4 bonnes raisons de créer sa start-up en France
1 - Un écosystème vertueux
Montpellier abrite un incubateur exceptionnel, le BIC (Business and Innovation Centre) : dès 2007, il a été reconnu meilleur incubateur mondial par l'instance américaine de référence, la NBIA (National Business Incubation Association).
Depuis sa création il y a 25 ans, le BIC a accompagné 500 start-up dont le taux de pérennité après trois ans est de 88 % (contre 67 % en moyenne nationale). L’un des buts affirmés du BIC, soutenu par la Région Languedoc Roussillon, est aussi de faciliter l’accès aux financements privés. Sur les trois dernières années, les jeunes pousses numériques du cru ont ainsi levé 99 millions d’euros en capital risque. Elles représentent l'avenir de la métropole montpelliéraine, aujourd'hui 5e site français dans le domaine de la recherche, regroupant 8 pôles de compétitivité et des centres de R&D majeurs (IBM, Sanofi, Intel…).
Des exemples aussi brillants, on en retrouve dans plusieurs régions de France : collectivités territoriales mobilisées, agences de développement économique souvent très efficaces, mais aussi incubateurs liés aux plus brillantes écoles et universités, à des pôles de compétitivité ou des structures publiques ou privées... Au total, la France présente une combinaison de facteurs de réussite quasiment unique pour les start-up innovantes. Sans oublier les synergies financières : en 2013, 77 % des start-up interrogées ont eu recours au CIR, 75% au CICE et 17 % au crédit d’impôt innovation (CII), selon une enquête EY/France Digitale.
Et les résultats sont là. En 2013, d'après la même enquête, les jeunes pousses françaises ont vu leur chiffre d’affaires total augmenter de 43 % par rapport à 2012. Une performance remarquable dans un contexte économique incertain !
2 - Un vivier exceptionnel de talents
Ingénieurs, chercheurs, laboratoires : le réseau de compétences dans l'hexagone est exceptionnel. En plus des universités d'excellence comme Pierre et Marie Curie (Paris 6), Paris Sud, l'Ecole Normale Supérieure ou encore Strasbourg, Grenoble 1, Paris-Diderot ou Aix-Marseille, toutes présentes dans les classements internationaux, la France dispose de 227 écoles d'ingénieurs dont les diplômes sont très reconnus en Europe, et désormais aux Etats-Unis où leur équivalence avec un Master of science est officielle depuis un an. Cette abondance de talents, autre point fort de notre pays, attire les investisseurs étrangers. Il doit aussi bénéficier aux start-up françaises, qui y trouvent de nombreuses occasions de collaborer avec les meilleurs scientifiques.
3 - Une forte ambition à l’international
Exporter, c'est la feuille de route pour la croissance d'une entreprise, même très petite. Mais aborder l'international exige parfois d'importants moyens. En soutien, la French Tech consacre 15 millions d'euros à la visibilité des start-up en menant des actions partout dans le monde. Via Ubifrance et l'AFII, elle leur permet de participer à des salons, d'être présentes sur les grands événements internationaux, ou encore d'accéder aux « French Tech Hubs ». Ces plateformes de services, situées aux Etats-Unis ou ailleurs, sont destinées aux jeunes pousses françaises et proposent des incubateurs, des services administratifs, de l'aide à la recherche de partenaires ou encore du coaching stratégique.
Toute une dynamique est ainsi mobilisée pour accompagner les start-up hexagonales sur les marchés mondiaux.
4 - Une création d’entreprise simplifiée
Non, la France n’est plus un pays où il est compliqué de créer son entreprise. Une étude EY parue en 2013 l’a démontré : « il suffit de 5 procédures administratives et 7 jours en France pour créer une entreprise contre 7,6 procédures et 22 jours pour les autres pays du G20 » pour un coût 10 fois inférieur (0,9 % du revenu moyen par habitant en France contre 9 % en moyenne dans les pays du G20). Un argument supplémentaire de poids pour lancer sa start-up dans l’Hexagone.
http://www.bpifrance.fr/Vivez-Bpifrance/Actualites/4-bonnes-raisons-de-creer-sa-start-up-en-France
mam