Trop de visibilité médiatique qu'elle n'a pas pu gérer au vu du nbr de tarés qu'il y a sur le net.
Plusieurs villes du pays ont organisé des rassemblements après le décès de la médecin, très engagée pour la vaccination contre le Covid-19. Sa mort relance les débats sur la haine en ligne.
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"Qui est responsable de la mort de Lisa-Maria Kellermayr ? Tous se renvoient la faute. L’extrême droite, alors que des néonazis sont soupçonnés d’être à l’origine des menaces de mort ? La police, qui aurait bâclé son enquête et conseillé à la victime de simplement
«faire moins parler d’elle» ? Le psychiatre auquel elle aurait, selon les médias, confié son désespoir quelques jours seulement avant de passer à l’acte ? Les médias qui ont contribué à en faire le punching-ball des antivax ? Les réseaux sociaux ? La chambre des médecins ?
Le drame remet la haine en ligne au centre des débats. Le quotidien
Der Standard rapporte ainsi un dernier entretien avec Lisa-Maria Kellermayr la veille de son décès et la cite :
«Ce qui m’arrive peut arriver à n’importe quel citoyen.» L’application spécialisée BanHate indique que 2 817 cas d’attaques en ligne lui ont été rapportés en Autriche l’année dernière. Un chiffre en hausse de 66 % par rapport à la période pré-pandémie."