Pourquoi une femme ne peut-elle pas être une ''Imam''

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Kebaili1
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je ne reviens pas sur le reste de ton post puisque de toute façon tes sources ne sont pas les miennes mais juste pour te signaler que le coran nous ordonne de choisir le juste milieu dans la récitation de la prière donc ni voix haute ni voix basse , toi aussi tu vas essayer d'occulter cet ordre par des hadiths ?




je ne suis pas féministe (très loin de l'être même) mais je ne pense pas que les femmes aient toujours envie d'égaler l'Homme -perso ca ne m'intéresse nullement sachant que juste le fait que Dieu ait voulu me créer femme me convient très largement et je me plie à sa volonté et j'honore cette volonté ....et je suis consciente de ma valeur en tant qu'être humain avant tout et en tant que femme ensuite ... il faut juste comprendre que certaines femmes mais en fait certains musulmans au sens large veulent une autre lecture coranique et non restés emprisonnés dans l'interpétation d'une poignée d'hommes

parce-que les temps changent , parce-que certaines choses ne vont pas , parce-qu'ils faut savoir se remettre en question et remettre en question ces choses qui ont fait partie de nos vie depuis nos plus jeunes âges si l'on veut accéder à la vérité et parce-que parfois certains se revendiquant d'une élite particulière veulent nous dicter nos comportements parce-que ca les arrange....la révélation est intemporelle et infaillible, c'est ce que l'on peut considérer comme un cadeau du divin et chacun a le droit de l'explorer et d'y réflechir et de se poser des questions sans qu'on vienne le stopper à coup de fatwas et d'éxègeses vieux de plusieurs siècles !


aussi , sache que les sunnites ne forment pas LA communauté musulmane à eux seuls , certains courants de pensée méritent aussi qu'on s'y attarde et ils ont - pour diverses raisons , pas toujours honnêtes- été occultés par le passé et aujourd'hui encore ... c'est dommage , il n'y a pas UN musulman TYPE mais des milliers ...

Oui bien sûr.. mais les Sunites demeurent majoritaires..

On m'a tjs dit.. Le Coran est la Vérité et la Sunna est là pr l'éclaircir.

Chaque jour, je me réfère à la Sunna pr agir au mieux tel le comportement de notre Prophète Saw.. donc consciemment je ne peux m'en défaire.

Un verset n'est jms facile à lire, c'est à dire à expliciter et interpréter.
D'où l'utilité de s'en remettre à la Sunna.. et dans celui que tu as cité.. nous est-il précisé dans quelles situation précise il est question et envers quelles personnes cette Obligation est faite?

Encore une question.. j'aimerais savoir si au temps de Mohammed Saw il y avait des femmes Imam?
Je n'en ai jms entendu parlé.. en sais-tu d'avantage à ce sujet?

Pourquoi cette revendication n'a pris le jour que ces dernières années.. pourquoi les femmes d'antan n'avaient pas éprouvé ce besoin?

Encore une fois je me méfie des rénovateurs.. d'auant plus qu'on se trouve à une époque où les signes de la fin du monde ne cessent de paraitre.. le Prophète Saw lui mm nous mis en garde à ce sujet..
 
Tu détournes le sujet. Qui parle d'infériorité ?

Tu m'as demandé de donner un exemple du Coran qui accuse la femme d'être séductrice. Tu ne t'en rappelle plus ?



Est-ce que cela ne serait pas trop te demander que de me dire pourquoi mon interprétation te fait peur ?
Et d'abord est-ce qu'il s'agit d'une interprétation de ma part ou de la liste de ce qui est dans le Coran ?


Ce qui me fait peur, c'est que tu fais partie de ceux qui croient que le Coran ordonne de battre sa femme.
 
cher interlocuteur , ce n'est pas moi qui fait preuve d'intolérance mais c'est bien toi qui regorge de haine dès lors que l'on évoque ceux qui n'ont pas ta façon de penser , ni ta façon de pratiquer mais qui n'en reste pas moins tes frères que tu le veuilles ou non ;) tu as un réel problème ... je n'y suis pour rien

j'essaye juste de dire que quelqu'un comme batasun qui n'est pas musulman , ne doit pas s'attarder sur les interprétations sunnites seulement mais ne pas hésiter à aller explorer d'autres éxégèses car la communauté musulmane n'est PAS SUNNITE mais chiite , soufiste , qur'aniste etc etc ....et aucun groupe ne peut se targuer de disposer de la VERITE ABSOLUE ! c'est impossible ...

c'est pas ce que tu'a dit ! et je crains que c'est toi qui un réel mais un vrai problem avec les sunnites :

ce que ca m'énerve cette prédominance des éxègeses sunnites sur tout le reste à croire qu'ils sont seuls à composer la communauté musulmane ....


La verité absolue c'est le CORAN ET LA SUNNA!


;)
 
oui quoi ? je trouve malsain de mettre des interdits là où ils n'ont pas lieu d'être ... et comme tu l'as bien lu , je ne considère pas que les deux sexes sont égaux dans la vie mais complémentaires ... par contre , dans leur foi , devant Dieu , ils sont EGAUX ! et le sexe n'a rien à faire là-dedans (mais c'est un autre sujet n'est-ce pas ? )

Ok... je vois qu'il ya deux personnes qui te parlent donc je laisse avec eux pour le moment

@++
 
c'est pas ce que tu'a dit ! et je crains que c'est toi qui un réel mais un vrai problem avec les sunnites :




La verité absolue c'est le CORAN ET LA SUNNA!


;)



soit on associe quelqu un a DIEU
ou soit on associe le livre de DIEU a d autre parole vaine


pourtant DIEU dans le coran dit bien de l adorer LUI tout seul
 
Salamou'alykoum c'est qui les associés de DIEU POUR toi? :eek:


je parler dans le sens qu il y a des gens qui associe des prophetes exemple jesus(psl)ou des anges ,ou de la superstistion ..ect

ou des choses materielle meme


pour le coran le faite ;comme DIEU nous mais en garde de pas rendre illicite ce qu IL a rendu licite ,ou cas contraire


DIEU dit de l adorer toute seul
 
je parler dans le sens qu il y a des gens qui associe des prophetes exemple jesus(psl)ou des anges ,ou de la superstistion ..ect

ou des choses materielle meme


pour le coran le faite ;comme DIEU nous mais en garde de pas rendre illicite ce qu IL a rendu licite ,ou cas contraire


DIEU dit de l adorer toute seul

ah ok d'accord je croyais que tu voulais dire qu'on devais pas associé la sounnah du Prophéte (sas) au CORAN .
 
Oui bien sûr.. mais les Sunites demeurent majoritaires..

On m'a tjs dit.. Le Coran est la Vérité et la Sunna est là pr l'éclaircir.

Chaque jour, je me réfère à la Sunna pr agir au mieux tel le comportement de notre Prophète Saw.. donc consciemment je ne peux m'en défaire.

Un verset n'est jms facile à lire, c'est à dire à expliciter et interpréter.
D'où l'utilité de s'en remettre à la Sunna.. et dans celui que tu as cité.. nous est-il précisé dans quelles situation précise il est question et envers quelles personnes cette Obligation est faite?

Encore une question.. j'aimerais savoir si au temps de Mohammed Saw il y avait des femmes Imam?
Je n'en ai jms entendu parlé.. en sais-tu d'avantage à ce sujet?

Pourquoi cette revendication n'a pris le jour que ces dernières années.. pourquoi les femmes d'antan n'avaient pas éprouvé ce besoin?

Encore une fois je me méfie des rénovateurs.. d'auant plus qu'on se trouve à une époque où les signes de la fin du monde ne cessent de paraitre.. le Prophète Saw lui mm nous mis en garde à ce sujet..


vos hadiths font mention d'Oum Waraqa auquel le prophète aurait donné la persmission de diriger la mosquée de son secteur ... pourtant les hommes ne manquaient pas mais il AURAIT désigné une femme


Naima Gohani et Amina Wadud dirigent toutes deux la prière (mixte) en Italie et aux USA respectivement , y a-t-il eu mort d'hommes ? ces derniers sont-ils morts attrocement foudroyés par leurs voix ?

dans le passé , Ibn Arabi par exemple aurait accepté qu'une femme dirige la prière mais je n'ai pas plus de renseignement à ce sujet ...(preuve que ce sujet remonte à loin) ... Tabari en avait aussi fait mention dans ses chroniques ...
 
je parler dans le sens qu il y a des gens qui associe des prophetes exemple jesus(psl)ou des anges ,ou de la superstistion ..ect

ou des choses materielle meme


pour le coran le faite ;comme DIEU nous mais en garde de pas rendre illicite ce qu IL a rendu licite ,ou cas contraire


DIEU dit de l adorer toute seul

je crois qu'il ne faudrait pas évoquer le sujet coran VS hadiths davantage parce-que sinon on va dans tous les sens ... une chose à la fois



;)
 
tout simplemen dans l'islam dans les actes d'adorations tu ne px fair qu ce qui a été énnoncé!!wassa li ya wassii la tsi ha soiffi bila ka wa jii!!sa craint
 
vos hadiths font mention d'Oum Waraqa auquel le prophète aurait donné la persmission de diriger la mosquée de son secteur ... pourtant les hommes ne manquaient pas mais il AURAIT désigné une femme


Naima Gohani et Amina Wadud dirigent toutes deux la prière (mixte) en Italie et aux USA respectivement , y a-t-il eu mort d'hommes ? ces derniers sont-ils morts attrocement foudroyés par leurs voix ?

dans le passé , Ibn Arabi par exemple aurait accepté qu'une femme dirige la prière mais je n'ai pas plus de renseignement à ce sujet ...(preuve que ce sujet remonte à loin) ... Tabari en avait aussi fait mention dans ses chroniques ...

Il faudrait avoir des sources sûres qui remontent aux indications de notre Prophète.. mais j'en demande peut être un peu trop.. il fautdrait entreprendre tt un travail minicieux et persévérant à ce sujet..

L'essentiel c'est d'être convaincue de sa foi et d'adorer Dieu pr espérer illuminer jusqu'au paradis Inch'Allah.
Que Dieu nous Guide.. Allah 3dina fi tarik el kheir, tarik el Dhine..

Le reste, c'est une question de raisonnement et de degré interprétation.. à chacun sa manière de voir les choses.. dommage tt de mm qu'il s'agit là encore, d'un argument de division pr nos enemies..

Wa Salam..
 
Assalam Alaykom

Un copier- Coller qui pourra peut être recadrer le débat:

L’éducation des musulmans aujourd’hui ne leur permet pas d’accepter qu’une femme puisse être prise en considération dans certains domaines où l’homme, depuis des siècles, règne sans partage. Il n’est pas concevable pour le commun des musulman qu’un juriste approuve qu’une femme puisse diriger la prière devant les hommes et pourtant cela relève d’une réalité tangible pendant l’apogée de la civilisation musulmane où certaines femmes dépassaient certains hommes dans plusieurs domaines de savoir.

Concernant l’imama de la femme, le prophète rendait souvent visite à Umm Waraqa et comme il savait sa capacité en matière de religion, il lui a demandé de prendre un muezzin et diriger la prière chez elle devant les femmes et les hommes de sa famille dans les prières surérogatoires et obligatoires.1

L’on constate selon ce hadîth que l’imama de la femme est en elle-même valide, qu’elle soit pour les femmes ou pour les hommes, puisque le muezzin de Umm Waraqa était étranger à elle en n’ayant aucun lien parental prohibé, et pourtant il priait derrière elle. Si on nous dit que cela relève d’une spécificité accordée à cette femme, nous rétorquons que la spécification d’un statut juridique nécessite une preuve explicite, or ici elle n’existe pas car la permission du prophète ne mentionne aucun traitement de faveur particulier. En effet, si d’autres femmes étaient venues demander au prophète la même chose il le leur aurait accordé mais ce n’est pas le cas. Par conséquent aucune particularité n’est décelable quant à Umm Waraqa.

Parmi les savants qui ont permis l’imama de la femme l’on trouve Abû Thawr, Muzanî, et Tabari.

San‘ânî a mentionné que Tabarî a permis l’imama de la femme aux hommes uniquement dans la prière de Tarâwîh à condition qu’elle soit versée dans la religion. Il a pris pour preuve la hadîth susmentionné. Quant au hadîth d’Ibn Mâja : « Qu’aucune femme ne dirige la prière devant un homme », il l’a considéré comme étant un hadîth faible (da‘îf).2

Ibn Taymiya soutient l’opinion d’Ahmad Ibn Hanbal qui lui, permet l’imama de la femme pour des hommes non qualifiés en fiqh ou pour un besoin certain exactement comme Umm Waraqa.3

Dans l’inçâf de Mardawî on lit : « si la femme était plus versée en savoir religieux que les hommes elle les dirige, surtout si elle a atteint un âge avancé ou parmi eux il y a un homme de lien prohibé par rapport à elle. Mais la majorité des hanbalites a accepté son imama absolument grâce au hadîth d’Umm Waraqa.4

Abû Al-Khattâb déclare : « nous compagnons acceptent l’imama de la femme dans les prières de Tarâwîh, dans le majmaa al-bahrayn cette opinion est celle de la majorité de nos amis hanbalite car Zarkashî déclare que cette opinion est celle d’Ahmad Ibn Hanbal et la majorité des hanbalites. Ibn Hubayra a attribué avec certitude cette opinion à Ahmad en l’affirmant dans les fuçûl, le mazhab et la bulgha. ».

Ce que nous exposons ici, ce sont des opinions tout à fait respectables de savants à tous les niveaux comparables aux savants des quatre écoles communément reconnues. On a même rapporté que certains parmi eux sont plus versés dans le savoir que certains juristes reconnus par la majorité des musulmans. Tabarî, Abû Thawr, Muzanî et d’autres sont des savants d’une probité scientifique sans faille, car aucun savant après eux n’a critiqué leur piété ou savoir. Seul Ahmad Ibn Hanbal a approuvé l’imama de la femme dans les prières surérogatoires selon l’opinion la plus célèbre parmi plusieurs autres.

Nous ne sommes pas entrain de comparer ou d’opter parmi ces opinions doctrinales, mais notre impartialité et objectivité nous oblige à exposer cette vérité longtemps étouffée au profit de contrevérités véhiculées souvent par une foule inconsciente et insensée. Et souvent par des juristes qui sont en connaissance de cette vérité intentionnellement occultée. L’impartialité et la neutralité scientifique exigent du chercheur de ne pas occulter les opinions des savants qui ont des positions hors norme sociale. Leur seul but fut de ne pas accabler une certaine catégorie de la société musulmane et à même de la mettre à l’aise afin qu’elle contribue dans les différents domaine de la vie.

Ces éminents savants étaient loin de la rigueur avec laquelle l’on juge aujourd’hui les affaires qui ont trait à la femme musulmane. Les adeptes d’un tel fiqh continuent actuellement à user abusivement de la célèbre règle juridique : « Obstruction aux subterfuges » jusqu’à ce que on ait vu un juristes déclarer : « La femme n’a nullement le droit de diriger la prière ni devant les hommes ni devant les femmes qu’elle soit à caractère obligatoire ou surérogatoire».5

Le traumatisme est tel qu’aucune femme n’ose prétendre à ce droit qui lui est pourtant accordé par l’islam, et qu’aucun homme n’est capable de prier derrière une femme vue l’éducation erronée qui lui a été inculquée stipulant que la femme n’a aucune place dans la société humaine, moins encore dans la direction de la prière. Par conséquent, le dénigrement est tel que l’on croit que la religion est le domaine d’exclusion de la femme par excellence ce qui n’est pas la vérité.
 
Assalam Alaykom

San‘ânî a mentionné que Tabarî a permis l’imama de la femme aux hommes uniquement dans la prière de Tarâwîh à condition qu’elle soit versée dans la religion. Il a pris pour preuve la hadîth susmentionné. Quant au hadîth d’Ibn Mâja : « Qu’aucune femme ne dirige la prière devant un homme », il l’a considéré comme étant un hadîth faible (da‘îf).2

oui car l'un des rapporteurs était un menteur apparement ...(Abdullah At-tamimi)... pourtant certains ne se soucient pas de le citer ce hadith ...


article intéressant , merci ...comme quoi , les anciens pouvaient se montrer plus scrupuleux et ouverts d'esprit que ceux d'aujourd'hui
 
Assalam Alaykom

Un copier- Coller qui pourra peut être recadrer le débat:

L’éducation des musulmans aujourd’hui ne leur permet pas d’accepter qu’une femme puisse être prise en considération dans certains domaines où l’homme, depuis des siècles, règne sans partage. Il n’est pas concevable pour le commun des musulman qu’un juriste approuve qu’une femme puisse diriger la prière devant les hommes et pourtant cela relève d’une réalité tangible pendant l’apogée de la civilisation musulmane où certaines femmes dépassaient certains hommes dans plusieurs domaines de savoir.

Concernant l’imama de la femme, le prophète rendait souvent visite à Umm Waraqa et comme il savait sa capacité en matière de religion, il lui a demandé de prendre un muezzin et diriger la prière chez elle devant les femmes et les hommes de sa famille dans les prières surérogatoires et obligatoires.1

L’on constate selon ce hadîth que l’imama de la femme est en elle-même valide, qu’elle soit pour les femmes ou pour les hommes, puisque le muezzin de Umm Waraqa était étranger à elle en n’ayant aucun lien parental prohibé, et pourtant il priait derrière elle. Si on nous dit que cela relève d’une spécificité accordée à cette femme, nous rétorquons que la spécification d’un statut juridique nécessite une preuve explicite, or ici elle n’existe pas car la permission du prophète ne mentionne aucun traitement de faveur particulier. En effet, si d’autres femmes étaient venues demander au prophète la même chose il le leur aurait accordé mais ce n’est pas le cas. Par conséquent aucune particularité n’est décelable quant à Umm Waraqa.

Parmi les savants qui ont permis l’imama de la femme l’on trouve Abû Thawr, Muzanî, et Tabari.

San‘ânî a mentionné que Tabarî a permis l’imama de la femme aux hommes uniquement dans la prière de Tarâwîh à condition qu’elle soit versée dans la religion. Il a pris pour preuve la hadîth susmentionné. Quant au hadîth d’Ibn Mâja : « Qu’aucune femme ne dirige la prière devant un homme », il l’a considéré comme étant un hadîth faible (da‘îf).2

Ibn Taymiya soutient l’opinion d’Ahmad Ibn Hanbal qui lui, permet l’imama de la femme pour des hommes non qualifiés en fiqh ou pour un besoin certain exactement comme Umm Waraqa.3

Dans l’inçâf de Mardawî on lit : « si la femme était plus versée en savoir religieux que les hommes elle les dirige, surtout si elle a atteint un âge avancé ou parmi eux il y a un homme de lien prohibé par rapport à elle. Mais la majorité des hanbalites a accepté son imama absolument grâce au hadîth d’Umm Waraqa.4

Abû Al-Khattâb déclare : « nous compagnons acceptent l’imama de la femme dans les prières de Tarâwîh, dans le majmaa al-bahrayn cette opinion est celle de la majorité de nos amis hanbalite car Zarkashî déclare que cette opinion est celle d’Ahmad Ibn Hanbal et la majorité des hanbalites. Ibn Hubayra a attribué avec certitude cette opinion à Ahmad en l’affirmant dans les fuçûl, le mazhab et la bulgha. ».

Ce que nous exposons ici, ce sont des opinions tout à fait respectables de savants à tous les niveaux comparables aux savants des quatre écoles communément reconnues. On a même rapporté que certains parmi eux sont plus versés dans le savoir que certains juristes reconnus par la majorité des musulmans. Tabarî, Abû Thawr, Muzanî et d’autres sont des savants d’une probité scientifique sans faille, car aucun savant après eux n’a critiqué leur piété ou savoir. Seul Ahmad Ibn Hanbal a approuvé l’imama de la femme dans les prières surérogatoires selon l’opinion la plus célèbre parmi plusieurs autres.

Nous ne sommes pas entrain de comparer ou d’opter parmi ces opinions doctrinales, mais notre impartialité et objectivité nous oblige à exposer cette vérité longtemps étouffée au profit de contrevérités véhiculées souvent par une foule inconsciente et insensée. Et souvent par des juristes qui sont en connaissance de cette vérité intentionnellement occultée. L’impartialité et la neutralité scientifique exigent du chercheur de ne pas occulter les opinions des savants qui ont des positions hors norme sociale. Leur seul but fut de ne pas accabler une certaine catégorie de la société musulmane et à même de la mettre à l’aise afin qu’elle contribue dans les différents domaine de la vie.

Ces éminents savants étaient loin de la rigueur avec laquelle l’on juge aujourd’hui les affaires qui ont trait à la femme musulmane. Les adeptes d’un tel fiqh continuent actuellement à user abusivement de la célèbre règle juridique : « Obstruction aux subterfuges » jusqu’à ce que on ait vu un juristes déclarer : « La femme n’a nullement le droit de diriger la prière ni devant les hommes ni devant les femmes qu’elle soit à caractère obligatoire ou surérogatoire».5

Le traumatisme est tel qu’aucune femme n’ose prétendre à ce droit qui lui est pourtant accordé par l’islam, et qu’aucun homme n’est capable de prier derrière une femme vue l’éducation erronée qui lui a été inculquée stipulant que la femme n’a aucune place dans la société humaine, moins encore dans la direction de la prière. Par conséquent, le dénigrement est tel que l’on croit que la religion est le domaine d’exclusion de la femme par excellence ce qui n’est pas la vérité.


c'est la 2emme fois que je te vois poster un copier coller sans mettre des references, bizarre :rolleyes:
 
Imamat de la femme musulmane - femme imam
Les femmes imams
Que dit l'islam sur les femmes imams ?
La fatwa émise par le Conseil Supérieur des Oulémas CSO (rite malékite)



La dynastie abbasside est la seconde dynastie califienne musulmane qui régna de 749 à 1517. La dynastie est établie à Bagdad jusqu'en 1258, date de la prise de Bagdad par les Mongols. Ensuite, éxilée en Egypte au Caire, la dynastie n'exerce plus qu'un pouvoir nominal.

Les femmes imams
C'est aux Etats-Unis en mars 2005 que Amina Wadud, professeur d’études islamiques à l’Université de Virginie, à dirigé pour la première fois la prière du vendredi en présence de femmes et d'hommes.

En Italie Naïma Gohani, une femme d’origine marocaine, dirige une prière mixte dans la mosquée de Colle Val d’Elsa, près de Sienne, en Toscane.

Au Maroc 50 femmes ont été nommées imams par le Royaume du Maroc en Avril 2006, mais ces femmes n'ont pas le droit de diriger la prière.

Que dit l'islam sur les femmes imams ?
Il n'y a pas de verset dans le Coran interdisant à une femme d'être imam et de diriger la prière et il semble qu'il n'y ait pas de consensus de savants de l'islam su ce sujet.

Pour la grande majorité des musulmans, une femme ne peut pas diriger une prière mixte. C'est ce que pense par exemple de Mohamed Sayed Tantaoui, Grand Cheïkh d’Al Azhar (Caire, Egypte), le Cheïkh Kardhaoui, Omar Abou Namous, responsable religieux au Centre Culturel islamique à New York...

Pourtant on entend quelques voix s'élever :

D'après un article publié sur realites.com : "Pour le Grand Mufti d’Egypte, le Cheïkh Ali Jomaa il n’y a pas de consensus interdisant à la femme de diriger la prière. S’il y a des hommes qui acceptent d’être dirigés par une femme, toujours en matière de prière, qu’ils le fassent. Pour lui une femme peut même être Mufti (la plus haute autorité en matière de jurisprudence religieuse)".

Toujours d'après realites.com, "Abou Thaour et le grand exégète et historiographe Tabari ont autorisé l’Imamat de la femme dans l’absolu (c’est-à-dire pour les hommes et les femmes)".

De même Ibn Arabi aurait accepté l'imamat des femmes pour diriger la prière mixte car pour lui la perfection de l’âme humaine serait accessible aux deux sexes.
 
c'est la 2emme fois que je te vois poster un copier coller sans mettre des references, bizarre :rolleyes:

Tu peux me rappeler la première fois stp?

J'ai bien mentionné, contrairement à beaucoup d'intervanants sur ce forum, que c'est un copier coller. Quant à la source, je ne me sens pas obligé de la citer. Tu peux vérifier par toi même la véracité de tels propos.
 
Pourquoi une femme ne peut-elle pas être une ''Imam''?.

Bissmi Allahi a-Rahamni A-Rahim,

Dans l'Islam la femme n'a pas le droit d'ête une "Imame".
voici les preuves solides de Sunna il y plus 10 preuves hadiths authentiques au totales! je me concentente de 4 hadiths tout sahihs

1- Le Prophet sala Allahu aleihi wa salam dit "Celui qui fait un acte qui n'est pas le meine est refusé" ,Al Bokhari et Muslim. et tout le monde sait que le prophet sala Allahu aleihi wa salam c'est lui qui étais immam des hommes et des femmes ..et cette sunna étais rapporté par les autres compagants et tous le Salaf !
قول النبي صلى الله عليه وسلم (( من عمل عملاً ليس عليه أمرنا فهو رد )) [البخاري ومسلم] . ومعلوم أنَّ الذي عليه أمر النبي صلى الله عليه وسلم أنَّ الرجل هو الذي يؤم الرجل والمرأة ، واستمر العمل على ذلك في سائر الدهور ، ولم تُنقل حادثة واحدة تدل على خلاف ذلك .
قال ابن رشد ــ متحدثاً عن إمامة المرأة للرجل ــ :" لو كان جائزاً لنُقل ذلك عن الصدر الأول ". [بداية المجتهد : ج 2 ص 21] .
ومادام أنَّ هذا أمر محدث فليس بمقبول ، بل هو باطل .

2- Anas Bno Malik qui dit qu'il a prié dériere le prophet sala Allahu aleihi wa salam et sa mére Uma Sanim dériers eux! (al bokhari )
c'est une preuve solide pour l'interdictiond de tous contacte entre le corps d'un homme et le corps d'une femme dans la priere meme si comme c'est le cas ici c'est son propre fils et elle sa mére ;)!!!!
قول أَنَس بْن مَالِك صَلَّيْتُ أَنَا وَيَتِيمٌ فِي بَيْتِنَا خَلْفَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم وَأُمِّي أُمُّ سُلَيْمٍ خَلْفَنَا. [صحيح البخاري] .
والحديث دليل على أنها لا تُحاذي رجلاً في الصف وإنْ كان المُحَاذى ابنها ، ولو كان صغيراً .. فكيف تتقدم عليهم !!؟
مع أنَّ النبي صلى الله عليه وسلم رأى رجلاً يصلي خلف الصف وحده فأمره بالإعادة [سنن أبي داود] ، وقال (( لا صلاة للذي خلف الصف )) [سنن ابن ماجه] ، إلا أن المرأة مستثناة من ذلك ؛ لئلا تكون فتنة ، ولذا قال البخاري رحمه الله باب المرأة وحدها تكون صفاً . [صحيح البخاري 1255] .
قال ابن حجر رحمه الله : " فيه أن المرأة لا تصف مع الرجال ، وأصله ما يخشى من الافتتان بها " . [فتح الباري : ج 2 ص 212] .

3-Le prophet sala Allahu aleihi wa salam a dit "Le meilleur Saf(ligne) des hommes c'est son premier et le pire (mauvais) c'est le dérnier saf, et le meilleur saf des femmes c'est le dérnier et le pire(mauvais) c'est le premier !" Mouslim,
ce hadith présice exactement la place de la femme dans la priere et la place de l'homme,
l'homme tjr en avant et la femme tjr en arriere ! et c'est de char que la femme s'approche de saf des hommes alors que dire de se mixer avec .. !
حديث أبي هريرة قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم ((خير صفوف الرجال أولها وشرُّها آخرها ، وخير صفوف النساء آخرها وشرُّها أولها)) [مسلم].
وهو صريح في بيان مكان المرأة في الصلاة ، وأنه خلف الرجال ، وأن من الشر أن تقترب من صفوف الرجال ، فكيف بتقدمها عليهم .

4- Dans al bokhari : "Aicha radia Allahu anha qu'étais immamiser par son esclave qui s'apple Dakwan qui lisait le coran direct de al moshaf , "
Aicha radia Allahu 3anha qui connaisser le Coran par coeur , avais pourtant pas fait le immam mais elle s'est laissé immaiser par un esclave qu'elle libré et qui ne connaisser pas le coran par coeur mais il lisait directement de Coran !
ما ورد في صحيح البخاري : أن عائشة كان يؤمها عبدها ذَكْوان من المصحف. [ ج أورده في كتاب الأذان معلقاً بصيغة الجزم]. ووصله ابن أبي شيبة في المصنف [ج 2 ص 123] ولفظه : عن أبي بكر بن أبي مليكة أن عائشة أعتقت غلاماً لها عن دبر ، فكان يؤمها في رمضان في المصحف .
فلم يكن ذكوان حافظاً بدليل أنه يؤمها من المصحف ، ولا يشك أحد في أن عائشة تفضله في المكانة والحفظ والعلم ، ولم يشفع لها ذلك كله في أن تتقدم على رجل وتؤمه .
ثم هذا الأثر ورد في شأن صلاة التراويح ، فإذا كانت المرأة لا تصلي برجل نافلةً فكيف يَعقل أحد أنها تصلي به فرضاً ؟!!



Saife,
 
La fatwa émise par le Conseil Supérieur des Oulémas CSO (rite malékite)
Suite à une demande fin mai 2006 par le ministère des Habous et des Affaires islamiques du Maroc auprès du CSO, le Conseil Supérieur des Oulémas, d'émettre une fatwa sur la conduite de la prière par les femmes selon le rite malékite, le CSO à annoncé le 26 mai 2006 que la femme n'était pas habilité à conduire la prière. Voilà quelques précisions du site http://www.lematin.ma/Journal/Article.asp?id=natio&ida=61381 :

"L'on peut, à cet égard, citer Cheikh Abou Mohamed Abdellah Ibn Abou Zeid Al Kairaouani qui dit : «la femme ne doit pas diriger la prière -qu'elle soit obligatoire ou surérogatoire- des hommes ou des femmes», Al Hafed Ibn Abdelbar : «la femme n'est pas habilitée à diriger la prière», l'imam Al Maziri : «l'imamat de la femme est nul chez nous, quiconque prie derrière elle est tenu de refaire sa prière, même si le temps qui lui est imparti est dépassé», cheikh Khalil : «une prière dirigée par une femme est nulle» ou encore ses propos dans l'ouvrage de la voie la plus proche au rite malékite : «L'Islam et la condition de l'imamat qui doit être dirigée par une personne de sexe masculin. De ce fait, la prière est nulle derrière une femme» ."

Le CSO souligne que la prière de la femme doit s'effectuer à basse voix et non à voix haute. Or diriger la prière nécessite de parler à voix haute. Il souligne également que la femme ne peut pas non plus diriger la prière des femmes.

Traduction de la fatwa par l'agence MAP et publiée sur le site http://www.lematin.ma/Journal/Article.asp?id=natio&ida=61381

«En réponse à une requête du ministère des Habous et des Affaires islamiques parvenue au Secrétariat général du Conseil supérieur des ouléma sur le point de vue de la Chariâa en ce qui concerne l'habilité de la femme à diriger la prière et sur la question de savoir si elle y est autorisée ou non».

Après examen de la question par l'Instance de l'Ifta, et après avoir passé en revue les points de vue des savants de la jurisprudence malékite à ce sujet, notre réponse est la suivante :

Le Maroc a choisi le rite de l'imam de Dar Al Hijra, Malek Ibn Anas, que Dieu ait son âme, depuis la constitution de l'Etat marocain.
Ce choix, fondé sur les bases de la Chariâa qui, elles-mêmes, tiraient leur substance du Livre Saint et de la Sounna, est un facteur de cohésion et d'union des Marocains et de leur unicité rituelle à travers les époques.

Le rite malékite s'est orienté vers ce qui est généralement admis, à savoir que la femme n'est pas habilitée à diriger la prière tel que l'enseignent les propos des imams du rite, toutes époques confondues.

L'on peut, à cet égard, citer Cheikh Abou Mohamed Abdellah Ibn Abou Zeid Al Kairaouani qui dit : «la femme ne doit pas diriger la prière -qu'elle soit obligatoire ou surérogatoire- des hommes ou des femmes», Al Hafed Ibn Abdelbar : «la femme n'est pas habilitée à diriger la prière», l'imam Al Maziri : «l'imamat de la femme est nul chez nous, quiconque prie derrière elle est tenu de refaire sa prière, même si le temps qui lui est imparti est dépassé», cheikh Khalil : «une prière dirigée par une femme est nulle» ou encore ses propos dans l'ouvrage de la voie la plus proche au rite malékite : «L'Islam et la condition de l'imamat qui doit être dirigée par une personne de sexe masculin. De ce fait, la prière est nulle derrière une femme» .

En considérant que la prière ne peut être dirigée par une femme, les adeptes du rite malékite ne font que se référer à la conduite des gens d'Al Madina. Si la femme était autorisée à diriger la prière des femmes, cela aurait conduit inéluctablement à leur isolement, et n'auraient, de ce fait, plus besoin d'être associées aux hommes dans les mosquées où la possibilité leur est donnée de suivre la prédication et de participer aux œuvres pies.

D'ailleurs, la Mosquée du Prophète Sidna Mohammed, que la prière et la bénédiction divines soient sur Lui, accueillait nombre de femmes qui accomplissaient la prière en même temps que les hommes. Souvent, le Prophète, que la prière et la bénédiction divines soient sur Lui, s'adressait exclusivement à elles pour leur prodiguer ses conseils, leur enjoindre de faire l'aumône et acceptait d'elles la Baiâa des femmes.

Quant à la direction par la femme de la prière des hommes, la jurisprudence islamique est unanime à la proscrire, en raison des modifications que cela entraînerait pour le rituel de la prière, sachant que la prière de la femme doit s'accomplir à basse voix, une obligation qui, si elle est appliquée à une prière devant s'effectuer à haute voix, la rendrait incomplète.

En outre, la direction par la femme de la prière supposerait immanquablement qu'elle se place à l'avant et qu'elle change de position dans la configuration de la prière collective.

De plus, il n'a jamais été prouvé, que ce soit dans l'Histoire du Maroc ou chez ses ouléma, qu'une femme ait dirigé à la mosquée la prière des hommes ou des femmes.

C'est là une tradition perpétuée par les habitants de ce paisible pays et consacrée à travers les temps. Que la femme ne dirige pas la prière n'enlève rien à sa valeur, ni à sa place. Il y va plutôt d'une décision fondée sur d'autres obligations, dont certaines ont été susmentionnées.

En rendant cette Fatwa, le Conseil supérieur des ouléma tranche toute divergence à laquelle donneraient lieu des interprétations et des discussions à son sujet.
«Dieu nous guide sur la voie de la sagesse et sur le droit chemin".

SOURCE

http://www.portail-religion.com/FR/dossier/islam/femme-musulmane/femme-imam.php

Pour toi, catzeyes...;)
 
Assalam Alaykom

Un copier- Coller qui pourra peut être recadrer le débat:


Concernant l’imama de la femme, le prophète rendait souvent visite à Umm Waraqa et comme il savait sa capacité en matière de religion, il lui a demandé de prendre un muezzin et diriger la prière chez elle devant les femmes et les hommes de sa famille dans les prières surérogatoires et obligatoires.1

L’on constate selon ce hadîth que l’imama de la femme est en elle-même valide, .

wa alicoum salama wa rahmatu Allah ,


c'est completement erronée ce que tu viens de constaté vue que le hadith de Umu Waraqah pleusieurs savants de hadiths ont dit que ce hadith qui n'est pas authentique = da3if !(voir plus de détails dans al moghni de Ibno Qudamah )

وأما ما روي من أن أم ورقة بنت نوفل استأذنت النبي _صلى الله عليه وسلم_ أن تتخذ في دارها مؤذنا فأذن لها وأمرها أن تؤم أهل دارها ؛ فمع أنَّه قد ضعفه عدد من أهل العلم بالحديث ، إلا أنَّه على فرض صحته قد جاء مفسراً في رواية أخرى من رواياته . وقد نبّه إلى ذلك ابن قدامة _رحمه الله_ في (المغني) .


:D

Saife,
 
Question: Est il interdit dans le Coran ou dans la Sounnah, qu'une femme puisse devenir :
- Imam (gérer une mosquée ou pour la prêche du vendredi).
- "Muezzine"
- "Muftie" ? Merci d'avance.


Répondue par The Scientefic Comittee at the website
Tu t’interroges sur le rôle de la femme dans la société musulmane. Ce rôle a été dénigré par les ennemis de l’Islam et les ennemis même de la femme, parmi les juifs, les chrétiens et les partisans de la laïcité et de l’occidentalisation, sans parler des musulmans eux-mêmes.
Il n’y a pas de doute que l’Islam est venu pour redresser la situation de la femme par rapport à celle de l’époque de la Jâhiliya (Anté-Islamique). Dans le recueil des Sahih, selon Ibn ‘Umar _Qu’Allah l’agrée_ : « A l’époque de la Jâhiliya, on ne donnait pas d’importance aux femmes, jusqu’au jour où Allah a révélé ce qui a été révélé à leur propos et a donné ce qui a été donné ». Lors du pèlerinage de l’Adieu, le Prophète (SAWS) s’est dressé sur le mont ‘Arafât et a donné des recommandations aux hommes, spécifiques aux femmes, selon le récit de Tâbir Ibn ‘Abd Allah, dans le Sahih de Muslim et autres.
La femme en Islam s’occupe de l’éducation, du rappel et de l’acquisition de la science qui ne perturbe pas la morale et la pudeur. Toute la science lui est permise et il n’existe pas en Islam une science permise aux hommes et interdite aux femmes. Au sujet du travail, un autre jugement est donné. Le Prophète (SAWS) demandait à certaines femmes, y compris parmi ses épouses de l’accompagner au Jihâd, pour soigner les blessés, donner à boire, et leurs parts du butin étaient préservées.
Cependant, il faut savoir que la femme est une fitna. Cela fait partie d’elle. Elle doit donc éviter tout ce qui peut stimuler cette fitna, perturber la morale, porter atteinte à la pudeur et la vertu.
Et les louanges appartiennent à Allah.

Concernant les fonctions aux postes de commandement même sur les hommes, la loi islamique les interdit aux femmes. Dans Sahih al-Bukhârî, selon Abu Bakr _Qu’Allah l’agrée_, le Prophète (SAWS) a dit : « Point de salut à un peuple commandé par une femme ». Par conséquent, le commandement suprême comme la présidence d’un parti ou juge ne peut être attribué à une femme, selon un groupe de jurisconsulte, parmi les compagnons de Imâm Ahmad et autres.
Cependant, dans les administrations où la mixité existe, comme dans l’enseignement ou autre, il n’y a pas de mal à ce que les femmes occupent des postes de responsabilité, comme directrice d’une école, d’un département scientifique ou autre poste administratif. Mais cette mixité est à éviter et il incombe aux hommes comme aux femmes d’observer la loi de la Chari’a. En effet, quand un service peut engendrer un désordre (dépravation), il vaut mieux le délaisser, contrairement à une situation de confusion qui peut rendre un service meilleur. Et beaucoup de préceptes islamiques sont compris dans ce dernier point, selon Ach-Chatibî, Ibn Taymiya, Ibn Al-Qayyim et autres.
Assalamu wa rahmatullah
Salmân Ibn Fahd al’Ûda

La plupart des savants ont soutenu l’avis qui interdit à la femme d’être Imâm pour les hommes. Al-Muznî, Abu Thawr et At-Tabarî ont, par contre, permis à la femme de diriger la prière de Tarawih, si aucun des hommes présents ne récitent le Coran. Il est rapporté que l’Imâm Ahmad est aussi de cet avis, à condition que la femme soit âgée, récite le Coran et que les hommes présents soient analphabètes et aient un lien de parenté avec elle.
Ibn ‘Abidîn Al-Hanafî, dans son livre Ar-Rad al-Muhtâr (577/1) dit: « Il n’est pas (permis) à une femme de diriger la prière pour un homme ».
Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî, dans Al-Fawâkih al-dawâni (205/1) dit : « Il n’est permis à la femme de diriger la prière obligatoire ou surérogatoire aussi bien pour les hommes que pour les femmes ».
Al-Muwâq al-Mâlikî, dans At-Tâj wal-Iklîl (412/2) rapporte que Al-Mâzirî dit: “Il n’est pas permis à la femme de faire l’imam et celui qui a prié derrière une femme (Imam), qu’il refasse sa prière, même après son temps ».
Al-Châfi’î, dans Al-Um (191/1) dit : « Si une femme dirige la prière pour des hommes, des femmes et des enfants, alors la prière des femmes est valable, alors que celles des hommes et des garçons ne l’est pas, car Allah le Très-Haut a donné la pré-éminence aux hommes et non pas aux femmes. Et il n’est pas permis à une femme de diriger la prière pour un homme quelques soient les circonstances ».
An-Nawawî, dans Majmu’ (151/4) dit : « Nos camarades (ceux qui suivent Al-Châfi’î) sont d’accord pour que la prière d’hommes adultes ou de garçons, dirigé par une femme n’est pas valable, qu’elle soit obligatoire ou non. Ceci est l’avis de notre Ecole (Madhâb) et l’avis de la plupart des savants parmi les trois générations après le Prophète ou celles d’après _ Qu’Allah les agrée_. Le même avis a été rapporté par Al-Bayhaqî des sept jurisconsultes suiveurs de Médine. Et c’est l’avis de Mâlik, Abu Hanîfa, Sufiân, Ahmad, Dâwud.
Abu Thawr, Al-Maznî et Ibn Jarir disent : « La prière des hommes derrière une femme Imam est valable », selon Al-Qâdî, Abu Tayyib et Al-‘Abdârî.
Al-Mardawî Al-Hanbalî, dans Al-Insâf (263/2) dit: “Il n’est pas permis à une femme de diriger la prière pour un homme, sauf pour la prière de At-tarawîh (prière du Ramadan), sous certaines conditions : si la femme connaît le Qur’ân et que les hommes sont analphabètes. Dans une autre version : elle récite davantage que les hommes. Dans une autre version, elle récite plus que les hommes avec lesquels elle a, de plus, un lien de parenté. Dans une autre version, elle est âgée et a un lien de parenté avec les hommes. Al-Qâdî dit : « Il suffit qu’elle soit âgée ».
Ibn Hazm dans Al-Muhalâ (167/2) dit: « Il n’est pas permis à une femme de diriger la prière ni pour un homme ni pour des hommes. Ceci ne fait aucune divergence entre les savants. De plus, il y a des preuves que la femme annule la prière si elle passe devant un homme, qu’elle doit se mettre derrière l’homme lors de la prière et que l’Imam se met obligatoirement devant les prieurs.
Aucun des savants n’autorise la femme à diriger la prière du Vendredi, même ceux qui l’autorisent à diriger les cinq prières obligatoires en se basant sur le hadith d’Um Waraqa, que le Prophète (SAWS) avait autorisée à diriger la prière pour sa famille (hadith 592 rapporté par Abû Dâwud).
Concernant ce dernier hadith, ma réponse est :
1- Il n’est pas valable (da’if). Dans Al-Muntaqâ Charh Al-Muwata’, Al-Bâjî dit: “Il ne faut pas se baser sur ce hadith ». Ibn Hajr, dans Takhlîs Al-Habîr dit: « Dans sa chaîne de transmission (Isnâd), il y a ‘Abd ar-Rahmân Ibn Khallâd qui est méconnu (jahâla) ».
2- Sa famille signifie les femmes sans les hommes. Ibn Qudâma, dans son livre Al-Mughnî (16/2) dit au sujet du hadith d’Um Waraqa, que le Prophète (SAWS) l’a autorisée à diriger la prière pour les femmes de sa famille (qui vivent avec elle). C’est ainsi qu’il a été rapporté par ad-Daraqutnî et ce supplément dans le hadith doit être accepté.
Et Um Waraqa dirigeait les prières obligatoires, car il y a une preuve que le Prophète (SAWS) lui a désigné un mu’adhin (celui qui fait l’appel à la prière) et l’appel est fait pour les prières obligatoires. Donc ceci est spécifique à Um Waraqa, puisque l’appel n’est pas permis pour les autres femmes. Cela implique que cette autorisation est valable seulement pour Um Waraqa. Allah est plus Savant, et bénédiction et salut d’Allah sur notre Prophète, sa famille et ses Compagnons.
 
Tu peux me rappeler la première fois stp?

J'ai bien mentionné, contrairement à beaucoup d'intervanants sur ce forum, que c'est un copier coller. Quant à la source, je ne me sens pas obligé de la citer. Tu peux vérifier par toi même la véracité de tels propos.

c'est par ce que c'est copier coller que tu dois citer la reference:D

la 1ere fois t'a citer l'avis d'un savant -si il l'etait vraiment- sur la question du ach'aarisme (si je me rappel bien) mais t'a refuser de dire le nom du savant :rolleyes: et la c'est la 2emme fois encor sans reference

tu me demande de verifier la véracité de tels propos sans donner la reference??!! Bizarre
 
Bissmi Allahi a-Rahamni A-Rahim,

Dans l'Islam la femme n'a pas le droit d'ête une "Imame".
voici les preuves solides de Sunna il y plus 10 preuves hadiths authentiques au totales! je me concentente de 4 hadiths tout sahihs

1- Le Prophet sala Allahu aleihi wa salam dit "Celui qui fait un acte qui n'est pas le meine est refusé" ,Al Bokhari et Muslim. et tout le monde sait que le prophet sala Allahu aleihi wa salam c'est lui qui étais immam des hommes et des femmes ..et cette sunna étais rapporté par les autres compagants et tous le Salaf !
قول النبي صلى الله عليه وسلم (( من عمل عملاً ليس عليه أمرنا فهو رد )) [البخاري ومسلم] . ومعلوم أنَّ الذي عليه أمر النبي صلى الله عليه وسلم أنَّ الرجل هو الذي يؤم الرجل والمرأة ، واستمر العمل على ذلك في سائر الدهور ، ولم تُنقل حادثة واحدة تدل على خلاف ذلك .
قال ابن رشد ــ متحدثاً عن إمامة المرأة للرجل ــ :" لو كان جائزاً لنُقل ذلك عن الصدر الأول ". [بداية المجتهد : ج 2 ص 21] .
ومادام أنَّ هذا أمر محدث فليس بمقبول ، بل هو باطل .

2- Anas Bno Malik qui dit qu'il a prié dériere le prophet sala Allahu aleihi wa salam et sa mére Uma Sanim dériers eux! (al bokhari )
c'est une preuve solide pour l'interdictiond de tous contacte entre le corps d'un homme et le corps d'une femme dans la priere meme si comme c'est le cas ici c'est son propre fils et elle sa mére ;)!!!!
قول أَنَس بْن مَالِك صَلَّيْتُ أَنَا وَيَتِيمٌ فِي بَيْتِنَا خَلْفَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم وَأُمِّي أُمُّ سُلَيْمٍ خَلْفَنَا. [صحيح البخاري] .
والحديث دليل على أنها لا تُحاذي رجلاً في الصف وإنْ كان المُحَاذى ابنها ، ولو كان صغيراً .. فكيف تتقدم عليهم !!؟
مع أنَّ النبي صلى الله عليه وسلم رأى رجلاً يصلي خلف الصف وحده فأمره بالإعادة [سنن أبي داود] ، وقال (( لا صلاة للذي خلف الصف )) [سنن ابن ماجه] ، إلا أن المرأة مستثناة من ذلك ؛ لئلا تكون فتنة ، ولذا قال البخاري رحمه الله باب المرأة وحدها تكون صفاً . [صحيح البخاري 1255] .
قال ابن حجر رحمه الله : " فيه أن المرأة لا تصف مع الرجال ، وأصله ما يخشى من الافتتان بها " . [فتح الباري : ج 2 ص 212] .

3-Le prophet sala Allahu aleihi wa salam a dit "Le meilleur Saf(ligne) des hommes c'est son premier et le pire (mauvais) c'est le dérnier saf, et le meilleur saf des femmes c'est le dérnier et le pire(mauvais) c'est le premier !" Mouslim,
ce hadith présice exactement la place de la femme dans la priere et la place de l'homme,
l'homme tjr en avant et la femme tjr en arriere ! et c'est de char que la femme s'approche de saf des hommes alors que dire de se mixer avec .. !
حديث أبي هريرة قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم ((خير صفوف الرجال أولها وشرُّها آخرها ، وخير صفوف النساء آخرها وشرُّها أولها)) [مسلم].
وهو صريح في بيان مكان المرأة في الصلاة ، وأنه خلف الرجال ، وأن من الشر أن تقترب من صفوف الرجال ، فكيف بتقدمها عليهم .

4- Dans al bokhari : "Aicha radia Allahu anha qu'étais immamiser par son esclave qui s'apple Dakwan qui lisait le coran direct de al moshaf , "
Aicha radia Allahu 3anha qui connaisser le Coran par coeur , avais pourtant pas fait le immam mais elle s'est laissé immaiser par un esclave qu'elle libré et qui ne connaisser pas le coran par coeur mais il lisait directement de Coran !
ما ورد في صحيح البخاري : أن عائشة كان يؤمها عبدها ذَكْوان من المصحف. [ ج أورده في كتاب الأذان معلقاً بصيغة الجزم]. ووصله ابن أبي شيبة في المصنف [ج 2 ص 123] ولفظه : عن أبي بكر بن أبي مليكة أن عائشة أعتقت غلاماً لها عن دبر ، فكان يؤمها في رمضان في المصحف .
فلم يكن ذكوان حافظاً بدليل أنه يؤمها من المصحف ، ولا يشك أحد في أن عائشة تفضله في المكانة والحفظ والعلم ، ولم يشفع لها ذلك كله في أن تتقدم على رجل وتؤمه .
ثم هذا الأثر ورد في شأن صلاة التراويح ، فإذا كانت المرأة لا تصلي برجل نافلةً فكيف يَعقل أحد أنها تصلي به فرضاً ؟!!



Saife,


Baraka Allah fik a weld bladi Saif lehla ikhetik 3lina :D

@ Sirdina tu vois les vrais copier coller avec tout les petits details mon ami que tu peux vérifier vraiment :cool:
 
Encore pour toit, Catzeyes...dit moi ce que tu en penses ...

Aux Etats-Unis, une femme présidera la grande prière du vendredi
Par Emmanuel Dubuc
jeudi 17 mars 2005

Fait exceptionnel, le vendredi 18 mars aux Etats-Unis, une femme présidera la grande prière du vendredi et prononcera également le sermon. Cette femme est Amina Wadud1, féministe américaine et professeure d’études islamiques à l’Université de Virginie.

Cet événement est d’autant plus exceptionnel, qu’il est couramment admis dans le monde musulman, qu’une femme ne peut diriger une prière mixte. Pourtant ce ne fut pas toujours le cas dans l’histoire de l’Islam. Cette question a en effet été soulevée par les premiers musulmans qui furent loin d’être aussi unanimes sur la réponse à apporter, que nos « savants modernes ».

La question de l’imamat de la femme est revenue avec force, lorsque cette année une musulmane canadienne a pris la parole lors du sermon de l’Aïd El-fitr bouleversant ainsi des habitudes fortement établies (mais rarement discutées). Au-delà de cet événement, se pose la question relative à la capacité de la femme à diriger politiquement ou religieusement la communauté des croyants.

En réalité rien dans le Coran n’interdit l’imamat de la femme. On trouve même certains hadiths démontrant que le prophète aurait dans certains cas approuvé cette pratique. Partant de ce constat, le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes (Canadian Council of Muslim Women), a donc entrepris une étude sur ce sujet en publiant les résultats sur son site internet.

Ce Conseil note tout d’abord, que le Coran atteste de la capacité de la femme à diriger une communauté tant sur le plan politique que religieux.

Sur le plan politique, le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes prend exemple sur l’histoire de la reine de Saba telle qu’elle est relatée dans le Coran. Elle a mené son peuple vers l’Islam, contribuant ainsi à sa prospérité. Elle demeure un modèle positif de dirigeant comparé à Pharaon : un homme incarnant plutôt un exemple négatif.

Concernant le leadership religieux, le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes cite Myriam (Marie), la mère du Prophète Aïssa (Jésus). Myriam, selon le Coran, appartenait à une famille Nazarite. Traditionnellement, les élites religieuses étaient recrutées parmi les hommes issus de cette famille. Seules ces élites, pouvaient accéder au saint des saints : l’arche de l’alliance. La mère de Myriam espérait donc avoir un garçon pour le consacrer à Dieu, qui en décida autrement en lui donnant une fille. Sa féminité fut cachée aux prêtres, et elle parviendra à accéder aux plus hautes connaissances spirituelles. Selon le CCMW (Canadian Council of Muslim Women), cet exemple prouve donc la capacité de la femme à accéder aux fonctions religieuses, contredisant ainsi la position des clercs particulièrement réticents.

Cette étude souligne par ailleurs que plusieurs traditionalistes2 ont affirmé que le prophète Muhammad aurait ordonné à Umm Waraqah, une musulmane médinoise qui avait mémorisé le Coran par coeur, de présider la prière des musulmans de son secteur. Elle avait même son propre mou’adhan (la personne qui appelle à la prière).

Ibn Sa’d, l’un des traditionalistes rapportant cette anecdote, précise que le Prophète a ordonné ("kana an-nabiyyu salla’llahu ‘alayhi wa sallama qad amaraha.") à Umm Waraqah de conduire la prière. Il relate ensuite qu’elle lui a demandé la permission de participer à la bataille de Badr, en vue de soigner les blessés et de s’occuper des malades « en espérant que Dieu lui donne le martyre ».

Le texte établit donc une nette distinction entre l’ordre et la demande de permission : Umm Waraqah a « demandé la permission » lorsqu’elle a souhaité se rendre à la bataille, mais le prophète lui a « ordonné » de présider la prière.

Nous savons qu’à cette époque, le besoin d’une seconde mosquée à Médine se faisait cruellement sentir, en raison des distances importantes qui séparaient les maisons les plus éloignées de Médine de celle du Prophète (qui servait de mosquée). Ce qui a incité certains habitants à quitter leurs maisons pour en construire d’autres à côté de celle du Prophète, provoquant ainsi un manque de place.

Alors que le besoin d’une seconde mosquée se faisait sentir, le prophète a donc choisi une femme pour être l’imam. Cette décision indique bien sa position, quant à la possibilité pour la femme de diriger une prière mixte. Selon le Conseil canadien des femmes musulmanes, ceux qui affirment le contraire, ne font que présenter une image fausse et misogyne du Prophète.

Pour s’opposer à cet argument, d’autres prétendent que le Prophète a refusé à Umm Waraqah de lui accorder la permission de participer à la bataille de Badr en lui demandant de rester à Médine (lui promettant néanmoins qu’elle aurait le statut de martyre). Les auteurs de l’étude notent cependant, qu’une autre femme, Nusaybah Umm ‘Ammarah3, fut l’une des héroïnes en défendant le Prophète au cours de la bataille de Uhud. Cet autre exemple les conforte sur le fait que le prophète a refusé à Umm Waraqah de participer à la bataille non pas parce qu’elle était une femme, mais surtout parce qu’il considérait que son rôle d’imam lors des prières collectives était plus important.

Les militantes féminines du Conseil Canadien rapportent aussi que d’autres opposants à l’imamat de la femme tentent de démontrer que le terme de « dar » utilisé dans le texte arabe (et qu’elles ont traduit par « secteur ») se réfère à sa propre maison qui contenait tout au plus trois personnes : elle-même et ses deux serviteurs. Elles répondent à cette objection en soulignant que le terme « dar » peut être utilisé pour décrire un espace allant d’une maison individuelle à tout le territoire de l’Islam (« dar al-islam »). On utilise généralement ce terme pour indiquer une maison (le secteur), qui à l’époque du Prophète, n’était pas aussi grande que les maisons actuelles, et se limitait surtout à de petites chambres entourées d’une cour, dans lesquelles les clans et les tribus se rassemblaient. On ignore donc le nombre exact de personnes vivant réellement dans la maison d’Umm Waraqah ou rassemblés autour d’elle. Cependant, du fait que les habitants vivaient généralement très proches les uns des autres à l’intérieur de leur clan et de leur tribu, et comme Umm Waraqah était une ansari (médinoise), on peut raisonnablement affirmer qu’elle avait au moins un clan vivant à ses côtés, si ce n’est toute une tribu.

La raison pour laquelle ses serviteurs (un homme et une femme) sont mentionnés, s’explique par le fait qu’ils l’ont assassinée. ‘Omar, le Calife au moment des faits, les fera crucifier et ils deviendront ainsi les premiers crucifiés de Médine.

D’autre part, eu égard au contexte où est rapportée la tradition, on ne peut affirmer que « dar » se réfère à sa seule maison. En effet comment alors expliquer le besoin d’un mou’adhan ? Il n’aurait pas été nécessaire pour appeler seulement deux personnes à la prière. On peut donc ainsi déduire que le terme de « dar » se réfère à un espace géographique plus large nécessitant la présence d’un mou’adhan.

Pour justifier l’interdiction des femmes d’être imam4, de mener la prière en commun, de faire les sermons de l’Aïd et du vendredi, ou encore d’être juge etc... quelques lettrés musulmans anciens et modernes tentent de faire attribuer « cette tradition » au Prophète, à travers notamment un hadith, transmis sur le témoignage d’Abu Bakrah5, qui stipule qu’un peuple qui donne la direction de ses affaires à une femme ne prospérera pas.



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SUITE

Cependant la fiabilité d’Abu Bakrah aussi bien que le contenu du hadith sont pour le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes inacceptables. En effet, sous le règne d’Omar fils d’al Khattab (2ème calife), Abu Bakrah est connu pour avoir accusé un couple musulman d’adultère sans en fournir les témoignages nécessaires. Il reçut 80 coups de fouets pour avoir porté cette accusation mensongère6, sans pour autant s’être repenti7.

Le Coran dit :« Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n’acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux-là sont les pervers (24 :4) »

Ce hadith est aussi selon le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes en contradiction totale avec les versets Coraniques sur la reine de Saba (27 :23-44) qui a mené avec succès ses sujets vers l’Islam. Le Conseil Canadien invite à une relecture du Coran plutôt que de suivre Abu Bakrah et les traditions de certains de nos ancêtres :



« Et quand on leur dit : "Suivez ce que Dieu a fait descendre", ils disent : "Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres." - Quoi ! et si leurs ancêtres n’avaient rien raisonné et s’ils n’avaient pas été dans la bonne direction ? (2 :170) »



Certains spécialistes affirment également que les jugements de Bukhari sur la fiabilité des traditions prophétiques sont infaillibles. Les rédactrices de l’étude rappellent à ce titre que les lettrés musulmans médiévaux, dont Boukhari, ont développé des méthodes rigoureuses de sélection des hadiths afin de les évaluer et de les identifier. Leur travail monumental démontre sans conteste de l’érudition remarquable et de la pensée critique dont ils ont fait preuve. Boukhari en particulier était très scrupuleux, notamment sur la cohérence interne des chaînes de transmission, se souciant particulièrement de la véracité et de la fiabilité de chaque transmetteur. Alors qu’Abou Dawoud, par exemple, se satisfaisait des transmetteurs tant qu’ils n’étaient pas universellement condamnés.

Cependant, selon le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes, il serait incorrect de prétendre qu’il n’y a aucune erreur parmi les milliers de hadiths recueillis par Boukhari. Pour ce Conseil, il ne faut en aucun cas parer ces hommes d’une perfection quasi-divine. Boukhari qui était avant tout un être humain, pouvait se tromper. Contrairement à nos théologiens modernes, rappelons que les musulmans médiévaux n’avaient d’ailleurs aucun scrupule à remettre en question certains des hadiths collectés par Boukhari.

Une autre objection couramment avancée repose sur un hadith affirmant que les femmes ne peuvent pas être imam pour des hommes8. Ce hadith qui a déjà été étudié par les lettrés musulmans fut rejeté par ces derniers. Sa chaîne de transmission contient ‘Abdullah ibn Muhammad al-Tamimi qui est considéré comme peu fiable et comme inventeur de hadith9. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Mouslim n’accepte généralement pas les hadiths qu’il rapporte, d’autant plus que dans ce cas précis, il existe une tradition prophétique fiable confirmant que le prophète a autorisé l’imamat des femmes dans la prière en commun avec des hommes.

On prétend également que la position de Tabari sur la possibilité des femmes d’être imam durant une prière en commun est un cas isolé. Cela est faux ! Bien que Tabari fut Shafi’ite, il développa une école d’interprétation (madhhab) distincte, à laquelle ont adhéré de nombreux lettrés musulmans de l’époque. De même Isma’il ibn Yahya al-Muzani (m.264) et Abu Thawr Ibrahim ibn Khalid ibn Abi al-Yaman al-Kalbi (m.240) tous deux Shafi’ite et qui développèrent leur propre école d’interprétation avec des adhérents dans diverses parties du monde islamique. L’école d’interprétation Zahirite était aussi une école respectée avec beaucoup d’adhérents. Historiquement, il existe au moins quatre écoles d’interprétation sunnites qui ont permis aux femmes de guider des hommes au cours de la prière.

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Il est étonnant qu’à une époque connue pour sa misogynie, l’imamat des femmes était discuté librement à l’intérieur de l’Islam et soutenu par de nombreux lettrés. Alors qu’actuellement, on ne cesse de faire la promotion des droits de l’Homme, l’imamat de la femme se heurte à une grande résistance au sein de la communauté musulmane.

Une autre objection affirme que les quatre écoles « orthodoxes » d’interprétation sunnite interdisent à la femme de guider les hommes au cours de la prière, prouvant donc qu il y a un consensus de la majorité à ce sujet.

Pour les rédactrices du rapport, il convient de distinguer entre consensus et majorité. En effet aucune des quatre écoles ne considère le consensus comme étant la majorité, mais plutôt comme l’accord de tous les individus au sein d’un groupe précis. Par exemple le Shafi’ite Abu Hamid al-Ghazali, le comprends comme l’agrément des lettrés qualifiés de tout temps. Malik, quant à lui, considère que le consensus des gens de Médine, le fameux Zahirite Ibn Hazm et le Hanbalite Ibn Taymiyya se limitent au consensus des Califes bien guidés ou de la première génération de musulmans. Shafi’i le conçoit comme étant le consensus de la nation musulmane toute entière, alors que le Mu’tazilite ‘Abd al-Jabbar exclue les groupes qui refusent l’autorité du consensus. Quelle que soit, la manière dont on le considère, il n’y a pas de consensus sur l’interdiction des femmes à présider la prière en commun.

A court d’arguments « islamiques », certains ont avancé que ceux ou celles qui souhaitent autoriser l’imamat de la femme tombent dans le piège des féministes occidentales. Les rédactrices du rapport répondent que dès lors qu’une musulmane réclame les droits accordés par sa religion en souhaitant la débarrasser du poids de la tradition (tout en restant fidèle aux sources), elle est aussitôt considérée comme « occidentale » ou « féministe » (dans le sens péjoratif du terme) comme si l’Islam était synonyme d’oppression des femmes.

D’autre part, tout en reconnaissant et en respectant le travail des féministes occidentales, les arguments utilisés pour justifier l’imamat de la femme sont tous fondés sur le Coran et sur la tradition prophétique. Selon elles, il est temps que les Musulman-e-s réalisent que l’Islam, et pas seulement le « féminisme occidentale », confère des droits aux femmes et les incite à les revendiquer.


Le Coran fournit d’ailleurs l’exemple de cette revendication féministe en évoquant cette femme qui discuta en personne avec le prophète en vue d’obtenir justice. Il l’écouta attentivement afin de trouver la solution avec elle. Dieu l’a entendu et lui a même répondu (Coran 58 :1-6).

D’autres objections concernent aussi le fait que ceux ou celles qui défendent l’imamat de la femme n’ont pas la compétence requise pour édicter un tel avis, qui relève avant tout du domaine des ulémas que les Musulmans se doivent de suivre. Pour les partisans de l’imamat de la femme, cette assertion va à l’encontre même du credo Islamique qui stipule clairement en de nombreux endroits du texte coranique que seul Dieu possède l’autorité religieuse.

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Dis : "Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions que Dieu, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point parmi nous des autorités religieuses (arbab) en dehors de Dieu". Puis, s’ils tournent le dos, dites : "Soyez témoins que nous, nous sommes soumis". (Coran 3 :64)



En Islam l’autorité religieuse (et particulièrement l’autorité « productrice » de la loi religieuse) appartient à Dieu et à Lui seul. Elle ne peut être déléguée à des êtres humains, quelle que soit leur éducation. Si le Coran et la tradition prophétique n’interdisent pas spécifiquement une « chose », elle ne peut l’être par des être humains qui malgré toutes leurs qualités restent faillibles par nature.

Les opposants à l’imamat de la femme avancent également que la prière de la femme devant des hommes est une fitnah, c’est-à-dire une incitation au péché. Ils mentionnent un hadith dans lequel le Prophète aurait dit que les femmes constituaient la plus grande tentation (fitnah) dans la vie d’un homme.

Le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes fournit l’existence d’une étude, démontrant de façon explicite, que ce hadith n’est pas fiable10. De plus, dans les nombreuses occurrences coraniques relatives à la fitnah et ses dérivés, aucune ne s’applique aux femmes. Dans le Coran, parmi les éléments susceptibles de mener à la fitnah, on trouve la richesse et les enfants (64 :15), les deux anges Harut et Marut (2 :102), le nombre des anges (74 :31), les visions (17 :60) ; les personnes persécutant les Musulmans (85 :10), un chameau (54 :27), et même Dieu (29 :2). La Fitnah y est dépeinte comme une sorte de test pour la foi, que tous doivent subir (29 :2), mais il n’ est pas fait mention de la femme comme objet de fitnah.


Le Prophète reconnaît bien sûr l’attirance que peut avoir un homme pour une femme. Mais cette dernière n’a pas à en subir les conséquences. En aucune manière le Prophète a recommandé la ségrégation des sexes. Bien au contraire, les solutions proposées dans ce cas par le Prophète débouchent toutes vers la notion de bien. La « fitnah » ou « l’attractivité » des femmes n’étant alors plus négative, car elles mènent au mariage, aux relations conjugales ou au jeûne11.


Le rapport du Conseil Canadien des Femmes Musulmanes conclut que rien n’empêche une femme d’être imam lors de la prière en commun et/ou de prononcer le sermon de la prière du vendredi ou de l’Aïd. Il rappelle que l’autorité suprême en Islam, n’est incarnée ni par les « savants » religieux (qui sont de nos jours et pour la plupart des hommes), ni par les traditions héritées de nos aînés, mais par Dieu, l’Unique.

Cela ne signifie pas évidemment que nos aînés et la plupart des savants étaient des ignorants et des misogynes (bien au contraire beaucoup d’entre eux étaient des personnages particulièrement brillants). Ils demeurent cependant des êtres humains susceptibles de se tromper. Seul Dieu est parfait et Lui seul ne fait jamais d’erreurs.

Il convient impérativement de ne plus continuer à maintenir les femmes à l’écart des postes stratégiques (aussi bien politiques que religieux). Nous devons admettre que nous ne serons pas jugés sur l’action de nos aînés, mais sur les nôtres. A nous donc de prendre nos responsabilités devant Dieu.

Finalement le rapport se conclut sur ces mots du Coran : "En vérité, Dieu ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les (individus qui le composent) ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes." (Coran 13:11)

Source : http://www.muslimwakeup.com/
events/archives/2005/03/friday_prayer_l.php
 
Je pense que c'est important de multiplier les sources afin de se pouvoir établir sa propre réflexion ;)

on ne peut jamais mulitiplier les sources car il existe une unique source dans l'islam c'est le Coran et la Sunna, par contre les avis sont multiples ..!

pour éviter le débats qu'il soit stérile il faut éviter comme l'a dit notre frére AbuNasser tout copier/coler sans verifications de sources..

bref: ce qui interssant ici c'est pas pas les copier coler maratonique , mais des preuves solides ou bien de Coran ou bien de Sunna !

pour le moment dans tous les textes que bcp des bladiautes (ttes) qui sont pour que une femme soit un immame je n'est trouvé aucaine preuve solides de Coran ou de sunnah !
 
on ne peut jamais mulitiplier les sources car il existe une unique source dans l'islam c'est le Coran et la Sunna, par contre les avis sont multiples ..!

pour éviter le débats qu'il soit stérile il faut éviter comme l'a dit notre frére AbuNasser tout copier/coler sans verifications de sources..

bref: ce qui interssant ici c'est pas pas les copier coler maratonique , mais des preuves solides ou bien de Coran ou bien de Sunna !

pour le moment dans tous les textes que bcp des bladiautes (ttes) qui sont pour que une femme soit un immame je n'est trouvé aucaine preuve solides de Coran ou de sunnah !

salam

Oui c'est des preuves coran sounnah que quand ça t'arrange évidemment. Machallah, Allah ou akbar.
 
c'est par ce que c'est copier coller que tu dois citer la reference:D

la 1ere fois t'a citer l'avis d'un savant -si il l'etait vraiment- sur la question du ach'aarisme (si je me rappel bien) mais t'a refuser de dire le nom du savant :rolleyes: et la c'est la 2emme fois encor sans reference

tu me demande de verifier la véracité de tels propos sans donner la reference??!! Bizarre

Je ne me rappelle pas avoir cité l'avis de quelconque savant sur l'acharisme. Je n'ai pas intervenu dans le débat. Il faut arrêter de dire des choses dont on n'est pas sûr.

Je le répéte, je ne me sens pas obligé de te donner ma source. Ce que je t'ai proposé de vérifier, c'est ce que disent les savants dans le texte:

[1] Abû Dâwûd salât 500. cf. 'awn maabûd sharh sunan abî dâwûd.

[2] Cf. subul al-salâm 2/28.

[3] Cf. qawâ‘id nûrâniya Ibn Taymiya 2/78.

[4] Inçâf 2/246.

[5] Ibn Hazm, muhallâ, 3/128.



De toute façon, dans ce débat comme dans d'autres, je ne me sens obligé de défendre un courant ou un autre, la Vérité est du domaine de Dieu.
 
salam

Oui c'est des preuves coran sounnah que quand ça t'arrange évidemment. Machallah, Allah ou akbar.

wa alicoum salam,

ou lieux de m'attaquer partous dans les forums essaie de apporté une valeur ajoutés et defandre tes idées .. dans le forum islam avec des preuves de Coran et sunna !

or ceci tu n'a jamais pu le faire ! voilà pourquoi tu reagit comme ca tu aligerique à toute preuve de Coran ou Sunna qui prouve le contraire de ton envie
 
on ne peut jamais mulitiplier les sources car il existe une unique source dans l'islam c'est le Coran et la Sunna, par contre les avis sont multiples ..!

pour éviter le débats qu'il soit stérile il faut éviter comme l'a dit notre frére AbuNasser tout copier/coler sans verifications de sources..

bref: ce qui interssant ici c'est pas pas les copier coler maratonique , mais des preuves solides ou bien de Coran ou bien de Sunna !

pour le moment dans tous les textes que bcp des bladiautes (ttes) qui sont pour que une femme soit un immame je n'est trouvé aucaine preuve solides de Coran ou de sunnah !


Tu es un simple d'esprit et tu n'as surment jamais lu de livre , à part le coran.
Cela dit n'oublie pas que le prophète était pour la connaissance, la "science", pour que les musulmans réfléchissent sur la religion ...il te reste du chemin à parcourir car il n' y a que les incensés qui ont des certitudes ...:D
Je constate que seul le message de deux lignes a attiré ton attention :D

Marxilslam, j'aimerai bien avoir ton avis ... sur ce que j'ai posté biensur ;)
 
wa alicoum salam,

ou lieux de m'attaquer partous dans les forums essaie de apporté une valeur ajoutés et defandre tes idées .. dans le forum islam avec des preuves de Coran et sunna !

or ceci tu n'a jamais pu le faire ! voilà pourquoi tu reagit comme ca tu aligerique à toute preuve de Coran ou Sunna qui prouve le contraire de ton envie

Si tu prends la peine de lire ce qui a été posté , tu verras que les sources sont énoncées et qu'il y a des citations du coran et de la sunnah :D
 
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