Il est vrai qu'on a pensé que plutôt que la damnation, il fallait faire le Salut des gens malgré eux : mourir plus tôt ou plus tard à cette époque semblait moins grave que d'aller en Enfer.
D'autre part, on ne peut pas extraire d'une parabole un commandement, c'est un contresens de l'exégèse.
La compréhension des textes sacrés n'est jamais complète, car tout homme a une compréhension influencée par son contexte culturel. L'exégèse doit rester vivante.
L'Église se plaint aujourd'hui que les gens ne croient plus en la vérité, ou que la vérité devient subjective et sans rapport avec le monde réel, mais dans le passé, ce n'était pas mieux... les gens tuaient et détruisaient parce qu'ils étaient convaincus d'avoir la Vérité absolue et cela étouffait leur empathie...
Il faut faire passer la dignité des humains avant nos idées sur Dieu. D'ailleurs la première lettre de Jean contient des réflexions inspirantes : impossible d'aimer Dieu sans aimer autrui!