Milles excuses, tu en parle si bien qu'il m'était difficile de te voir autrement
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Disons que j'ai tout de même un petit bagage vu que j'ai fait mes humanités (6 ans sans les intérêts :-D) dans une école catholique à raison de 2h/semaine.
Je t'avouerai que, bien que possédant encore une exemplaire dans ma bibliothèque, je n'ai plus ouvert d'évangile, depuis une dizaine d'années au moins, mais j'ai encore en mémoire un Jésus assez provocateur, prenant le contrepieds de tout ce qu'on veut lui faire affirmer, et promouvant sans cesse le père.
C'est cette amour et ce respect pour le père que je trouve trop masqué par celui qu'éprouve un chrétien pour le christ, c'est comme si l'adepte du christianisme s'estimait peu digne d'aimer Dieu sans passer par "son fils". A force de modestie, ils en viennent à évacuer "le père" de leur dogme (le notre père m'apparaissant plus comme une citation mécanique qu'un élan du coeur).
Même si mes souvenirs de lecteurs me font entrevoir deux entités distinctes (la troisième étant en fait surtout liée au fils puisque actrice de sa création et détentrice de sa parole +/- inspirée au saint, après sa mort ), je peux accepter qu'on me dise que la trinité est un mystère à accepter et qui sera peut-être explicité dans la vie suivante, mais pas qu'on me dise que cela va de soi.
La croyance en la trinité est un acte de foi comme il en existe dans toutes les religions, et en cela, elle devient respectable à mes yeux.