noobnoob
Bladinaute averti
Moi j'ennonce juste un constat ça veut pas dire que ça va forcément se passer comme ça, ni que parce que ça s'est pas passé comme ça dans le passé ça ne risque pas d'arriver dans l'avenir
Mais sinon tout le monde n'allait pas à l'école coranique non plus
D'où tiens tu ta stat de tout le monde savait lire ? Pour quel califat est elle valide ?
que veux tu dire par 'historiquement rien à voir' ?
En 1830, tous les Algériens savaient lire, écrire et compter, « et la plupart des vainqueurs, ajoute la commission de 1833, avaient moins d’instruction que les vaincus ». Les Algériens sont beaucoup plus cultivés qu’on ne croit, note Campbell en 1835. A notre arrivée, il y avait plus de cent écoles primaires à Alger, 86 à Constantine, 50 à Tlemcen. Alger et Constantine avaient chacune six à sept collèges secondaires, et l’Algérie était dotée de dix zaouia (universités).
Chaque village ou groupe d’habitants avait son école. Notre occupation leur porta un coup irréparable. Du moins, les avions-nous remplacées ? Mgr Dupuch nous répond, en déplorant qu’en 1840 il n’ait trouvé que deux ou trois instituteurs pour toute la province d’Alger. En 1880, on ne trouvait encore que treize (je dis bien treize) écoles franco-arabes pour toute l’Algérie. « Nous avons, dit notre grand orientaliste George Marcais, gaspillé l’héritage musulman à plaisir. »
Effectivement, il est certain qu'en 1830 le taux d'analphabetisme en Algerie était de 15%, avant d'atteindre le pic de 85% en 1962 !
Des 15% des lettrés (1962), y avait au moins 13% qui avaient été sauvés par "Djam3iyete El Oulama", les autres 2% étaient formés par la "promotion Lacoste" qui ont conduit le pays au désastre que nous vivons à ce jour.