En fait c’était une entrevue face à des citoyens .
Contrairement à l'opposition, les Français présents pour l'entretien présidentiel n'ont pas réagi outre-mesure à la phrase d'Emmanuel Macron à l'encontre des non-vaccinés.
La phrase est amplifiée par le contexte"
Pourtant, au cours de l'entretien, les Français qui faisaient face à emmanuel Macron dans la salle des fêtes de l'Élysée n'ont pas semblé être choqués outre-mesure par les propos présidentiels, comme l'a raconté sur BFMTV Olivier Beaumont, grand reporter au service politique du Parisien qui a coordonné l'entretien.
Selon lui, cette absence de réaction est liée à l'ambiance de l'entretien. "Ce sont des Français, pas des journalistes, ils n'ont pas les réflexes, pas les mêmes codes de la relance. C’était une conversation à bâtons rompus mais un exercice très particulier, un échange simple et spontané, et ça vient au bout d’une démonstration. Il parle comme des Français", ajoute-t-il.
Cette phrase arrive au bout d'une démonstration"
Également présent pour l'interview, Henri Vernet, rédacteur en chef du Parisien, fait part des mêmes souvenirs. Interrogé par notre antenne sur une possible réaction des membres du panel, celui-ci assure qu'elle fut inexistante.
Pour Olivier Beaumont, l'ambiance globale de l'entretien est également un facteur explicatif. "Cette fameuse question est arrivée au bout d’1h10/20, ce n’est pas une phrase qui sort tout de suite lorsque l’interview commence, elle arrive à un moment où le climat est installé avec les lecteurs, ou le chef de l’Etat a l’habitude de faire des longues phrases, fait tout un dégagement sur le pass sanitaire. Cette phrase, il faut la remettre dans son contexte, elle arrive au bout d’une démonstration", ajoute-t-il.