Lendemain de manif...
J'ai eu besoin d'un temps de récuparation avant de pouvoir écrire cette chronique, tant ce que j'ai entendu et vu sur les radios et télés d' "info continu" hier soir m'a plongé dans la stupeur et la colère.
Titulaire de ma carte de journaliste depuis plus de 40 ans, j'ai ressenti à la fois de la peine et de la honte !
Comment peut-on à ce point ignorer les faits et maquiller la réalité ? Pourquoi ? Au service de qui ?
Comme le samedi précédent, j'ai accompagné les "gilets jaunes" pendant huit heures, cette fois dans Paris, du 15ème ar jusqu'aux Champs Elysées en passant par le Champ de Mars, le Trocadéro et la place Charles de Gaulle.
Au milieu de 5.000 à 6.000 "gilets jaunes" venus de toute la France, je n'ai été témoin d'aucun (bien aucun) propos ou acte violent, ni entendu aucune (bien aucune) injure raciste ou homophobe ! Nous avons chanté la Marseillaise 50 fois au moins. A leur fenêtre, par centaines, des Parisiens nous ont applaudis. Et les automobilistes furent très nombreux à klaxonner en agitant un gilet jaune.
C'est cela la vérité.
Face à cette partie du peuple de France en souffrance, M. Macron et son ministre de l'Intérieur, Le Castagneur, n'ont eu pour réponse que d'ajouter le mensonge et la manipulation à leur mépris et à leur incompétence.
1) pourquoi les Champs Elysées sont-ils restés ouverts avec autant de matériaux projetables ou inflammables sur la chaussée ?
2) pourquoi dès 10h du matin, Le Castagneur faisait-il téléphoner aux rédactions des radios et télés pour soutenir que les casseurs, au nombre de 100, étaient des militants de l'ultra-droite ?
3) pourquoi ces casseurs ont-ils été laissés libres et en mesure de casser et de brûler à 16h encore ? (à 17h, place de l'Etoile, je vu un casseur tout de noir vêtu, avec son masque à gaz et son sac à dos, rejoindre le front des affrontements sans être contrôlé par les CRS)
4) pourquoi le président Macron, dans son tweet, fait part de sa honte (il a raison) sans distinguer les "gilets jaunes" des casseurs ?
J'en conclu que le pouvoir a, pour le moins, favorisé l'action des casseurs pour jeter le discrédit sur les "gilets jaunes" et leurs revendications.
C'est tout simplement dégueulasse. Et les journaliistes qui se sont faits complices ont gravement nui à la crédibilité de leur (ma) profession.
J'ai eu besoin d'un temps de récuparation avant de pouvoir écrire cette chronique, tant ce que j'ai entendu et vu sur les radios et télés d' "info continu" hier soir m'a plongé dans la stupeur et la colère.
Titulaire de ma carte de journaliste depuis plus de 40 ans, j'ai ressenti à la fois de la peine et de la honte !
Comment peut-on à ce point ignorer les faits et maquiller la réalité ? Pourquoi ? Au service de qui ?
Comme le samedi précédent, j'ai accompagné les "gilets jaunes" pendant huit heures, cette fois dans Paris, du 15ème ar jusqu'aux Champs Elysées en passant par le Champ de Mars, le Trocadéro et la place Charles de Gaulle.
Au milieu de 5.000 à 6.000 "gilets jaunes" venus de toute la France, je n'ai été témoin d'aucun (bien aucun) propos ou acte violent, ni entendu aucune (bien aucune) injure raciste ou homophobe ! Nous avons chanté la Marseillaise 50 fois au moins. A leur fenêtre, par centaines, des Parisiens nous ont applaudis. Et les automobilistes furent très nombreux à klaxonner en agitant un gilet jaune.
C'est cela la vérité.
Face à cette partie du peuple de France en souffrance, M. Macron et son ministre de l'Intérieur, Le Castagneur, n'ont eu pour réponse que d'ajouter le mensonge et la manipulation à leur mépris et à leur incompétence.
1) pourquoi les Champs Elysées sont-ils restés ouverts avec autant de matériaux projetables ou inflammables sur la chaussée ?
2) pourquoi dès 10h du matin, Le Castagneur faisait-il téléphoner aux rédactions des radios et télés pour soutenir que les casseurs, au nombre de 100, étaient des militants de l'ultra-droite ?
3) pourquoi ces casseurs ont-ils été laissés libres et en mesure de casser et de brûler à 16h encore ? (à 17h, place de l'Etoile, je vu un casseur tout de noir vêtu, avec son masque à gaz et son sac à dos, rejoindre le front des affrontements sans être contrôlé par les CRS)
4) pourquoi le président Macron, dans son tweet, fait part de sa honte (il a raison) sans distinguer les "gilets jaunes" des casseurs ?
J'en conclu que le pouvoir a, pour le moins, favorisé l'action des casseurs pour jeter le discrédit sur les "gilets jaunes" et leurs revendications.
C'est tout simplement dégueulasse. Et les journaliistes qui se sont faits complices ont gravement nui à la crédibilité de leur (ma) profession.