Il y a deux problèmes : l’interprétation des faits et la mesure des faits.
Exemple d’interprétations des faits, comme on parle de Paris et de son métro. J’étais il y a quelques mois à Paris, je vois une fille sur un ban, elle lisait un e‑book, j’observe sa liseuse pour essayer de deviner le modèle, et je la vois avoir une réaction bizarre, alors que j’étais assez loin (les films qui se font tout seul dans la tête). Dans un autre genre, même si là il y avait vraiment un problème, c’est
@Marok19 qui parle d’insécurité parce que deux individus lui font un clin d’œil salace en voiture (être incommodé, c’est un problème, mais ce n’est pas de l’insécurité).
Exemple de problème de mesure. Il n’y a pas longtemps que je commentais dans un sujet que ce que le journal Le Monde rapportait sur une ville que je connais bien ne tient pas debout … j’y vie, et même au centre ville. Le journal rapportait que les étudiantes de cette ville sont « résignées, exténuées, épuisées » par le harcèlement dans la rue. Cette ville est tellement calme qu’une partie de la jeunesse s’en plain et la compare à une ville pépère.
La réalité est loin de la psychose. Et en parlant de réalité, comme par hasard, on ne parle que de ce que vivent les femmes à ce sujet, et jamais de ce que vivent les hommes, qui n’est pas terrible non‑plus, même si c’est différent.
On pourrait faire un parallèle avec la psychose sur le hijab et les gens qui croient des intégristes islamistes chaque fois qu’il voit une femme en hijab. Remplaçons hijab par homme qui regarde une femme (ou même à côté), et on a une psychose de la même niveau.