Que signifie être musulman(ne)

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Une personne m'a posé une question différente.

Excusez moi.
Sais pas sur une réponse que tu a faite, a l'un ou a un autre, que je dit que tu est HS,

Mais bien sur tes conviction, un musulman non pratique est ma sœur, il faut que je l'aide ext
Et cette bonne moralité il l'a hériter d'où? Du créateur qu'il renie justement.

C'est similaire a un homme qui reçoit tout pour son confort d'un homme genereux et puis tire une balle dans la tête de ce dernier parce qu'il n'a plus besoin de lui.

Le muslim se différencie de l'athée par la reconnaissance envers son créateur, conscience qu'il lui doit tout et conscient que sa vrai maison est après la mort. la ou l'athé pense que tout vient de ses semblables et se préoccupe que de sa vie ici bas.

Sur le plan morale envers les hommes ils sont égaux, sur le plan de la foi c'est pas du tout le même registre.
bon on va rentre, dans débat sans fin :D

L'athée pence a mettre de coter, des sous pour ces enfant, le dit musulman, profite de ces sous en disent Allah pourvoira a tout pour mes enfant,
 
Sais pas sur une réponse que tu a faite, a l'un ou a un autre, que je dit que tu est HS,

Mais bien sur tes conviction

bon on va rentre, dans débat sans fin :D

L'athée pence a mettre de coter, des sous pour ces enfant, le dit musulman, profite de ces sous en disent Allah pourvoira a tout pour mes enfant,
J'aime les débats sans fin... Du moment que c'est avec des gens polis. Lol

Des musulmans aussi pensent a mettre de coter pour ses enfants, conscient justement que certes Allah influe dans notre parcours, comme par exemple celui qui fait qu'on dépend de la volonté d'un autre ( genre un employeur qui va oui ou non engager la personne ) mais que la réussite il l'a doit également a sa sueur, un entretien ça se prépare par exemple ou des examens ou des tests d'entrée...

Donc le musulman consciencieux sait que sa progéniture pourrait bien devoir galerer un peu avant de trouver sa place dans la société, préférant permettre a son fils ou sa fille une somme qui pourrait l'aider, la ou lui disparaîtra dans un lieu ou son argent lui servira plus a rien.

Bon mettons de coter tout ça... Pour gagner du temps, puisque t'es pas d'accord, qu'est qu'un musulman pratiquant pour toi? Je dirais même, qu'est ce qu'un musulman pour toi?
 
Le musulman n'est t il pas celui qui s'ouvre à Dieu ?
N'est ce pas celui qui accepte de prendre le chemin qui mène vers le salut de l'âme.

La question qu'un homme peut se poser est : est ce que je suis sur le chemin.
Ou alors dans quelle direction je suis orienté. Suis je dirigé vers Dieu ou vers ce monde.
 
c'est ce que dis wiki aussi: la métaphore est une figure de style fondée sur l'analogie et/ou la substitution

l'erreur fait partie de la connaissance.... pas tout a fait, tu peux la rencontrer dans ton cheminement vers la connaissance, une fois la connaissance atteinte l'erreur disparait

Pour clore cette digression linguistique: l'or n'est pas "comme" la connaissance, une pièce à deux faces dont l'une est l'erreur retranscrit la nature dialectique de celle-ci. C'est une image bien différente, en outre elle vaut ce qu'elle vaut, elle est peut-être mal choisie.

Sur le fond, je pense au contraire que l'erreur ne s'efface pas de l'itinéraire, elle est toujours portée et transportée intimement, elle est un bagage sur le chemin de la connaissance. En soi, elle est une expérience de perfectionnement. Je la conçois plus comme un référentiel, et ce qui la rend intéressante est son aspect instrumental et mobile: C'est un outil qu'on utilise sur les chemins multiples de la Vérité. Par définition une erreur oubliée est une erreur permanente. Il n'y a pas plus pesante qu'une erreur disparue. La connaissance authentique ne prétend pas annihiler l'erreur, comme entrevu plus haut je crois qu'elle se tient plutôt dans un rapport de connivence avec elle. On ne "rencontre" pas l'erreur, on la commet. Je dirais même qu'on ne fait que la réaliser mais qu'elle est présente en toute chose et donc en soi. Elle ne survient que comme une extension du Moi, ou de l'intellect s'il on préfère.

Ceci rejoint les considérations sur les origines de la réalité maléfique du point de vue islamique: Si ce qui est bien en nous est le fait d'Allah, comment considérer l'erreur (communément perçue comme un mal) autrement qu'au travers de l'influence néfaste d'une entité distincte de Lui, à savoir al shaytan? Si tout ce qui est est le fait d'Allah, je crois que l'erreur ne doit pas être appréhendée comme l'ennemie de la connaissance mais l'expression même de son déploiement progressif.
 
Pour clore cette digression linguistique: l'or n'est pas "comme" la connaissance, une pièce à deux faces dont l'une est l'erreur retranscrit la nature dialectique de celle-ci. C'est une image bien différente, en outre elle vaut ce qu'elle vaut, elle est peut-être mal choisie.

Sur le fond, je pense au contraire que l'erreur ne s'efface pas de l'itinéraire, elle est toujours portée et transportée intimement, elle est un bagage sur le chemin de la connaissance. En soi, elle est une expérience de perfectionnement. Je la conçois plus comme un référentiel, et ce qui la rend intéressante est son aspect instrumental et mobile: C'est un outil qu'on utilise sur les chemins multiples de la Vérité. Par définition une erreur oubliée est une erreur permanente. Il n'y a pas plus pesante qu'une erreur disparue. La connaissance authentique ne prétend pas annihiler l'erreur, comme entrevu plus haut je crois qu'elle se tient plutôt dans un rapport de connivence avec elle. On ne "rencontre" pas l'erreur, on la commet. Je dirais même qu'on ne fait que la réaliser mais qu'elle est présente en toute chose et donc en soi. Elle ne survient que comme une extension du Moi, ou de l'intellect s'il on préfère.

Ceci rejoint les considérations sur les origines de la réalité maléfique du point de vue islamique: Si ce qui est bien en nous est le fait d'Allah, comment considérer l'erreur (communément perçue comme un mal) autrement qu'au travers de l'influence néfaste d'une entité distincte de Lui, à savoir al shaytan? Si tout ce qui est est le fait d'Allah, je crois que l'erreur ne doit pas être appréhendée comme l'ennemie de la connaissance mais l'expression même de son déploiement progressif.
la connaissance nous extirpe de l'ignorance (influence néfaste, chaytane) et nous évite les erreurs
 
Vous ne pensez pas que, si nos actes étaient vue comme des choix, on en serait plus responsable au lieu de les voir sous l'angle de l'influence et du chaytane?
 
la connaissance nous extirpe de l'ignorance (influence néfaste, chaytane) et nous évite les erreurs

L'erreur qui se détourne d'elle-même est un avatar de l'ignorance.
La connaissance, en tant que voie, consiste à toujours faire face à elles plutôt que les éviter.

Alors bien-sûr "faire face" ne signifie pas nécessairement "commettre". A mon sens faire face c'est pénétrer. Pénétrer le sens de l'erreur pour la traverser. On oublie souvent que la connaissance est un horizon en deçà duquel se trouve la compréhension.
 
Vous ne pensez pas que, si nos actes étaient vue comme des choix, on en serait plus responsable au lieu de les voir sous l'angle de l'influence et du chaytane?

Je le pense. Mais comme évoqué précédemment si shaytan insuffle en nous le Mal comme Dieu insuffle le Bien, alors nos choix sont nécessairement une tension spirituelle mais aussi individuelle entre deux forces ambivalentes: La base du principe de responsabilité se situe alors dans l'usage du libre-arbitre, c'est-à-dire notre aptitude à vivre et faire le Bien ou le Mal, à servir Allah ou shaytan. En Islam la prédestination du Bien et du Mal n'est en aucun cas une justification des actes du musulman.

Tout ça est un peu manichéen mais il s'agit de précautionneuses spéculations.
 
L'erreur qui se détourne d'elle-même est un avatar de l'ignorance.
La connaissance, en tant que voie, consiste à toujours faire face à elles plutôt que les éviter.

Alors bien-sûr "faire face" ne signifie pas nécessairement "commettre". A mon sens faire face c'est pénétrer. Pénétrer le sens de l'erreur pour la traverser. On oublie souvent que la connaissance est un horizon en deçà duquel se trouve la compréhension.
La connaissance est inaccessible on ne peut même pas en discuter sans être dans l'erreur.......... il n'y a que Allah (swt) qui soit omniscient
on a par contre accès a certaines connaissances qui empêchent de commettre des erreurs..... pourtant une erreur est aussi une connaissance en quelque sorte.... tout ca ne peut se faire sans compréhension et pour comprendre faut tout connaitre.... et comme on ne connait pas tout.....

en fait t'as raison
 
La connaissance est inaccessible on ne peut même pas en discuter sans être dans l'erreur.......... il n'y a que Allah (swt) qui soit omniscient

A mon avis c'est ce doux dilemme qui exprime avec le plus d'acuité la Bonté du divin. Al-Karīm se manifeste dans la possibilité qui est donnée à sa créature de rejoindre son Créateur.

Il n'existe pas de concept islamique de finalité spirituelle et vitale autre qu'Allah comme dans le bouddhisme où le nirvana décrit le moment de cette fusion terminale ou le moksha des hindouistes, même chez les soufis l'extase et l'illumination qui s'en suit n'est pas son équivalent. Cette voie a plus en commun avec l'harmonie dans la mystique taoïste.

C'est la vie elle-même, en chacun de ses points de conscience qui est cette rencontre possible.

Un possible inaccessible et c'est ce qui fait la perfection de ce Don absolu qu'est le libre-arbitre.
 
Dernière édition:
Je le pense. Mais comme évoqué précédemment si shaytan insuffle en nous le Mal comme Dieu insuffle le Bien, alors nos choix sont nécessairement une tension spirituelle mais aussi individuelle entre deux forces ambivalentes: La base du principe de responsabilité se situe alors dans l'usage du libre-arbitre, c'est-à-dire notre aptitude à vivre et faire le Bien ou le Mal, à servir Allah ou shaytan. En Islam la prédestination du Bien et du Mal n'est en aucun cas une justification des actes du musulman.

Tout ça est un peu manichéen mais il s'agit de précautionneuses spéculations.

En général on justifie le mal par la tentation du diable et le manque en bien par la volonté de Dieu...
 
En général on justifie le mal par la tentation du diable et le manque en bien par la volonté de Dieu...

C'est vrai mais c'est faire violence aux concepts islamiques tels qu'ils prennent place dans l'épistémologie monothéiste. Car quels pourraient bien être le sens et l'utilité d'un libre-arbitre humain sous contrôle de deux puissances supérieures et extrinsèques?

Ce discours qui tend à imputer à Dieu ou au Diable la paternité des actes des hommes me fait penser aux prévenus qui plaident ultimement la folie dans l'espoir d'une porte de sortie juridique.

Rousseau parlait déjà très bien de cette tendance humaine au réductionnisme et à la déresponsabilisation dans sa controverse avec Voltaire sur l'origine du tremblement de terre de Lisbonne.
 
A mon avis c'est ce doux dilemme qui exprime avec le plus d'acuité la Bonté du divin. Al-Karīm se manifeste dans la possibilité qui est donnée à sa créature de rejoindre son Créateur.

Il n'existe pas de concept islamique de finalité spirituelle et vitale autre qu'Allah comme dans le bouddhisme où le nirvana décrit le moment de cette fusion terminale ou le moksha des hindouistes, même chez les soufis l'extase et l'illumination qui s'en suit n'est pas son équivalent. Cette voie a plus en commun avec l'harmonie dans la mystique taoïste.

C'est la vie elle-même, en chacun de ses points de conscience qui est cette rencontre possible.

Un possible inaccessible et c'est ce qui fait la perfection de ce Don absolu qu'est le libre-arbitre.
se rapprocher de son créateur en cherchant à le "connaitre" (à travers sa création) c'est le but ultime.....
 
Pour que l'imparfait puisse se rapprocher du parfait, il faut qu'il cherche à être moins imparfait... c'est chercher à faire moins de bêtises et non seulement à les justifier....
 
Il y a un nouvel islam qui surgit, c'est l'islam des non pratiquants.
Le monde musulman est influencé par la culture occidentale athée. Une partie des musulmans se disent musulmans tout en vivant comme les occidentaux : alcool, fornication....
On se dirige vers une société mondiale standardisée dans laquelle les chrétiens et les musulmans ne se différencient que par leurs étiquette alors qu'il mènent la même vie.
 
Et si les pays occidentaux étaient plus musulmans que les pays musulmans.
Les pays musulmans sont musulmans avec la bouche et quelquefois avec le rituel.
Alors que les pays occidentaux sont musulmans selon les œuvres. La zakat existe dans les pays de l'occident (RMI, soins gratuits, allocations familiales...) mais n'existe pas dans les pays musulmans. Sans compter la justice entre les hommes, les droits de l'homme....Les occidentaux acceptent les étrangers chez eux malgré les fait qu'ils ont une religion et une culture différente et malgré le fait qu'il se font insulter de mécréants.
 
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