Voici un hadith qui pourrait entrer en contradiction avec le hadith que tu as posté :
Bouraïdah (Qu’Allah l’agrée) dit : Le Prophète Mouhammad (saws) partit une fois pour une campagne militaire. A son retour, une jeune fille noire vint le voir et dit : « Ô Envoyé d’Allah ! J’avais formulé le vœu que si Allah vous ramenait sain et sauf, je jouerai du Douff (Il s’agit d’une sorte de tambourin qui existait déjà à l’époque du Prophète Muhammad (saws) et qui était employé aussi bien pour la musique que lors des proclamations et annonces publiques) en votre présence et je chanterai. » Le Prophète Muhammad (saws) lui dit : « Si tu as réellement fait ce vœu, alors tu peux jouer... Au cas contraire, non. »
NOTA : Il a donné la permission uniquement à cause du voeu, sinon ne l'aurait pas fait.
Elle commença alors à le faire. Abou Bakr (Qu’Allah l’agrée) entra et elle continua à jouer. Puis Ali (Qu’Allah l’agrée) entra et elle continua encore. Ce fut ensuite au tour de Othmân (Qu’Allah l’agrée) d’arriver et elle ne s’arrêta pas. Enfin, Omar (Qu’Allah l’agrée) entra : Elle cacha alors son Douff sous elle et s’assit dessus.
Le Prophète Muhammad (saws) fit alors la réflexion suivante : « Satan a peur de toi, Ô Omar ! J’étais assis et elle était en train de jouer du douff. Abou Bakr (Qu’Allah l’agrée) est entré et elle a continué à jouer. Puis Ali (Qu’Allah l’agrée) est arrivé et elle a continué encore. Ce fut ensuite au tour de Othmân (Qu’Allah l’agrée) d’arriver et elle ne s’est pas arrêtée. Enfin, lorsque tu es entré, Ô Omar, elle a caché le Douff ! » (Ahmad et Tirmidhi)
NOTA : Si on suit ce hadith tout le monde rentre, la fille continue à jouer mais quand c'est au tour de Omar elle cesse. La fille est considérée comme un diable ou un instrument du diable, mais elle a reçu la permission de jouer.