentant de sauver la vie des blessés. (Al Jazeera en langue anglaise, contrairement à son homologue en arabe, a effectué une étonnante volte-face, diffusant seulement des images aseptisées et reprenant la propagande du gouvernement israélien. Il serait intéressant de savoir ce qui s’est passé là-bas.)

Des millions de spectateurs voient ces terribles scènes, image après image, jour après jour. Ces images sont inscrites en leurs esprits pour toujours : horrible Israël, abominable Israël, inhumain Israël. Toute une génération d’ennemis. C’est un prix terrible, que nous allons être obligés de payer longtemps après que les autres résultats de la guerre elle-même auront été oubliés en Israël.

Mais il y a autre chose qui s’inscrit également dans l’esprit de ces millions de spectateurs : l’image de ces régimes arabes, passifs, misérables, corrompus.

Comme le voient les Arabes, un élément ressort au-dessus de tous les autres : le mur de la honte.

Pour le million et demi d’Arabes dans la bande de Gaza qui souffrent terriblement, la seule ouverture sur le monde qui ne soit pas contrôlée par Israël est la frontière avec l’Égypte. C’est seulement par là que peuvent parvenir la nourriture qui permet la vie et les médicaments qui peuvent sauver les blessés. Cette frontière demeure fermée au pire moment d’horreur. L’armée égyptienne a bloqué la seule issue permettant à l’alimentation et aux médicaments d’entrer, alors même que sur les chirurgiens opèrent les blessés sans anesthésie.

D’un bout à l’autre du monde arabe résonnent les paroles de Hassan Nasrallah : Les dirigeants de l’Égypte sont les complices de ce crime, ils collaborent avec l’« ennemi sioniste » en tentant de briser le peuple palestinien. On peut supposer qu’il ne désignait pas uniquement Moubarak, mais aussi tous les autres dirigeants, du roi d’Arabie saoudite au président palestinien. En voyant les manifestations dans le monde arabe et en écoutant les slogans on a l’impression que pour de nombreux Arabes leurs dirigeants sont au mieux pathétiques et misérables, au pire des collaborateurs.

Cela aura des conséquences historiques. Toute une génération de dirigeants arabes, une génération imprégnée de l’idéologie du nationalisme arabe laïque, les successeurs de Gamal Abd-al-Nasser, Hafez al-Assad et Yasser Arafat, pourrait être balayée de la scène. Dans le monde Arabe, la seule alternative viable est celle de l’idéologie fondamentaliste islamique.

Cette guerre l’écrit en lettres capitales : Israël a manqué une chance historique de faire la paix avec le nationalisme arabe laïque. Demain, il pourra être confronté à un monde arabe uniformément fondamentaliste, un Hamas multiplié par mille.

L’autre jour, mon chauffeur de taxi à Tel-Aviv réfléchissait à voix haute : Pourquoi ne pas mobiliser les fils des ministres et des membres de la Knesset, les rassembler en une unité de combat et les envoyer à la tête de la prochaine attaque terrestre sur la bande de Gaza.

-------------------------------
 
Evite de lui parler, il veut absolument nous faire croire que je suis israelien, pro sioniste, pro israelien defenseur du grand israel, et anti musulman/arabe

Pour me décrédibiliser et me faire paraitre pour ce que je ne suis pas....

Je serais prêt a rencontrer quiconque en réel pour discuter, (enfin pas les bouchers apprentis djihadistes)

Voila le point de vue d'un intellectuel israélien qui conforte ce que je te disait hier
Tom Segev: "L'opération terrestre sera un désastre"
Propos recueillis par Antoine MALO
Le Journal du Dimanche
>> Journaliste, essayiste et historien, il est un des intellectuels israéliens les plus décapants, observateur lucide et ironique de son pays et de ses mythes. Depuis une semaine, Tom Segev se distingue du consensus national autour de l'opération "Plomb fondu". Pour l'historien, les dirigeants israéliens ont tort de croire pouvoir éradiquer le Hamas. Explication.

Tom Segev n'approuve pas cette offensive terrestre israélienne. (DR)Tom Segev n'approuve pas cette offensive terrestre israélienne. (DR)
Sur le même sujet

*
Israël a pénétré dans Gaza
*
"Une offensive ni courte ni facile"
*
Israël aux portes de Gaza ville
*
La colère des Arabes israéliens


Israël poursuit une stratégie précise dans ce conflit?
Au-delà de l'objectif immédiat - faire cesser les tirs de roquettes -, je ne sais pas. Après, est-ce qu'Israël poursuit une stratégie, je n'en suis pas certain. Le rêve serait de se débarrasser du Hamas. Avec cette idée, qui est aux fondements du sionisme, que l'on puisse imposer un leadership aux Palestiniens. C'est un rêve qui ne peut être accompli. Nous avons déjà essayé par le passé et cela n'a jamais marché.

Les dirigeants militaires et politiques feraient donc une nouvelle fois une erreur d'analyse...
L'erreur est surtout de considérer le Hamas comme une organisation terroriste qui retient en otage la population de Gaza. En réalité, le Hamas est un mouvement politique religieux et nationaliste, et je ne crois pas qu'il soit possible de le réduire à néant. Il n'y a aucun signe de rébellion contre le Hamas. Il n'y a pas d'Intifada à Gaza. Mais nous suivons tout de même une stratégie qui se rapproche de celle des Américains en Irak.

Comme les Etats-Unis, vous pensez qu'Israël est amené à perdre cette guerre contre le Hamas?
Oui, je pense qu'Israël va perdre, au moins dans cette intention de liquider le Hamas. Dans le fond, nos discours sont assez similaires à ceux du Hamas. Quand vous allez à Sderot, les gens vous disent: "Nous sommes forts. Nous ne céderons jamais. Ils peuvent nous tirer dessus." C'est la même logique. Mais plutôt que de montrer les muscles, nous devrions travailler pour établir un cessez-le-feu dans la durée. Et au lieu de boycotter le Hamas ou de vouloir l'anéantir, nous devons entamer des discussions avec lui, comme nous l'avons fait en d'autres temps avec l'OLP. Même si c'est beaucoup plus compliqué aujourd'hui.

"En Israël, il n'y a pas vraiment de gouvernement disposant d'un leadership suffisant"

Mais comment discuter avec un mouvement qui prône la destruction d'Israël?
C'est très difficile. Je crois qu'il faut que les Palestiniens aient quelque chose à perdre pour que cela change. Il faudrait que nous ouvrions Gaza, que ce ne soit plus cette prison qu'elle est aujourd'hui. Nous devrions laisser les Gazaouis sortir, leur donner un aéroport. Nous pourrions faire pas mal de choses pour normaliser la vie à Gaza. Mais, encore une fois, cela passe par un cessez-le-feu provisoire. Pour cela, il faudrait des dirigeants qui prennent le problème de Gaza à bras-le-corps. Et pour l'heure, il n'existe personne qui soit en mesure de le faire.

Pourquoi?
Parce qu'actuellement, en Israël, il n'y a pas vraiment de gouvernement disposant d'un leadership suffisant. Plutôt que de se moquer des dirigeants européens, comme Sarkozy, qui essaient de trouver une solution pour nous sortir de là, nous devrions être reconnaissants. Et nous aurions dû les écouter avant de lancer une opération terrestre qui risque d'être un vrai désastre. Beaucoup d'Israéliens seront tués, et des Palestiniens plus encore. On l'a vu auparavant au Liban: aucune opération terrestre ne peut s'effectuer de manière propre.

Ce conflit de Gaza est donc comparable à celui du Liban?
Ils sont très semblables. La guerre de 2006 était aussi très populaire au début. Elle devait être très courte. Le succès devait être au rendez-vous. Et rien ne s'est passé comme prévu. L'armée n'a pas été très performante. Peut-être a-t-elle progressé en deux ans. Mais j'en doute.
 
La vision d'Uri Anvery :

Tiré de contreinfo.info :

Israël a manqué un rendez-vous avec l’histoire, par Uri Avnery
4 janvier 2009.

« Cette guerre l’écrit en lettres capitales : Israël a manqué une chance historique de faire la paix avec le nationalisme arabe laïque. Demain, il pourra être confronté à un monde arabe uniformément fondamentaliste, un Hamas multiration Arabe, révoltée par la passivité et la corruption de ses dirigeants qui pourrait se tourner bientôt vers l’Islam politique, apparaissant comme la seule force indemne de compromission.


par Uri Avnery, Gush Shalom, 3 janvier 2009

Juste après minuit, la chaîne arabe Al Jazeera diffusait un reportage sur les événements à Gaza. Soudain, la caméra s’est dirigée vers le ciel nocturne. L’écran était noir. On ne pouvait rien voir, mais on entendait un bruit : celui des avions, un effrayant, un terrifiant vrombissement.

Il était impossible de ne pas penser à ces dizaines de milliers d’enfants de Gaza qui entendaient ce bruit à ce moment-là, se recroquevillant avec effroi, paralysés par la peur, attendant que tombent les bombes.

« Israël doit se défendre contre les roquettes qui terrorisent nos villes du Sud », déclarait le porte-parole israélien. « Les Palestiniens doivent riposter à l’assassinat de leurs combattants à l’intérieur de la bande de Gaza », affirmait celui du Hamas.

passage d’un flux d’approvisionnement. Mais ces passages n’ont pas été ouverts, à l’exception de quelques heures de temps en temps. Le blocus sur terre, sur mer et dans les airs contre un million et demi d’êtres humains est un acte de guerre, tout autant que tout largage de bombes ou tirs de roquettes. Il paralyse la vie dans la bande de Gaza, en détruisant la plupart des possibilités d’emploi, en jetant des centaines de milliers de personnes au bord de la famine, en provoquant l’arrêt du fonctionnement de la plupart des hôpitaux, en perturbant l’approvisionnement en électricité et en eau.

Ceux qui ont décidé de fermer les points de passage - sous quelque prétexte que ce soit - savaient qu’il n’y a pas de véritable cessez-le-feu dans ces conditions.

C’est là le point central. Ensuite, vinrent les petites provocations qui ont été conçues pour provoquer la réaction du Hamas. Après plusieurs mois durant lesquels pratiquement aucune roquette Qassam n’avait été tirée, une unité de l’armée a été envoyée dans la bande de Gaza « afin de détruire un tunnel arrivant près de la barrière frontalière ». D’un point de vue strictement militaire, il aurait été plus judicieux de monter une embuscade de notre côté de la frontière. Mais l’objectif était de trouver un prétexte pour mettre un terme au cessez-le-feu, de telle manière que l’on puisse en attribuer de façon plausible la responsabilité aux Palestiniens. Et en effet, après plusieurs de ces petites opérations dans lesquelles les combattants du Hamas ont été tués, le Hamas a riposté par un tir massif de roquettes. Et voilà - le cessez-le-feu était terminé. Tout le monde a blâmé le Hamas.

Quel était le but recherché ? Tzipi Livni l’a annoncé ouvertement : liquider le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza. Les roquettes Qassam ont seulement servi de prétexte.

Liquider le pouvoir du Hamas ? Cela ressemble à un chapitre de « La Marche Folle ». Après tout, ce n’est pas un secret que c’est le gouvernement israélien qui a mis en place le Hamas. Lorsque j’ai interrogé un jour Yaakov Peri, un ancien dirigeant du Shin Bet, à ce sujet, il m’a répondu énigmatiquement : « Nous ne l’avons pas créé, mais nous n’avons pas entravé sa création. »

Pendant des années, les autorités d’occupation ont favorisé ce mouvement islamique dans les territoires occupés. Toutes les autres activités politiques étaient vigoureusement réprimées, mais leurs activités dans les mosquées ont été autorisées. Le calcul était simple et naïf : à l’époque, l’OLP était considérée comme le principal ennemi, Yasser Arafat était le Diable. Le mouvement islamique prêchait contre l’OLP et Arafat, et a donc été considéré comme un allié.

Avec le déclenchement de la première Intifada en 1987, le mouvement islamique s’est officiellement rebaptisé Hamas (les initiales en arabe de « Mouvement de résistance islamique ») et a rejoint la lutte. Même à cette époque, le Shin-Bet n’a pris aucune mesure contre eux pendant près d’un an, tandis que les membres du Fatah étaient exécutés ou emprisonnés en grand nombre. Ce n’est qu’après une année que le cheikh Ahmed Yassine et ses collègues ont également été arrêtés.

Depuis lors, la roue a tourné. Le Hamas est devenu le nouveau Satan, et l’OLP est considérée par beaucoup en Israël comme étant presque une branche de l’organisation sioniste. La conclusion logique pour un gouvernement israélien recherchant la paix aurait été de faire de larges concessions à la direction du Fatah : fin de l’occupation, signature d’un traité de paix, fondement de l’État Palestinien, retrait aux frontières de 1967, une solution raisonnable au problème des réfugiés, et la libération de tous les prisonniers palestiniens. Cela aurait arrêté la montée du Hamas à coup sûr.

Mais la logique a peu d’influence sur la politique. Rien de ce genre ne s’est produit. Au contraire, après l’assassinat d’Arafat [sic], Ariel Sharon a déclaré que Mahmoud Abbas, qui l’avait remplacé, était une « volaille plumée ». On n’a pas autorisé à Abbas d’obtenir le moindre succès politique. Les négociations, sous les auspices américaines, sont devenu une plaisanterie. Le plus authentique chef du Fatah, Marwan Barghouti, a été envoyé en prison à perpétuité. Au lieu d’une libération massive de prisonniers, il n’y a eu que de petits « gestes » insultants.

Abbas a été systématiquement humilié, le Fatah ressemblait à une coquille vide et le Hamas a remporté la victoire lors des élections palestiniennes - les élections les plus démocratiques jamais organisées dans le monde arabe. Israël a boycotté le gouvernement élu. Dans la lutte intestine qui s’en est suivi, le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza.

Et maintenant, après tout cela, le gouvernement israélien a décidé de « liquider le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza » - par le sang, le feu et les colonnes de fumée.

Le nom officiel de cette guerre est « plomb durci », deux mots provenant d’une comptine enfantine sur un jouet d’Hanukkah.

Il serait plus exact de la nommer « la guerre des élections ».

Dans le passé, aussi, des actions militaires ont été lancées lors de campagnes électorales. Menachem Begin a bombardé le réacteur nucléaire irakien durant la campagne de 1981. Lorsque Shimon Peres a affirmé qu’il s’agissait d’un gadget électoral, Begin a répliqué lors du meeting suivant : « Juifs, croyez-vous que je voudrais envoyer nos braves garçons à leur mort, ou pire, être fait prisonnier par des animaux, afin de gagner une élection ? » Begin a gagné.

Peres n’est pas Begin. Lorsqu’au cours de la campagne électorale de 1996 il a ordonné l’invasion du Liban (opération « Raisins de la colère »), tout le monde était convaincu qu’il l’avait fait afin de gagner des élections. La guerre a été un échec, Peres a perdu les élections et Benyamin Nétanyahou est arrivé au pouvoir.



Barak et Tzipi Livni recourent aujourd’hui à la même vieille ficelle. En 48 heures, selon les sondages, le résultat des votes pour Barak lui assurerait cinq sièges supplémentaires à la Knesset. Soit environ 80 morts Palestiniens pour chaque siège. Mais il est difficile de marcher sur un tas de cadavres. Ce succès pourrait s’évaporer en une minute si la guerre était considérée comme un échec par l’opinion publique israélienne. Par exemple, si les roquettes continuent de frapper Beersheba, ou si l’attaque au sol provoque de lourdes pertes israéliennes.

Article très interessant
Il convient de preciser que autant laique qu'il etait et est encore, l'OLP d'Arafat organisait un nombre d'attentats très important...
Au fil du temps il se sont assagi c'est sur

néanmoins je rejoins l'auteur dans le sens ou israël aurait du mieux traiter avec fatah pour ne pas qu'ils reviennent tjs les mains vides...

Renverser le hamas par la force est complètement insensé, :rolleyes:
 
Retour
Haut