Sciences et découvertes

Le bateau du pharaon et les 120 dessins
La découverte d’une centaine de dessins de bateaux près du tombeau d’un grand pharaon égyptien, Sésostris III, ajoute un peu plus à son étrangeté.

Sésostris III est surtout connu comme le premier à avoir opté pour une autre forme de tombeau que les pyramides (qui disparaîtront définitivement environ un siècle plus tard). Situé dans le centre du pays, à Abydos, sa tombe est pour la première fois entièrement souterraine, et semble annoncer celles de la Vallée des Rois, construite sur ce modèle (celles de Toutankhamon, de Ramsès II,

C’est à une soixantaine de mètres de l’enceinte de ce tombeau qu’au début du XXe siècle, un archéologue britannique avait découvert un édifice enterré.

Ce n’est qu’en 2014 que les fouilles reprennent. Une équipe d’archéologues menée par Josef Wegner, de l’université de Pennsylvanie, finit par retrouver l’endroit. Ils commencent alors à dégager l’édifice. Ils mettent alors au jour une grande salle souterraine voûtée, large d’environ quatre mètres et longue de vingt. À l’évidence, elle n’a rien d’une tombe. La construction, en briques crues enduites, est très soignée. Les briques ont la même taille et la même composition que celle de l’enceinte du tombeau de Sésostris III. Ses constructeurs l’avaient visiblement conçu pour qu’il soit totalement dissimulé sous le sable.

En mettant au jour la salle, ils constatent qu’elle est littéralement constellée de graffitis de bateaux. Il y en a 120, et encore, de grands pans de l’enduit des murs sur lequel les dessins sont gravés ont disparu. « C’est très probablement le plus grand ensemble de graffitis de bateaux de l’ancienne Égypte » indique Pierre Tallet, de l’université Paris-Sorbonne. De son propre aveu « très impressionné » en découvrant l’article, l’archéologue naval Patrice Pomey renchérit : « Cela n’a pas d’équivalent. C’est à l’évidence, un ensemble tout à fait exceptionnel de dessins, à la fois par leur nombre et leur qualité. » À première vue, il ne semble pas s’agir pas d’une décoration planifiée à l’avance, mais de dessins sans ordre immédiatement apparent. Et sans doute l’œuvre de plusieurs mains. Plusieurs types d’embarcations sont dessinés, qui vont de simples barques à des bateaux plus équipés avec mâts, voiles, gréements, cabines, roufs, gouvernails, ou encore rames et rameurs. Certains dessinateurs ont visiblement le souci du détail, alors que d’autres se bornent à esquisser coque et cabine en quelques traits.
la suiteet les photos sur http://archeo.blog.lemonde.fr/2016/11/26/le-bateau-du-pharaon-et-les-120-dessins/

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Une cité vieille de 7 000 ans vient d’être découverte en Égypte

Annoncée par le ministère des Antiquités, la récente découverte de vestiges datant de plus de 7 000 ans dans la Haute-Égypte pourrait nous en révéler plus sur la célèbre cité d’Abydos et sur son histoire.

En plus de maisons, de morceaux de poterie et d’outils en fer, le précieux trésor comprend également une nécropole datant de la période prédynastique, soit des années de transition entre le néolithique et la création d’un État au pouvoir centralisé et appartenant aux pharaons.

Quinze sépultures ont été repérées par les chercheurs, dont certaines sont plus grandes que celles des rois d’Abydos, indiquant l’importance sociale des défunts.

La découverte a été effectuée à environ 550 km au sud du Caire et à quelques mètres du temple de Séti 1er dans la cité antique

http://dailygeekshow.com/abydos-cit...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2016-11-27

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Mars : découverte d’un lac gelé presque aussi grand que la France

Découvert dans la région d’Utopia Planitia, une région tempérée de Mars, ce lac gelé pourrait être bien utile aux futurs astronautes qui se poseront sur la planète rouge…


Mars Odyssey, une sonde de la NASA, avait déjà inspecté ce lac, situé dans un ancien cratère, mais ses investigations avaient amené à conclure que le lac était sec. Grâce à son radar plus performant, elle a permis de mieux percer les secrets du sol martien et de révéler que ce lac de plus de 3 000 km de large, plus vaste que l’État du Nouveau Mexique, est en réalité constitué d’une couverture de glace de 80 à 170 m d’épaisseur.

Selon Cassie Stuurman, la glace se serait formée par accumulation de chutes de neige au cours de l’une des périodes glaciaires de Mars.

suite sur http://dailygeekshow.com/marc-lac-g...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2016-11-29

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Des scientifiques ont retrouvé une queue de dinosaure à plumes (parfaitement conservée) pour la toute première fois

Une queue de dinosaure à plumes a été retrouvée en très bon état, emprisonnée dans de l'ambre, a annoncé ce jeudi 8 décembre la revue scientifique Current Biology.


L'appendice présente toujours des os, de la chair et des plumes. Une première. Si des plumes seules ont déjà été trouvées, jamais elles n'étaient directement apparues sur la queue d'un spécimen permettant ainsi de faire un lien direct avec un animal, explique National Geographic.


D'après les experts, cet échantillon -qui mesure seulement 3,5 centimètres- est vieux de 99 millions d'années et appartient à un très jeune dinosaure de la famille des coelurosaures, entre les grands prédateurs et les oiseaux.

photo sur

http://www.huffingtonpost.fr/2016/1...de-dinosaure-a-plumes/?utm_hp_ref=fr-homepage


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Des scientifiques recréent des truffes de chiens en 3D pour détecter des engins explosifs

L'impression en 3D est en passe de révolutionner le monde. Déjà utilisée dans le domaine médical, cette technique pourrait d'ici peu être également au service des unités de détections d'engins explosifs, grâce à la reproduction des truffes de chiens aux capacités exacerbées.


Contrairement aux humains, les chiens sont en effet capables de reconnaître des odeurs imperceptibles, comme la drogue, les explosifs, ou encore le cancer. Cette particularité a inspiré les scientifiques de l'Institut américain des standards et de la technologie, qui sont parvenus à imprimer en 3D une truffe inspirée du museau d'une femelle de race "labrador retriever".


Dans une récente étude, une cohorte de de scientifiques du MIT, de l'Institut américain des standards et de la technologie et de l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) ont en effet mis en avant la particularité des séquences respiratoires du chien: à savoir, de petites inspirations et expirations très rapides, qui associés aux millions de capteurs présents sur la truffe permettent aux chiens de sentir des odeurs imperceptibles pour l'homme.


"La géométrie du nez et des narines, couplée à une direction particulière de l'air quand le chien expire, lui permet de percevoir des odeurs à de grandes distances" explique Matthew Staymates, co-auteur de l'étude, dans une interview au journal ResearchGate.


Cette découverte a permis aux scientifiques de comprendre avec précision le fonctionnement du système respiratoire de ses animaux, et de le reproduire grâce à une impression 3D.
Les auteurs de l'étude assurent ainsi que les museaux fabriqués seraient 16 fois plus performants que les détecteurs actuellement sur le marché.
De quoi donner de l'espoir dans ce projet, pour l'instant toujours en phase d'expérimentation.

image sur
http://www.huffingtonpost.fr/2016/1...d-detection-explosifs/?utm_hp_ref=fr-homepage

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Des scientifiques viennent de découvrir des vestiges mégalithiques vieux de 5 000 ans en Sicile

ur une colline, près de Gela en Sicile, un amoncellement de roches s’est révélé taillé par la main de l’Homme : un mégalithe de 7m de haut, encore dressé, continue d’accueillir le soleil levant du solstice d’hiver depuis 5 000 ans.


La formation rocheuse a été découverte le 30 novembre 2016 par une équipe d’archéologues italiens qui s’intéressaient à des bunkers datant de la Seconde Guerre mondiale. La pièce maîtresse est un mégalithe de 7m, percé d’un trou d’environ 1m de diamètre. Pour l’archéologue Giuseppe La Spina, il a tout de suite été évident qu’il s’agissait d’un « trou délibéré, fait par la main de l’homme ». Il restait à prouver que la pierre était un calendrier préhistorique servant à mesurer le passage des saisons.

L'’équipe d’archéologues s’est alors armée de drones, boussoles et caméras pour voir si le trou du mégalithe était aligné avec le soleil levant du solstice d’hiver, comme c’est le cas pour un autre monument en Sicile, près de Palerme. Giuseppe La Spina s’enthousiasme : « A 7h32, le soleil brillait à travers le trou avec une précision folle. C’était incroyable ».

Outre cette fonction temporelle, la roche était également l’objet de rituels sacrés au cours du troisième millénaire avant J.C, et fait partie d’un plus grand ensemble. A 8 mètres plus à l’est, les archéologues ont en effet mis au jour une autre pierre, qui ne tenait plus debout mais l’avait visiblement été. Elle mesure 5 mètres et n’est pas issue de la même formation géologique que la première, ce qui suggère qu’elle a été taillée puis transportée sur place.

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Des bactéries âgées de 10 000 à 60 000 ans découvertes dans une grotte mexicaine

Des scientifiques de la Nasa ont découvert des micro-organismes vivants en état latent piégés à d'intérieur de cristaux pendant 60 000 ans dans des grottes de l'Etat du Chihuahua au Mexique.
La grotte de Naïca, située dans l'Etat du Chihuahua au Mexique, est réputée pour ses cristaux géants. Elle intéresse aussi beaucoup de scientifiques. Parmi eux, une équipe de la Nasa qui vient de découvrir d'étranges microbes anciens ayant apparemment évolué pour survivre en se nourrissant de sulfite, de manganèse ou d'oxyde de cuivre, selon les explications de Penelope Boston, la responsable de l'Institut d'Astrobiologie de la Nasa dans une présentation effectuée ce week-end à la conférence de l'American association pour l'avancement de la science (AAAS) à Boston.

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Une découverte qui suscite l'espoir de découvrir des organismes capables de survivre dans des environnements extrêmes sur d'autres planètes, selon ces scientifiques. Cette chercheuse a précisé qu'il y avait une centaine de différents micro-organismes pour la plupart des bactéries qui sont restées piégées dans ces cristaux pendant des périodes allant de 10 000 à 60 000 ans. Parmi ces espèces, 90% n'avaient jamais été vues avant sur la Terre.

La grotte baptisée "enfer"
Ce système de grottes (une mine abandonnée de plomb et de zinc de 800 mètres de profondeur) se situe au-dessus d'une grande poche de magma volcanique. L'atmosphère y est très humide avec une température ambiante de 40 degrés Celsius en moyenne ce qui a conduit ces astrobiologistes à baptiser l'endroit "enfer".


Cette découverte n'a pas encore fait l'objet d'une publication dans une grande revue scientifique, car les résultats doivent encore être corroborés. Selon les scientifiques, un vaisseau spatial qui revient de la Lune ou d'une autre planète pourrait ainsi ramener sur Terre des organismes extraterrestres dangereux pour l'humanité. Ces micro-organismes vivants de l'extrême ne sont pas les plus vieux découverts à ce jour.

Différents groupes de scientifiques ont publié il y a quelques années des études sur la découverte de microbes vieux potentiellement de 500 000 ans et encore en vie qui étaient piégés dans de la glace et du sel, ce qui est plus propice à la vie.

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http://www.lexpress.fr/actualite/sc...vertes-dans-une-grotte-mexicaine_1880847.html

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Dans la semaine jai aussi entendu que des fossiles de dino qui " portaient " leurs progenitures ...,, et donc non ovipares mais mamiferes ont été decouvert
 
Science décalée : une libellule traverse l’océan pour trouver l’amour

Pantala flavescens peut parcourir 6.000 km pour trouver l’âme sœur. Cette libellule répandue dans le monde traverserait même l’océan Indien. C’est le résultat d’une analyse génétique qui a comparé des populations qui sont pourtant géographiquement éloignées.

Pour beaucoup d'animaux migrateurs, la migration saisonnière est indispensable pour accomplir leur cycle de reproduction. . Cette L'espèce est l'entité fondamentale des classifications, qui réunit les êtres vivants présentant un ensemble de caractéristiques morphologiques, anatomiques,.... Parmi les 6.000 espèces connues d'odonates, seulement 25 à 50 sont capables de migrer.

Plutôt située dans la zone intertropicale, P. flavescens se trouve aussi dans de nombreuses zones tempérées : le nord-est des États-Unis, le sud du Canada, le nord-est de la Chine. Dans un article paru dans PLOS One, des chercheurs de l'université Rutgers ont donc voulu étudier les variations génétiques de cette libellule dans le monde, en utilisant des populations d'Amérique du nord, du sud et d'Asie. Pour cela, ils ont amplifié par PCR l'Structure de l’ADN


L'analyse génétique a montré que ces populations éloignées étaient très similaires du point de vue génétique : la libellule est donc capable de traverser les continents. Des populations du Texas, de l'est du Canada, du Japon, de la Corée, l'Inde et l'Amérique du sud avaient les mêmes Principe de l'empreinte génétique


« Si le Pantala d'Amérique du Nord était seulement élevé avec le Pantala nord-américain et le japonais uniquement avec le japonais, nous verrions des résultats génétiques qui diffèrent les uns des autres », a expliqué Jessica Ware, un des auteurs de cette recherche. « Nous ne voyons pas cela. Ceci suggère le mélange des gènes à travers de vastes étendues géographiques. »

Une migration multigénérationnelle d’un continent à un autre
La migration de P. flavescens a aussi comme particularité de traverser les océans : l'insecte vole sur plus de 3.500 km au-dessus de l'océan Indien. Si la traversée des mers et des océans est courante chez des tortues de mer, des baleines, elle est beaucoup plus rare pour un insecte terrestre. La dispersion de la libellule pourrait aussi être en partie passive, utilisant les vents.

Chez les insectes, le papillon monarque est lui aussi célèbre pour ses grandes migrations : il parcourt environ 4.000 km de son habitat d'hiver au Mexique vers les États-Unis et le Canada où il passe l'été. Ces voyages se font sur plusieurs générations. La migration des Pantala est bien plus longue ; il s'agit même d'une « mission suicide » dans laquelle le retour de l'individu n'est pas possible. Elle se fait elle aussi sur plusieurs générations. Mis bout à bout, les trajets des Pantala sur plusieurs générations totaliseraient plus de 18.000 km avec des parcours individuels de 6.000 km, notamment entre le nord de l'Inde et l'est de l'Afrique, nécessitant la traversée d'un océan.

La stratégie de P. flavescens peut paraître particulièrement risquée. Mais, pendant son long voyage, la libellule tire profit de la météo et des pluies saisonnières. Elle utilise des mares temporaires comme habitat dans lesquelles elle se reproduit. Les larves ont un développement rapide en 38 à 65 jours ce qui leur permet de se développer avant que la mare ne s'assèche. Les nouveaux adultes continuent alors la migration.



+ sur http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-science-decalee-libellule-traverse-ocean-trouver-amour-61886/#xtor=EREC-49-[ACQ]-20170227-[ACTU-Science-decalee-:-une-libellule-traverse-l-ocean-pour-trouver-l-amour]


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Dernière édition:
La dague de Toutânkhamon a été fabriquée à partir d'une météorite

Était-elle considérée comme un instrument divin?
La dague retrouvée dans le sarcophage de Toutânkhamon est d'origine spatiale.
Des chercheurs italiens et égyptiens ont en effet découvert que le fer utilisé pour la lame de l'arme forgée en -1300 avant JC provient d'une météorite, rapporte Discovery News.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé une méthode appelée "spectrométrie de fluorescence des rayons X", qui permet d'analyser la composition d'un objet sans le détériorer. "L'origine météorique du fer est clairement indiquée par le fort pourcentage de nickel", a expliqué au site Daniela Comelli, principale auteur de l'étude.

En effet, le fer provenant de l'espace est caractérisé par un taux important de fer et de cobalt (qui a lui aussi été trouvé dans des proportions qui collent avec l'origine spatiale).

La dague est connue depuis 1925, trois ans après la découverte de la tombe de Toutânkhamon. Elle est actuellement exposée au musée du Caire. Elle a été découverte dans le sarcophage de la momie.

http://www.huffingtonpost.fr/2016/0...on-meteorite-espace_n_10235354.html?ir=France

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Toujours fascinante la civilisation egyptienne ,
 
Art rupestre en europe :

ces dessins « pointillistes » sont-ils les plus vieux du monde ?


Le long de la Vézère, des anthropologues ont découvert dans deux abris des dessins gravés d’aurochs et de mammouths datant de 32.000 à 34.000 ans.

Ils viennent s'installer parmi les plus vieilles représentations connues à ce jour.

Leur style s’apparente à un dessin de la grotte Chauvet-Pont d’Arc et à des gravures sur des petits objets.

De quoi mieux comprendre la diffusion de la culture aurignacienne, la plus ancienne en Europe. « Ils étaient obsédés par ce style pointilliste », commente pour Futura Raphaëlle Bourrillon, membre de l'équipe de recherche.

des pierres gravées de traits et de points représentant des formes animales et datant du début de l'Aurignacien supérieur, il y a 32.000 à 34.000 ans. Les chercheurs ont étudié deux sites, l'abri Blanchard et l'abri Cellier.

Dans le premier, situé à Sergeac, dans le vallon des Roches (un ruisseau qui se jette dans la Vézère), les anthropologues, après trois campagnes de fouilles, entre 2009 et 2014, ont trouvé des représentations d'un auroch dans un Gnomon : du simple bâton au cadran solaire

http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/anthropologie-art-rupestre-ces-dessins-pointillistes-sont-ils-plus-vieux-monde-66503/#xtor=EREC-49-[ACQ]-20170303-[ACTU-Art-rupestre-:-ces-dessins---pointillistes---sont-ils-les-plus-vieux-du-monde--]

Il s'y trouve en effet un rhinocéros dessiné de cette manière, à l'aide de gros points de peinture. Ces résultats, publiés fin janvier dans la revue Quaternary International, montrent, selon les auteurs, que la culture aurignacienne, attribuée à Homo sapiens, s'est répandue à cette époque en Europe.

Les abris Cellier et Blanchard remontent à plus de 32.000 ans

+ sur http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/anthropologie-art-rupestre-ces-dessins-pointillistes-sont-ils-plus-vieux-monde-66503/#xtor=EREC-49-[ACQ]-20170303-[ACTU-Art-rupestre-:-ces-dessins---pointillistes---sont-ils-les-plus-vieux-du-monde--]

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L'homme de Néandertal se soignait déjà "à l'aspirine" il y a 48 000 ans

Des chercheurs ont étudié le tartre sur les dents d'un homme de Néandertal. Ils ont découvert qu'il mangeait du peuplier, dont les bourgeons contiennent des concentrations élevées d'anti-inflammatoires ou antalgiques.
L'homme de Néandertal est-il le pionnier de l'automédication? Il y a 48 000 ans, notre cousin disparu se soignait déjà à l'"aspirine", en mangeant du peuplier qui libère une substance aux propriétés anti-inflammatoires et antalgiques.

Cette découverte, révélée mercredi dans une étude, est le fait d'une équipe internationale de chercheurs qui a étudié le tartre dentaire de quatre fossiles d'hommes de Néandertal. Retrouvés en Belgique et en Espagne, ils ont entre 42 000 et 50 000 ans.

Le tartre, une mine d'informations
La plaque dentaire est un véritable attrape-tout: elle capture les micro-organismes de la bouche, les agents pathogènes de l'appareil respiratoire et digestif mais aussi de petits morceaux de nourriture coincés dans les dents. Lorsqu'elle se minéralise, elle se transforme en tartre.

"L'analyse génétique de l'ADN enfermé dans la plaque dentaire représente une fenêtre unique sur le mode de vie de l'homme de Néandertal", souligne Laura Weyrich, de l'Université d'Adélaïde, en Australie, principal auteur de l'étude publiée dans la revue Nature.

Pour les chercheurs, la "principale surprise" est venue de l'étude du tartre dentaire d'un jeune adulte néandertalien trouvé dans la grotte d'El Sidron, dans le nord-ouest de l'Espagne. Il souffrait d'un abcès dentaire encore visible sur sa mâchoire. L'analyse de son tartre montre qu'il était aussi affecté par un parasite intestinal (Enterocytozoon bieneusi) qui provoque des diarrhées sévères.

Anti-inflammatoires ou antalgiques
Cet homme malade mangeait du peuplier, dont les bourgeons sont "réputés pour contenir des concentrations élevées d'anti-inflammatoires ou antalgiques, comme notamment la salicine", métabolisée en acide salicylique (aspirine) par notre foie, explique Bastien Llamas, co-auteur de l'étude.

"Apparemment, l'homme de Néandertal connaissait bien les plantes médicinales, leurs propriétés anti-inflammatoires et anti-douleur et semblent s'être automédiqués", déclare Alan Cooper, directeur du Centre Australien pour l'ADN ancien (ACAD) de l'Université d'Adélaïde. L'analyse ADN corrobore une étude parue en 2012 qui évoquait la possibilité que l'homme de Néandertal se soit servi de plantes médicinales comme la camomille ou la millefeuille pour se soigner.

http://www.lexpress.fr/actualite/sc...a-a-l-aspirine-il-y-a-48-000-ans_1887301.html

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ça ne vous rappelle pas le "monstre du lok ness ?

Des paléontologues travaillant sur des fouilles en Colombie ont fait une étonnante découverte à proximité de la Cordillère des Andes. Ils ont mis au jour le fossile d’un grand reptile marin unique au monde. Une première qui réjouit déjà les chercheurs, et ce, alors même que l’animal n’a pas encore été extrait du sol.


vidéo : http://dailygeekshow.com/fossile-decouverte-colombie/

Quel reptile a été retrouvé ?
Vieux de 127 millions d’années, le fossile découvert est celui d’un animal déjà connu des amateurs de paléontologie vivant au Crétacé Inférieur (-145,5 millions d’années à -65,5 millions d’années) : le plésiosaure. C’est une équipe de paléontologues travaillant près de la Cordillère des Andes qui a rapporté cette découverte au musée José Royo le 8 mars dernier.


Pour rappel, le plésiosaure était un animal marin qui pouvait mesurer jusqu’au 15 mètres de long, mais celui retrouvé en Colombie mesurerait entre 6 et 8 mètres selon les spécialistes. Carnivore, il est reconnaissable à son long cou, sa queue courte et ses 4 nageoires lui permettant de se déplacer dans les fonds marins.


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Égyptologie :
découverte d’une possible statue pharaonique de Ramsès II


Une grande statue est en train d'être exhumée sur le site d'Héliopolis, près du Caire. Selon les archéologues, elle pourrait être celle du pharaon Ramsès II. Une seconde, plus petite, serait celle de Seti II. Très urbanisé, l'endroit recèle probablement d'autres trésors.

Dans la banlieue du Caire, une équipe d'archéologues allemands et égyptiens vient de découvrir des restes de statues datant de l'antiquité. La trouvaille a eu lieu dans le quartier Matariya, au nord-est de la métropole, sur le site d'Héliopolis, la « cité du soleil » selon le nom donné par les Grecs à ce qui fut une grande ville dédiée au dieu Rê, il y a plus de 2.000 ans.

La nouvelle a été rendue publique par le ministère égyptien qui diffuse des images sur sa page Facebook. La plus grande des statues mesurerait probablement 8 m, mais pour l'instant, les archéologues n'ont exhumé que la tête et le buste. Ces fragments ne portent aucune marque distinctive.

Tout près de là a été trouvée une statue de Seti II, fils de Ramsès I, le grand-père de Ramsès II. Elle mesure 80 cm, selon Dietrich Raue, le chef de l'équipe allemande, interrogé par LiveScience.

Ces découvertes montrent la richesse de cette cité d'Héliopolis, connue depuis longtemps mais encore incomplètement fouillée. Elle est mentionnée dans la Bible et les Grecs de l'antiquité ont commencé à la décrire, et même à en prélever des statues pour les transférer à Alexandrie. Depuis plusieurs décennies, l'extension de la ville du Caire a inclus le site dans la banlieue de la capitale.

futura sciences

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La Voie Lactée, notre galaxie, voyage dans l'univers à des vitesses vertigineuses : près de 2,3 millions de km/h.

Mais l'explication complète de ce déplacement ne vient d'être comprise que récemment, grâce aux travaux d'une équipe internationale emmenée par Yehuda Hoffman, et comprenant plusieurs chercheurs du CEA et du CNRS.

Entre "grand attracteur" et "grand vide", les découvertes sur les forces en présence sont fascinantes.

http://tempsreel.nouvelobs.com/vide...ie-lactee-se-deplace-a-une-vitesse-folle.html


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Angleterre : des tunnels secrets de l'Ordre des Templiers se cachent au fond d'un terrier de lapin

Une incroyable découverte a été mise au jour par un photographe dans la région verdoyante du Shropshire, dans l’ouest de l’Angleterre. Michael Scott s’est introduit dans un terrier de lapin au beau milieu de la campagne car il avait entendu dire qu’un labyrinthe s’y trouvait. Lassé des escapades des curieux, le fermier à qui appartient le champ en avait fermé l’accès en 2012. Heureusement, Michael Scott a eu l’autorisation de s’y rendre pour prendre des photos du lieu et le faire découvrir au monde entier.

Oublié depuis 700 ans
Michael Scott a révélé grâce à son objectif le réseau de tunnels qui se cache sous terre, créé probablement par l’Ordre des Templiers il y a plus de 700 ans et tombé dans l’oubli. Le dédale de salles creusées par la société secrète est très bien conservé et la lueur des bougies que le photographe a déposées au sol en révèle tout le mystère.
Selon la presse britannique, cet endroit aurait pu abriter les réunions des Templiers, mais le légendaire trésor de l’Ordre pourrait également y être dissimulé depuis des siècles…
Plus récemment, les graffitis et objets trouvés dans les tunnels révèlent que des rites sataniques et des messes noires y ont sûrement été célébrés.

http://www.ladepeche.fr/article/201...-templiers-decouverts-fond-terrier-lapin.html

http://dailygeekshow.com/tunnels-ordre-templiers/

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Dernière édition:
La découverte de deux crânes en Chine pourrait prouver l’existence d’une nouvelle espèce humaine

C’est une troublante découverte archéologique que viennent de faire des chercheurs. Lors de fouilles en Chine, deux crânes méconnus ont été mis au jour. Des crânes qui pourraient prouver l’existence d’une espèce humaine encore très mystérieuse et qui laissent perplexe la communauté scientifique.


Quels éléments ont été retrouvés et que laissent-ils supposer ?
Ce sont deux anciens crânes humains qui ont été mis au jour par des archéologues travaillant sur un chantier de fouilles en Chine. Les crânes en question ont la particularité de ne correspondre à aucun des fossiles actuellement connus des espèces humaines archaïques de cette région. Ceux-ci disposent de caractéristiques étonnantes à mi-chemin entre les traits des humains modernes et ceux des Néandertaliens.
Datant d’environ 100 000 ans, ces étranges crânes sont pour certains une découverte majeure : celle des premiers crânes appartenant aux Denisovains, une mystérieuse race d’hominidés.

http://dailygeekshow.com/wp-content/uploads/2017/03/denisovains-crane.jpg

L’évocation des Denisovains est-elle récente ?
Les Denisovains sont une espèce qui vivaient autrefois en Sibérie et en Asie de l’Est. Ils tirent leur nom de la grotte de Denisova en Sibérie où les premiers ossements ont été découverts. Si cette découverte est l’une des plus importantes en lien avec les Denisovains, ce n’est pas la première fois que cette race d’hominidés est évoquée par la communauté scientifique.

Les premières allusions à cette race remontent à 2010 et sont liées à la découverte en 2007 d’outils en silex datant de 105 000 à 125 000 ans. Ceux-ci étaient nichés dans la même couche de sédiment que celle où ont été découverts les morceaux de crânes.

Connus seulement grâce à une poignée de fragments d’os et à un peu d’ADN, ils sont encore un mystère pour la communauté scientifique.

Et cette découverte ne fait que les intriguer davantage quant à leur existence.

Pourquoi cette découverte laisse les scientifiques perplexes ?
Les deux crânes fascinent la communauté scientifique mais à l’heure actuelle, rien ne leur permet d’affirmer que ceux-ci ont appartenu à des denisovains. Lorsque la découverte de la race en question a été annoncée pour la première fois, elle a stupéfié le monde archéologique, notamment parce que, même si nous avons leur ADN, il n’existe aucune preuve physique plus grande qu’un morceau d’os de doigt.

Si les chercheurs travaillant sur les crânes veulent confirmer leur théorie, des analyses supplémentaires, des tests génétiques ou encore la découverte d’autres fossiles vont être nécessaires.

Le seule certitude qu’ont les archéologues est que les crânes retrouvés sont très différents de ceux de leurs proches cousins, l’Homme de Néanderthal.

Toutefois, cette caractéristique peut être due à une différence régionale ou encore à une espèce d’hominidés encore inconnue qui vivait en Asie.

Les crânes retrouvés sont-ils denosivains ou non ? Affaire à suivre.

http://dailygeekshow.com/decouverte-cranes-chine/

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Des araignées mangeuses d’oiseaux viennent d’être découvertes

Les araignées mangeuses d’oiseaux font partie des plus grandes araignées au monde. L’une des trois nouvelles espèces découvertes par les scientifiques aime aussi monter aux arbres…


La remise en cause de la classification des Avicularia
Contrairement à ce qu’on a tendance à imaginer quand on entend parler de découverte biologique, celle-ci ne s’est pas faite dans les profondeurs de forêts tropicales hostiles mais… au musée ! C’est en effet en fouillant les archives et en parcourant les collections que les scientifiques se sont aperçus de trois choses :



Il n’existe non pas 49 espèces d’araignées Avicularia, mais 12.
Parmi ces 12 espèces, 3 d’entre elles sont nouvelles.
Parmi ces 3 nouvelles, l’une appartient à son genre propre, Ybyrapora, qui signifie « ceux qui vivent dans les arbres » en tupi, ainsi nommé en raison de la tendance de l’araignée à grimper dans les arbres de la forêt brésilienne.

Cette façon de faire avancer la science n’est pas nouvelle : en 2013, des scientifiques ont découvert l’olinguito, un mammifère, dans le Chicago’s Field Museum.

http://dailygeekshow.com/decouverte...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-03-19


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7 000 bulles de gaz sont apparues sous le sol de la Sibérie et pourraient exploser à tout moment

Depuis quelques années, un étrange phénomène envahit la toundra sibérienne. Aux quatre coins de cette région du globe, de mystérieuses bulles de gaz sont apparues au sol, rendant la terre aussi instable que de la gelée.
Des bulles qui sont en réalité de petites bombes à retardement et qui intriguent d’autant plus les scientifiques que c’est l’Homme qui est en partie responsable de leur apparition.


Qu’est ce qui est à l’origine de la formation des bulles de gaz ?

Si l’origine de ces bulles de méthane est encore un mystère, une des hypothèses les plus probables est que celles-ci seraient apparues suite à une vague de chaleur qui aurait entraîné le dégel du pergélisol de la toundra.

Mais le phénomène est très inquiétant car en l’espace d’un an, elles se sont multipliées. C’est lors d’une expédition réalisée dans la région de Bely Island en Sibérie que les chercheurs avaient noté la présence d’une quinzaine de ces bulles qui rendent le sol aussi mobile que de la gelée.


Toutefois, une autre expédition menée dans les provinces voisines de
Yamal et de Gydan
a révélé que pas moins de 7 000 bulles de gaz avaient été repérées. Un problème d’autant plus inquiétant que celles-ci peuvent exploser à tout moment, et ce, sans que l’on sache comment.

Quelles conséquences pourraient-elles avoir en cas d’explosion ?

» Au départ, de petites bosses de gaz se forment sous la surface de la terre, devenant progressivement des bulles qui grossissent de jour en jour
. Plus le temps passe et plus la bulle a de chances d’exploser, formant alors un immense entonnoir « , a expliqué Alexey Titovsky, directeur du département de Yamal pour la Science et l’Innovation.
De telles bulles ont été ainsi responsables de l’apparition de cratères et de puits immenses aux 4 coins de la Sibérie.

Au-delà des risques physiques encourus si l’on se trouve près d’une bulle en cas d’explosion, celles-ci sont également très dangereuses pour l’environnement.

L’air qui s’en échappe peut contenir jusqu’à 1000 fois plus de méthane et 25 fois plus de dioxyde de carbone que l’air que nous respirons.

Ces bulles sont donc de véritables bombes à retardement qui auraient pour origine le réchauffement climatique. Toutefois, les scientifiques travaillent encore sur la question.



Des bulles au contre de nombreuses recherches
Actuellement, plusieurs équipes réparties sur toute la toundra sibérienne étudient de près ces étranges bulles de gaz. Les résultats de leurs recherches ne sont pas encore connus mais tous travaillent avec comme objectif de pouvoir déterminer les bulles les plus dangereuses pour les populations locales.

Entre autres, ils analysent la hauteur maximale ou la pression qu’elles peuvent supporter afin de pouvoir réagir au plus vite en cas d’explosion imminente.

A terme, les chercheurs souhaitent créer une carte indiquant les zones à risque, même si l’idéal serait de stopper l’apparition de ces bulles de gaz.

http://dailygeekshow.com/bulles-gaz...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-03-23

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Le plus vieux village d'Amérique du Nord vient d'être découvert

Sur une petite île du territoire revendiqué par la nation Heiltsuk, au large de la Colombie-Britannique, au Canada, des restes d'un campement vieux de 14.000 ans ont été retrouvés. Cette découverte témoigne d'un peuplement de l'Amérique plus ancien qu'on ne le pensait.
Des restes d'un campement humain datés de 14.000 ans ont été découverts sur la petite île du Triquet, située au nord de Vancouver, près des côtes de la Colombie-Britannique (ouest du Canada). Les fouilles dans le paléosol ont permis de trouver, autour des restes d'un foyer, divers artefacts comme des outils en bois sculptés.


C'est la datation des quelques échantillons de charbons qui a permis à l'équipe d'archéologues et d'anthropologues de dater l'occupation de ce site. Il s'agit du plus ancien témoignage de peuplement de l’Amérique. Une découverte majeure qui, une fois de plus, relance le débat, vieux de plusieurs décennies, quant à la date d'arrivée des premiers humains sur le continent.


Un site connu dans l’histoire plurimillénaire des Heiltsuk
Selon l'hypothèse la plus souvent évoquée, les colons venus d'Asie auraient emprunté un corridor terre ferme dans le détroit de Béring, lorsque le niveau des océans était plus bas, pour ensuite gagner l'Alaska puis le centre du Canada.
Cette récente découverte favorise toutefois une théorie alternative : les premiers habitants seraient venus par bateaux.

il apparaît évident que ces personnes étaient plutôt des chasseurs de mammifères marins », a déclaré à CBC News Alisha Gauvreau, étudiante en doctorat à l'université de Victoria, qui a conduit ces fouilles avec une équipe du Hakai Institute et des membres de la nation Heiltsuk.


L'île est sur leur territoire revendiqué et, justement, il y est fait allusion dans un récit vieux de plusieurs millénaires. « L'histoire orale des Heiltsuk parle d'une bande de terre dans la zone où les fouilles ont eu lieu, a expliqué William Housty, un de leurs descendants. C'était un endroit qui ne gelait jamais durant l'ère glaciaire et où nos ancêtres affluaient pour survivre ».
Pour lui et son peuple, cette découverte apporte des éléments matériels complémentaires à leur histoire. « Nous avons une histoire soutenue par la science et l'archéologie occidentales », a-t-il fait savoir. Autant d'arguments qui leur permettront de mieux renégocier leurs droits.

http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-plus-vieux-village-amerique-nord-vient-etre-decouvert-67024/#xtor=EREC-49-[ACQ]-20170415-[ACTU-Le-plus-vieux-village-d-Amerique-du-Nord-vient-d-etre-decouvert]


mam
 
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VIDÉO - Une rivière canadienne disparaît complètement en seulement quelques jours


La fonte en quatre jours d'un glacier, due au réchauffement climatique, a entraîné l’assèchement de la rivière Slims, dans le territoire canadien du Yukon. Ce phénomène, qui prend habituellement plusieurs années, est une première selon les scientifiques.


Il y a encore un an, la rivière Slims tirait sa source du glacier Kaskawulsh, dans le territoire canadien du Yukon, à plus de 2.000 mètres d'altitude à la frontière avec l'Alaska. Les eaux alimentaient en aval le lac Kluane, puis le fleuve Yukon avant de se jeter dans la mer de Béring.


Mais en mai 2016, la fonte en quatre jours du glacier, due au réchauffement climatique, a modifié l'écoulement des eaux, selon une étude publiée dans Nature Geoscience.

http://www.lci.fr/sciences/video-ca...yNzE5NzBkYjJlZTA5NmE5M2EyODc5MmIxZDc2YzIifQ==

:pleurs:
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Ce dinosaure est parfaitement fossilisé

C'est presque une "momie" d'un Nodosaurus qui a été découvert au Canada, avec ses écailles et ses entrailles.

Voici une momie de dinosaure. C'est en tout cas comme cela que le directeur du Musée royal Tyrrell de paléontologie, Don Brinkman, a présenté l'incroyable fossile de Nodosaurus qui est exposé depuis début mai au Canada, rapportent le New York Times et National Geographic.

En mars 2011, une société minière canadienne découvrait en effet un fossile de dinosaure vieux
de 110 millions d'années !
L'animal, herbivore et équipé d'une épaisse armure d'écailles, faisait plus de cinq mètres de long et 1,5 tonnes.

Sa particularité, c'est qu'une fois mort, le corps du dinosaure a rapidement fini au font d'une mer.
Les minéraux ont ainsi gardé intact l'intégralité de son corps. Pour des paléontologues, c'est un peu comme gagner au loto, rappelle National Geographic

Plutôt que des fragments d'os ou de dents, à partir desquels les chercheurs vont reconstituer l'animal, le Nodosaurus a été fossilisé avec sa peau et ses entrailles intactes. Une mine d'information fabuleuse pour les scientifiques.
Pourtant, le fossile revient de loin. En effet, le bloc de roche dans lequel il était contenu s'est cassé en morceaux au moment de l'extraction, comme le rappellent nos collègues américains du HuffPost. Mais tout est bien qui finit bien, car c'est justement le fait que le dinosaure ait été fragmenté qui a permis de le restaurer aussi rapidement

vidéo et photo sur http://www.huffingtonpost.fr/2017/0...-fossilise_a_22087195/?utm_hp_ref=fr-homepage

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Pakistan: la mystérieuse civilisation antique à Mohenjo Daro

Une ville plurimillénaire dotée d'égouts, de chasses d'eau et de bains publics: des archéologues s'efforcent de faire connaître Mohenjo Daro, l'une des plus anciennes cités au monde, afin de mieux protéger ce site exceptionnel dans le sud du Pakistan.

Anthropologues comme archéologues estiment que la cité pourrait détenir la clé des mystères de la civilisation de l'Indus, apparue environ 3.000 ans avant l'ère chrétienne dans ce qui est aujourd'hui l'Inde et le Pakistan, avant de disparaître inexplicablement.
Mais ils avertissent que si rien n'est fait pour protéger les ruines déjà abîmées par le temps et la négligence humaine, cette ville risque de tomber dans l'oubli sans jamais prendre la place qu'elle mérite dans l'Histoire.

http://www.geo.fr/reportages/pakist...idienne&xtor=EPR-57-[NL_quotidienne]-20170517


"Tout le monde connaît la civilisation égyptienne, personne ne connaît Mohenjo Daro, il faut changer cela", estime le Dr Michael Jansen, un chercheur allemand travaillant depuis des décennies sur ce site des rives de l'Indus écrasé de soleil, dans la province du Sindh.


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La découverte qui bouleverse l’histoire d’« Homo sapiens »
Des restes, trouvés au Maroc, de cinq individus datant d’environ 315 000 ans pourraient repousser de 100 000 ans l’âge de notre espèce, et plaideraient, selon leurs découvreurs, pour son origine « panafricaine ».



Le plus ancien représentant connu de notre espèce, Homo sapiens, vivait il y a environ 315 000 ans au Maroc. La découverte, due à une équipe internationale dirigée par Jean-Jacques Hublin (Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste de Leipzig et Collège de France), est exceptionnelle. Elle déplace nos origines vers le nord-ouest du continent africain, alors que les fossiles les plus anciens trouvés jusqu’alors provenaient d’Afrique du Sud et de l’Est. Et elle les fait considérablement reculer dans le temps, puisque les premiers ossements humains jusqu’alors unanimement reconnus comme anatomiquement modernes, découverts en Ethiopie, avaient moins de 200 000 ans.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/paleontologie...iens_5140236_1650762.html#lfVkV2z4uFgGkDeC.99
 
Une équipe internationale de paléoanthropologues a pu établir à partir d’ossements découverts à 100 kilomètres de Marrakech que le plus ancien représentant de notre espèce vivait au Maroc... il y a 315.000 ans.

Le Maroc et le Maghreb "se retrouvent au centre des débats sur l’origine de l’homme actuel". La publication le 7 juin d’un article de la revue scientifique Nature bouleverse la connaissance sur l’histoire de notre espèce. Les recherches d’une équipe internationale dirigée par le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin du Collège de France et dont fait partie le professeur à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine de Rabat Abdelouahed Ben-Ncer ont permis d’établir que "le plus ancien représentant connu de notre espèce, Homo sapiens, vivait il y a environ 315.000 ans au Maroc," résume Hervé Morin pour Le Monde.

Auparavant, les plus anciens ossements humains retrouvés provenaient d’Afrique du Sud et de l’Est, et dataient de 200.000 ans. C’était jusqu’à ce que les scientifiques découvrent des ossements humains sur le site de Jebel Irhoud, à 100 kilomètres à l’ouest de Marrakech.

Jusqu’à preuve du contraire, le Maroc devient donc le berceau de l’humanité. "Notre idée est qu’en fait, l’émergence de l’homme moderne est plus ancienne encore, et qu’il s’agit d’un phénomène panafricain", nuance Jean-Jacques Hublin lors d’une conférence le 6 juin au Collège de France, ajoutant que de nombreuses zones en Afrique n’ont pas été fouillées.

En outre, des ossements bien plus anciens de nos ancêtres primates ont déjà été retrouvés. Toumaï vivait au Tchad il y a 7 millions d’années, l’australopithèque Lucy en Éthiopie il y a 3,2 millions d’années. Les homo habilis ont pu être situés en Afrique orientale il y a 2,5 millions d’années et certains homo erectus avaient déjà quitté l’Afrique il y a 1,8 million d’années. Cependant, en l’état actuel de la science, le plus ancien homo sapiens dont les ossements ont été retrouvés est bien mort au Maroc.

source telquel
 
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