Questionnement à propos du youtubeur Ismail Mounir

Bonsoir à vous,

1) Le Coran est un livre qui se décline en plusieurs lectures c'est ce que tu appelles les dimensions.
Ces lectures ne sont pas une preuve de l'altération du Coran, elles lui sont consubstantielles.

2) Une transmission défaillante (involontaire ou non) du Coran pour un musulman est impossible:
- un verset nous dit qu'Allah a fait descendre le Coran et que c'est à Lui qu'incombe sa préservation.

Un Coran non préservé, démentirait le Coran lui même.

Bonjour,

1) Je prétends que ces lectures n'ont pas été parfaitement transmises.

2) S'appuyer sur le Coran pour établir l'authenticité du Coran est une pétition de principe. Cela peut paraître convaincant à un interlocuteur musulman, puisqu'il présuppose déjà que le Coran dit vrai ; mais cela ne sera pas décisif pour un non-musulman - et cela ne l'est pas plus pour moi, qui aborde la transmission du Coran d'un point de vue historique. J'ajoute que quiconque lisant le verset en question, celui auquel vous faites allusion, j'ajoute que quiconque le lit n'arrivera pas nécessairement à la conclusion que le Coran est préservé à la lettre. Cela est du ressort de l'interprétation, pas du texte.
 
Personne ne saura jamais alors pourquoi les dire?
L'histoire islamique rapporte des événements dont on a pas été des témoins, pourtant des événeents se sont bien produits avec des versions différentes. Ils diront que Othman a bien été assassiné et que son successeur a été Ali (par défaut) et ils diront aussi que la raison principale a été telle ou telle autre.

Or, ce que nous connaissons est rapporté dans les livres, selon une orientation voulue dès le départ. Cela signifie que les zones d'ombres ne seront pas forcement mises en lumière et que la version officielle comme dans n'importe quelle version ne refletera jamais la vérité telle qu'elle est vraiment. A partir de là la supposition peut ouvrir des nouvelles voies de refléxion et de recherche.
 
siPourquoi tu coupes ma citation. Juste avant il y avait: "Je n'ai pas dit que le message s'adressait uniquement à ce qui pouvaient l'interpréter, relis tu verras."
Ce qui est important c'est le fond et non pas forcement la forme. La question est celle de savoir ce qu'il veut transmettre, et si le contenu sera utile ou pas.
 
Bonjour,

1) Je prétends que ces lectures n'ont pas été parfaitement transmises.

2) S'appuyer sur le Coran pour établir l'authenticité du Coran est une pétition de principe. Cela peut paraître convaincant à un interlocuteur musulman, puisqu'il présuppose déjà que le Coran dit vrai ; mais cela ne sera pas décisif pour un non-musulman - et cela ne l'est pas plus pour moi, qui aborde la transmission du Coran d'un point de vue historique. J'ajoute que quiconque lisant le verset en question, celui auquel vous faites allusion, j'ajoute que quiconque le lit n'arrivera pas nécessairement à la conclusion que le Coran est préservé à la lettre. Cela est du ressort de l'interprétation, pas du texte.
Comme cela a été dit dans ce topic, le Coran c'est une question de foi. Soit ça te parle, soit ça ne te parle pas.
 
Bonjour,

1) Je prétends que ces lectures n'ont pas été parfaitement transmises.

2) S'appuyer sur le Coran pour établir l'authenticité du Coran est une pétition de principe. Cela peut paraître convaincant à un interlocuteur musulman, puisqu'il présuppose déjà que le Coran dit vrai ; mais cela ne sera pas décisif pour un non-musulman - et cela ne l'est pas plus pour moi, qui aborde la transmission du Coran d'un point de vue historique. J'ajoute que quiconque lisant le verset en question, celui auquel vous faites allusion, j'ajoute que quiconque le lit n'arrivera pas nécessairement à la conclusion que le Coran est préservé à la lettre. Cela est du ressort de l'interprétation, pas du texte.
1) La première partie de votre réponse est une prétention qui est pour moi infondée. Un livre est l'œuvre de son auteur jusqu'à ce que l'on puisse prouver le contraire. Il vous incombe la preuve de nous prouver où est l'imperfection. Merci

2) Votre deuxième partie m'étonne beaucoup, car si vous revenez à votre question (de mémoire je n'arrive pas à retrouver votre message) vous m'avez demandé en quoi cela pose un problème à ma foi que la transmission ne soit pas parfaite. Donc je vous ai répondu par rapport à ma foi.
Posez moi une question d'ordre historique et vous aurez la réponse qui convient.

Bien cordialement
 
Et si à cause de son niveau il comprend les choses de travers puis il les transmet, comment ça se passe?
Ecoute ce que tu dis est valable aussi pour les savants qui ont un certain degré de connaissances. On dit que si un savant dans sa refléxion ne se trompe pas alors il aura une double récompense, mais s'il se trompe en aura une. Or, il est recompensé pour l'effort de refléxion, mais sera puni si en s'étant trompé aura porté préjudice à ceux qui l'auront suivi.
 
1) La première partie de votre réponse est une prétention qui est pour moi infondée. Un livre est l'œuvre de son auteur jusqu'à ce que l'on puisse prouver le contraire. Il vous incombe la preuve de nous prouver où est l'imperfection. Merci
Je crois que cet argument est bon car effectivement personne n'a su apporter une preuve évidente de l'auteur du Coran, donc tout le monde peut au moins témoigner de son côté mystérieux (musulman ou non).
Mais dire que l'auteur est Allah n'est vraiment pas évident, en première lecture on pense plus naturellement que l'auteur est Mohamed (ou quelqu'un autre) car Allah est a la troisième personne le plus souvent. Donc c'est comme si plusieurs auteurs se confondent en permanence et c'est très troublant à la lecture. Donc la question que j'ai c'est est ce que c'est écrit dans le Coran que Allah est l'auteur de chaque mot de chaque sourate , ou bien est ce que cela vient d'une interprétation plus tardive ?
 
Je crois que cet argument est bon car effectivement personne n'a su apporter une preuve évidente de l'auteur du Coran, donc tout le monde peut au moins témoigner de son côté mystérieux (musulman ou non).
Mais dire que l'auteur est Allah n'est vraiment pas évident, en première lecture on pense plus naturellement que l'auteur est Mohamed (ou quelqu'un autre) car Allah est a la troisième personne le plus souvent. Donc c'est comme si plusieurs auteurs se confondent en permanence et c'est très troublant à la lecture. Donc la question que j'ai c'est est ce que c'est écrit dans le Coran que Allah est l'auteur de chaque mot de chaque sourate , ou bien est ce que cela vient d'une interprétation plus tardive ?
Le style du Coran est unique.

En vérité c' est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c' est Nous qui en sommes gardien. (Coran, 15 : 9).

Le NOUS c'est le JE (Allah).
 
Le style du Coran est unique.

En vérité c' est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c' est Nous qui en sommes gardien. (Coran, 15 : 9).

Le NOUS c'est le JE (Allah).
C'est vrai que le style du Coran est unique. L'ancien testament et le nouveau testament sont uniques aussi dans leurs styles. Le problème c'est que les 3 livres ont un style très différent !

Oui, ce verset est clair et le Nous fait bien penser que Allah est l'auteur .
En revanche dans beaucoup d'autres versets l'auteur est moins clair
 
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1) La première partie de votre réponse est une prétention qui est pour moi infondée. Un livre est l'œuvre de son auteur jusqu'à ce que l'on puisse prouver le contraire. Il vous incombe la preuve de nous prouver où est l'imperfection. Merci

2) Votre deuxième partie m'étonne beaucoup, car si vous revenez à votre question (de mémoire je n'arrive pas à retrouver votre message) vous m'avez demandé en quoi cela pose un problème à ma foi que la transmission ne soit pas parfaite. Donc je vous ai répondu par rapport à ma foi.
Posez moi une question d'ordre historique et vous aurez la réponse qui convient.

Bien cordialement

1) Une simple lecture des ouvrages classiques, et notamment d'Ibn Mujāhid, montre que des erreurs ont pu se glisser dans l'acte même de transmission. Celles-ci prouvent à leur tour que les lectures ont été transmises par des hommes comme les autres - c'est-à-dire, sujets à l'erreur, donc, à l'oubli, au doute, au changement. L'une des conséquences de cette imperfection (toute humaine) est l'impossibilité de déterminer la lecture de tel ou tel lecteur parmi les Dix ; car, dans bien des cas, leurs transmetteurs ne s'accordent pas entre eux.

2) Vous avez raison. Je voulais simplement signifier que votre croyance repose sur l'exégèse (ou la tradition) plus que sur le texte.
 
C'est vrai que le style du Coran est unique. L'ancien testament et le nouveau testament sont uniques aussi dans leurs styles. Le problème c'est que les 3 livres ont un style très différent !

Oui, ce verset est clair et le Nous fait bien penser que Allah est l'auteur .
En revanche dans beaucoup d'autres versets l'auteur est moins clair
Le NOUS cela peut être Allah, parfois le "nous" c'est les anges qui parlaient, mais en aucun cas une pluralité concernant le Créateur qui LUI est UNIQUE.
 
Le NOUS cela peut être Allah, parfois le "nous" c'est les anges qui parlaient, mais en aucun cas une pluralité concernant le Créateur qui LUI est UNIQUE.
Cela semble logique d'employer le Nous a titre de nous de majesté. Les versets qui interrogent sont plutôt ceux ou Allah est désigné a la troisième personne
 
Ecoute ce que tu dis est valable aussi pour les savants qui ont un certain degré de connaissances. On dit que si un savant dans sa refléxion ne se trompe pas alors il aura une double récompense, mais s'il se trompe en aura une. Or, il est recompensé pour l'effort de refléxion, mais sera puni si en s'étant trompé aura porté préjudice à ceux qui l'auront suivi.
C'est valable pour tout le monde dans tous les domaines.
Une personne compétente qui se trompe ce n'est pas la même chose qu'une personne incompétente qui fait n'importe quoi.

Une personne qui maîtrise l'arabe et fait une erreur c'est humain. Mais une personne qui a un niveau faible alors qu'elle fasse des choses DE SON NIVEAU et si elle se trompe alors l'erreur est humaine. Mais si elle s'attaque à des choses qu'elle ne comprend pas, cela devient un carnage.

Pour conclure, quelqu'un de compétent qui fait une erreur c'est humain, en revanche quelqu'un d'incompétent on lui demande d'étudier, une fois qu'il aura le niveau et qu'il se trompe dans certaines questions relevant de ses compétences alors l'erreur est humaine.
 
Quand dans un verset Allah dit : "DIS" c'est Allah qui dit au Messager de répeter ce qu'Allah veut qu'il dise.
Oui, mais dans certains versets même l'occurrence 'Dis' n'apparaît pas 🤷
Ex sourate 11 verset 2
"N'adorez qu'Allah. Moi, je suis pour vous, de Sa part, un avertisseur et un annonciateur."
 
Oui, mais dans certains versets même l'occurrence 'Dis' n'apparaît pas 🤷
Ex sourate 11 verset 2
"N'adorez qu'Allah. Moi, je suis pour vous, de Sa part, un avertisseur et un annonciateur."
Même sans la formule "dis", le verset est clair. On remarque que c'est le Messager qui parle certes, mais il ne fait que répéter ce qu'Allah veut qu'il dise dans le Coran. Le Coran est le fruit de la Parole divine.
 
1) Une simple lecture des ouvrages classiques, et notamment d'Ibn Mujāhid, montre que des erreurs ont pu se glisser dans l'acte même de transmission. Celles-ci prouvent à leur tour que les lectures ont été transmises par des hommes comme les autres - c'est-à-dire, sujets à l'erreur, donc, à l'oubli, au doute, au changement. L'une des conséquences de cette imperfection (toute humaine) est l'impossibilité de déterminer la lecture de tel ou tel lecteur parmi les Dix ; car, dans bien des cas, leurs transmetteurs ne s'accordent pas entre eux.

2) Vous avez raison. Je voulais simplement signifier que votre croyance repose sur l'exégèse (ou la tradition) plus que sur le texte.
1) Soyons bien précis afin de ne laisser place à aucune ambiguïté.

Oui les hommes sont faillibles, oui ils peuvent faire des erreurs, oui ils peuvent oublier. C'est inhérent à la nature humain, c'est comme cela que Allah nous a créée.

Par contre il existe des moyens de contrôle qui permettent de s'assurer de l'authenticité d'une information. C'est le travail qu'à fait Ibn Moujahid ainsi que ses paires.

Pour valider une lecture 3 éléments ont été vérifiés:

1- Le Coran récité est conforme à la langue arabe.

2- Le Coran récité est compatible avec la version écrite.

3- Le Coran récité a une chaîne de transmission dite "notoire".

Même les lectures qui respectent les deux premières conditions mais qui ne sont pas rapportées de manière notoire sont rejetées et sont qualifiées de marginales, elles sont totalement rejetées pas les musulmans.

Pour être très concret, prenons un exemple, une trentaine de personnes tiennent une information de A, chacune transmet l'information à un groupe, chaque personne de ce même groupe la transmet à un autre groupe etc ... Finalement les trois cent récitations finales sont identiques. Ils est impossibles que des centaines de personnes, à des époques différentes, souvent ne se connaissant pas se trompent de la même manière sur plus de 6000 versets.

2) Ma croyance repose sur les textes, selon ce qu'ils signifient en langue arabe claire. Sauf cas rares, la croyance ne relève pas du tout de l'exégèse.
 
1) Soyons bien précis afin de ne laisser place à aucune ambiguïté.

Oui les hommes sont faillibles, oui ils peuvent faire des erreurs, oui ils peuvent oublier. C'est inhérent à la nature humain, c'est comme cela que Allah nous a créée.

Par contre il existe des moyens de contrôle qui permettent de s'assurer de l'authenticité d'une information. C'est le travail qu'à fait Ibn Moujahid ainsi que ses paires.

Pour valider une lecture 3 éléments ont été vérifiés:

1- Le Coran récité est conforme à la langue arabe.

2- Le Coran récité est compatible avec la version écrite.

3- Le Coran récité a une chaîne de transmission dite "notoire".

Même les lectures qui respectent les deux premières conditions mais qui ne sont pas rapportées de manière notoire sont rejetées et sont qualifiées de marginales, elles sont totalement rejetées pas les musulmans.

Pour être très concret, prenons un exemple, une trentaine de personnes tiennent une information de A, chacune transmet l'information à un groupe, chaque personne de ce même groupe la transmet à un autre groupe etc ... Finalement les trois cent récitations finales sont identiques. Ils est impossibles que des centaines de personnes, à des époques différentes, souvent ne se connaissant pas se trompent de la même manière sur plus de 6000 versets.

2) Ma croyance repose sur les textes, selon ce qu'ils signifient en langue arabe claire. Sauf cas rares, la croyance ne relève pas du tout de l'exégèse.

1) Je vais prendre un exemple sur lequel je me suis déjà penché pour que mon propos soit clair. En 3, 184, les deux transmetteurs d'Ibn ʿĀmir ne s'accordent pas pour rendre la lecture de leur maître : Ibn Dhakwān lit avec deux bi, Hishām avec trois. Tous deux ont appris, récitent et transmettent la lecture d'Ibn ʿĀmir et tous deux se contredisent. C'est là un fait qui, sans être isolé, requiert une explication. Pour compliquer la chose, il faut encore ajouter qu'au début du Xe siècle, Ibn Mujāhid ignore tout de ces divergences. A propos de ce verset, il ne connaît qu'une seule leçon attribuée à Ibn ʿĀmir : celle avec deux bi. Il précise d'ailleurs que c'est ainsi que cela est écrit dans les manuscrits de Syrie, d'où Ibn ʿĀmir, lecteur damascain, est originaire. Alors je vous pose la question : si Ibn Mujāhid ne connaît pas cette divergence, quand est-elle apparue et à quoi est-elle due ?

2) En tant que tel, il n'y a rien dans le Coran qui affirme que celui-ci est, a été et sera préservé à la lettre. C'est ce que je voulais dire.
 
Pour être très concret, prenons un exemple, une trentaine de personnes tiennent une information de A, chacune transmet l'information à un groupe, chaque personne de ce même groupe la transmet à un autre groupe etc ... Finalement les trois cent récitations finales sont identiques. Ils est impossibles que des centaines de personnes, à des époques différentes, souvent ne se connaissant pas se trompent de la même manière sur plus de 6000 versets.
Je suis tout à fait d'accord avec toi concernant le Coran, mais concernant les hadiths ce n'est pas la même chose du tout.
 
Je suis tout à fait d'accord avec toi concernant le Coran, mais concernant les hadiths ce n'est pas la même chose du tout.
C'est normal les ahadith tu ne peux pas les tordres comme tu veux
Et ils ne vont bien évidemment pas dans le sens de tes passions donc le plus simple étant de les rejetter
 
C'est normal les ahadith tu ne peux pas les tordres comme tu veux
Et ils ne vont bien évidemment pas dans le sens de tes passions donc le plus simple étant de les rejetter
Avant de débiter des bétises lis. Le Coran ainsi que sa protection n'est pas semblable aux hadiths dont des centaines de milliers ont été forgés de toute pièce et inventés pour différentes raisons. Explique moi pourquoi le Coran a été rapporté à la lettre tandis que ce n'est pas le cas des hadiths ? Pourquoi pour la compilation du Coran il a fallu au moins deux témoins alors que ce n'est pas le cas pour les hadiths ? Tout simplement parce que le Coran est bien la fruit de la Parole divine tandis que les hadiths sont le fruit de la parole humaine.
 
1) Je vais prendre un exemple sur lequel je me suis déjà penché pour que mon propos soit clair. En 3, 184, les deux transmetteurs d'Ibn ʿĀmir ne s'accordent pas pour rendre la lecture de leur maître : Ibn Dhakwān lit avec deux bi, Hishām avec trois. Tous deux ont appris, récitent et transmettent la lecture d'Ibn ʿĀmir et tous deux se contredisent. C'est là un fait qui, sans être isolé, requiert une explication. Pour compliquer la chose, il faut encore ajouter qu'au début du Xe siècle, Ibn Mujāhid ignore tout de ces divergences. A propos de ce verset, il ne connaît qu'une seule leçon attribuée à Ibn ʿĀmir : celle avec deux bi. Il précise d'ailleurs que c'est ainsi que cela est écrit dans les manuscrits de Syrie, d'où Ibn ʿĀmir, lecteur damascain, est originaire. Alors je vous pose la question : si Ibn Mujāhid ne connaît pas cette divergence, quand est-elle apparue et à quoi est-elle due ?

2) En tant que tel, il n'y a rien dans le Coran qui affirme que celui-ci est, a été et sera préservé à la lettre. C'est ce que je voulais dire.
1) Le fait que Ibn Mujahid ignore une divergence n'a aucune influence sur l'authenticité de l'information, on peut juste établir qu'il ne la connaît pas.

Le Cas de Ibn Dhakwan et Hichem n'est pas une énigme, aucun n'a jamais disqualifié la lecture de l'autre.
D'ailleurs vous pouvez multiplier ce fait par dix, car chacun des maîtres des dix lectures à deux rapporteurs. Effectivement le terminologie est importante "les 10 différentes lectures" ne signifie pas 10 lectures figées, elles ont toutes deux variantes identifiées par le nom d'un rapporteur.

Dans l'art de la lecture du Coran on dit notamment:
la variante de Dhakawan selon la lecture de ibn 'Amir.
De même nous avons les variantes de Bazzi et Kounboul selon la lecture de ibn Kathir
De même nous avons les variantes de Kaloun et Warsh selon la lecture de Nafi
Et vous pouvez faire ça pour les dix lectures.

La question des deux bi ou des trois bi est un non sens. Vous fixez sur les noms alors qu'ils sont là surtout pour l'identification et la classification, sinon il serait impossible de s'y retrouver. Revoyez les conditions citées au départ, toutes les lectures qui n'ont pas été rapportées de manière notoires ont été éliminées. Supposons que Ibn Mujahid n'est pu établir une de ces variantes, et alors? D'autres l'ont fait! (Je parle sous votre hypothèse que je n'ai pas vérifiée).

Pour ce qui est de l'origine Syrienne d'Ibn Amir et le cas des manuscrits de Syrie, quelque chose vous a échappé, car votre votre réflexion présuppose que la variante de Dhakwan ou Ibn Hicham ne respecte pas la condition de "conformité" à au moins un manuscrit du Coran et que malgré tout elle a été consignée. Ce qui est infondé, puisque les multitudes vérifications le prouvent.

Je vais tout de même faire l'effort in cha Allah de vérifier vos dire dans le livre Ibn Moujahid, et les remarques de ses paires pour investiguer sur votre citation. Bien que Moujahid (r) soit une sommité il reste un homme.
 
Je suis tout à fait d'accord avec toi concernant le Coran, mais concernant les hadiths ce n'est pas la même chose du tout.
Quand je dis que ce n'est pas la même chose, c'est qu'effectivement la manière de vérifier la fiabilité d'un hadith n'est pas aussi strict que pour celle du Coran. Mais certains hadiths, même s'ils ne sont pas très nombreux respectent en terme de fiabilité les mêmes restrictions que celle du Coran. Que fais tu de ces hadiths, tu les rejettes?
 
Assalmou alaykoum,

j'avais une question sur la plateforme IsmailMounir. Je voulais savoir dans quelle université, quel institut il a étudié. Ou alors est ce que je pourrais avoir le noms des cheikhs qui lui ont accordé une recommandation. Parce que il y a une série de vidéo qui prouve qu'il ne sait pas lire correctement le Coran, ni l'arabe avec plein d'exemple à l'appui. Cela m'a l'air vraiment inquiétant parce que dans ce cas il forme des gens alors que lui même n'a aucune formation et en plus il leur demande 897 euros! Il filme des filles sans voile pour faire sa promotion et il déforme pleins de hadiths.

Voici le lien de la première vidéo, c'était une petite introduction qui lui demandait d'arrêter sinon il dévoilerai tout. Et comme Ismail Mounir continue, il a fait plusieurs vidéos ou il montre qu'Ismail Mounir ne connait pas certaines définitions de base comme celle de la foi, qu'il ne comprend pas bien l'arabe, et qu'il ment sur ses 16 ans de formation et son séjour au Maroc... Bref, voilà le lien,

**

Barakallahoufikoum.
Qu'Allah nous préserve de l'égarement. Amine.
Alaykoum salam,

Je lui avais posé deux trois questions au lieu d'y répondre il a effacé les messages et m'a bloqué.
 
Le style du Coran est unique.

En vérité c' est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c' est Nous qui en sommes gardien. (Coran, 15 : 9).

Le NOUS c'est le JE (Allah).
C est ton interprétation " je" et peut être les auteurs du bouquin
"je " c est mettre dieu au même niveau des êtres humains
 
Avant de débiter des bétises lis. Le Coran ainsi que sa protection n'est pas semblable aux hadiths dont des centaines de milliers ont été forgés de toute pièce et inventés pour différentes raisons. Explique moi pourquoi le Coran a été rapporté à la lettre tandis que ce n'est pas le cas des hadiths ? Pourquoi pour la compilation du Coran il a fallu au moins deux témoins alors que ce n'est pas le cas pour les hadiths ? Tout simplement parce que le Coran est bien la fruit de la Parole divine tandis que les hadiths sont le fruit de la parole humaine.
je vais te le répéter encore une fois va étudier la science du hadith et reviens discuter après
tu pars dans des sujets ou tu n'as absolument aucune connaissance
 
Quand je dis que ce n'est pas la même chose, c'est qu'effectivement la manière de vérifier la fiabilité d'un hadith n'est pas aussi strict que pour celle du Coran. Mais certains hadiths, même s'ils ne sont pas très nombreux respectent en terme de fiabilité les mêmes restrictions que celle du Coran. Que fais tu de ces hadiths, tu les rejettes?
Pour le Coran il a été demandé deux témoins et pour les hadiths un seul témoin a suffit, ce qui représente un vice de procédure. On peut donc accepter un hadith ou bien le mettre de côté selon certains critères. Les compilateurs se sont bien servis de leurs propres critères pour les Sahihs, des critères personnels et ces mêmes critères différaient entre les compilateurs. Je pars du principe que si un hadith a du bon sens et qui m'apporte quelque chose de positif dans ma vie, cela n'a aucune importance de savoir si ce hadith est bien la parole du Prophète ou pas.

Il y a des phrases qui sont considérées par certains comme étant un hadith mais pas pour d'autres, comme par exemple celle-ci :

"Ni Mes Cieux, ni Ma Terre ne peuvent Me contenir, mais le Coeur de Mon serviteur pieu Me contient".

Ou celle-ci :

« J'étais un Trésor Caché et j'ai voulu être connu. Alors j'ai créé les créatures et Je Me fis connaître à elles de sorte qu’elles Me connurent.». il est rapporté dans une autre version : «Je fis leur connaissance et elles me connurent »

Ce Hadiith est réputé chez les Soufis. C’est un Hadiith Mawdoo’ et mensonger. Al-`Adjlooni a rapporté d’après Ibn Taymiyya : «Il ne s’agit pas des paroles du Prophète, Salla Allahou `Alaihi wa Sallam. Ce Hadiith n’a aucun fondement ; il n’est ni Sahih ni même faible. Cette opinion est également adoptée par Al-Zarkachi, Al-Haafez ibn Hadjar, As-Soyouti et d’autres Oulémas».

Pourtant, que ce hadith viennne one vienne pas du Prophète, est une vérité. Allah est la seule et unique REALITE ce qui veut dire qu'il n'y a que LUI et rien d'autre. C'est donc un TRESOR qui était caché, puis Il a créé l'Univers et les créature afin que ces dernières Le connaissent. Le verset ci-dessous nous donne déjà un indice de cette vérité.

"Et Je n'ai créé les djinns et les humains que pour qu'ils M'adorent. Je ne veux pas d'eux de subsistance, et Je ne veux pas qu'ils Me donnent à manger. Dieu est, Lui, [= Je suis, Moi,] Celui qui donne la subsistance, le Détenteur de la Force, l'Inébranlable" (Coran 51/56-58).

Adorer dans le sens de connaître, aimer, servir.
 
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