Tribune pour ceux qui disent "la salat n'est pas une prière"

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C'est Lavoie!
Ah excuse moi, Dieu a oublié de préciser! Et les trois fois aussi, et tout le reste dont se passe les détails.
Nous on le savait déjà. Pour les trois fois, c'est pour que l'eau parvienne bien jusqu'à la peau, c'est notre prophète qui faisait ainsi : parfois trois fois, parfois deux fois, ou une seule fois. Tu sens si ton visage n'a pas été bien au contact de l'eau.
 
Pas du tout c'est grâce à la puissance de Dieu . Joseph fut un canal .

16 Joseph lui répondit: Ce sera Dieu, et non pas moi, qui rendra au roi une réponse favorable.
17 Pharaon lui raconta donc ce qu’il avoit vu. Il me sembloit, dit-il, que j’étois sur le bord du fleuve,
(Genèse 41)

Pas du tout Jacob le père de Joseph par Rachel n'a pas compris les rêves de Joseph .

10 Lorsqu’il eut rapporté ce songe à son père et à ses frères, son père lui en fit réprimande, et lui dit: Que voudrait dire ce songe que vous avez eu? Est-ce que votre mère, vos frères et moi nous vous adorerons sur la terre?
(Genèse 37)
Salam,

Extrait du Coran, Yusuf (12:4)

إِذْ قَالَ يُوسُفُ لِأَبِيهِ يَا أَبَتِ إِنِّي رَأَيْتُ أَحَدَ عَشَرَ كَوْكَبًا وَالشَّمْسَ وَالْقَمَرَ رَأَيْتُهُمْ لِي سَاجِدِينَ

Ith qala yoosufu liabeehi ya abati innee raaytu ahada AAashara kawkaban waalshshamsa waalqamara raaytuhum lee sajideena

Quand Joseph dit à son père: «O mon père, j'ai vu [en songe], onze étoiles, et aussi le soleil et la lune; je les ai vus prosternés devant moi».


Extrait du Coran, Yusuf (12:5)

قَالَ يَا بُنَيَّ لَا تَقْصُصْ رُؤْيَاكَ عَلَىٰ إِخْوَتِكَ فَيَكِيدُوا لَكَ كَيْدًا ۖ إِنَّ الشَّيْطَانَ لِلْإِنْسَانِ عَدُوٌّ مُبِينٌ

Qala ya bunayya la taqsus ruyaka AAala ikhwatika fayakeedoo laka kaydan inna alshshaytana lilinsani AAaduwwun mubeenun

«O mon fils, dit-il, ne raconte pas ta vision à tes frères car ils monteraient un complot contre toi; le Diable est certainement pour l'homme un ennemi déclaré.


Extrait du Coran, Yusuf (12:6)

وَكَذَٰلِكَ يَجْتَبِيكَ رَبُّكَ وَيُعَلِّمُكَ مِنْ تَأْوِيلِ الْأَحَادِيثِ وَيُتِمُّ نِعْمَتَهُ عَلَيْكَ وَعَلَىٰ آلِ يَعْقُوبَ كَمَا أَتَمَّهَا عَلَىٰ أَبَوَيْكَ مِنْ قَبْلُ إِبْرَاهِيمَ وَإِسْحَاقَ ۚ إِنَّ رَبَّكَ عَلِيمٌ حَكِيمٌ

Wakathalika yajtabeeka rabbuka wayuAAallimuka min taweeli alahadeethi wayutimmu niAAmatahu AAalayka waAAala ali yaAAqooba kama atammaha AAala abawayka min qablu ibraheema waishaqa inna rabbaka AAaleemun hakeemun

Ainsi ton Seigneur te choisira et t'enseignera l'interprétation des rêves, et Il parfera Son bienfait sur toi et sur la famille de Jacob, tout comme Il l'a parfait auparavant sur tes deux ancêtres, Abraham et Isaac, car ton Seigneur est Omniscient et Sage.


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Écoute, je vais pas rentrer dans une discussion type : ma bible dis vrai, ton coran ment...

Ici tu peux le voir, jacob met en garde son fils, et il lui annonce suite à son rêve que son seigneur élèvera son bienfait sur Youssef... Son père savait ce que signifiait ce reve.

De même La puissance de Dieu se manifeste à travers ses paroles Dans les écrits, la nature qui parle, enseigne La science ...

Chacun ses convictions.
 
Dernière édition:
68-51 par exemple pour majnun.
Je n'ai pas suivi cette échange en aparté, mais jannah, jinnatun, majnun etc. dérivent de la racine jn, qui signale l'idée de ce qui est couvert. Pour les jnun cela vient de ce qu'ils sont voilés à nos yeux, pour le paradis de ce que la verdure y jète de l'ombrage... Jannah signifie par la même occasion "jardin" pour cette raison. Les arbres jètent de l'ombrage...
 
Pourquoi on déforme le sens des mots? Voilà comment ce se passe chez beaucoup de gens :
J'ai du mal à me lever le matin pour prier al fajr, j'ai la flemme de faire les ablutions quand il fait froid, j'ai pas le temps d'aller à la mosquée ... Etc. Dans ce cas là, mon cerveau essaye d'être en phase avec mon comportement et lui
trouve des alternatives : la salat c'est pas ça, les savants ne comprennent rien, je continue mon sommeil c'est mieux !
Salam,

Qu'en sais tu mon cher talib?

Qui te dis que ce qui pousse vers un autre cheminement de compréhension soit motivée par la fainéantise?
 
Dernière édition:
Je croyais que tu disais que l'eau c'est la bonne parole alors pourquoi la mer est un mensonge maintenant ? Parce qu'elle est salée ?
Salam cause,

L'eau de pluie est la bonne parole.

L'eau est la parole, mais l'eau potable de pluie et l'eau infect de la mer il y'a une difference, ce sont deux opposée, la deuxième, est rejetée par le corps, tout comme un coeur saint rejette les paroles qui mène au mal.

La barrière qui sépare eau douce et eau salée fais allusion aux lois, car ce sont les lois Qui bâtisse cette frontière entre justice et injustice.
 
Salam cause,

L'eau de pluie est la bonne parole.

L'eau est la parole, mais l'eau potable de pluie et l'eau infect de la mer il y'a une difference, ce sont deux opposée, la deuxième, est rejetée par le corps, tout comme un coeur saint rejette les paroles qui mène au mal.

La barrière qui sépare eau douce et eau salée fais allusion aux lois, car ce sont les lois Qui bâtisse cette frontière entre justice et injustice.

Salam

in sha Allah quand j'aurais plus de savoir je débattrais une bonne fois avec toi pour te porter la contradiction.

Porte-toi bien.
 
Je n'ai pas suivi cette échange en aparté, mais jannah, jinnatun, majnun etc. dérivent de la racine jn, qui signale l'idée de ce qui est couvert. Pour les jnun cela vient de ce qu'ils sont voilés à nos yeux, pour le paradis de ce que la verdure y jète de l'ombrage... Jannah signifie par la même occasion "jardin" pour cette raison. Les arbres jètent de l'ombrage...

Je ne comprends pas, on a déjà deux racines de ce type dans le Coran : kh.m.r et k.f.r
 
Oui mais même pour vous c'est pas wajib c'est mandub. :cool:
J'aime pas ces termes, pour vous, pour nous... Je lui lançais un pique en fait.

En effet, l'intérieur de la bouche n'est pas wajib, sinon on devrait se décaper les dents pour prier... L'intérieur du nez et des oreilles non plus. Mais, ils font partie du visage, et c'est un minimum d'hygiène. Si tu te lave le visage le matin, tu ne te mouches pas ? Tu ne te rince pas la bouche, le nez ? C'est évident. Mais de fait, c'est une sunnah, pas une vraie wajiba.
 
J'aime pas ces termes, pour vous, pour nous... Je lui lançais un pique en fait.

En effet, l'intérieur de la bouche n'est pas wajib, sinon on devrait se décaper les dents pour prier... L'intérieur du nez et des oreilles non plus. Mais, ils font partie du visage, et c'est un minimum d'hygiène. Si tu te lave le visage le matin, tu ne te mouches pas ? Tu ne te rince pas la bouche, le nez ? C'est évident. Mais de fait, c'est une sunnah, pas une vraie wajiba.
Et vous dites que c'est nous qui interprétons!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Lancer un pic! Mouais.... Tu me disais juste que Dieu n'a pas été précis.
 
Je ne comprends pas, on a déjà deux racines de ce type dans le Coran : kh.m.r et k.f.r
Il peut exister des racines qui évoquent des idées proches. Parfois ils sont usités ensembles et forment une isotopie :

La rhétorique sémitique aime bien utiliser des idées de façon redondante pour leur donner plus de poids : "al muslimu man saliman muslimuna min lisanihi wa yadihi", comme ici. "Saliman" et "muslimun" s'unissent et se renforcent, ils se rejoignent dans l'idée source. Parfois, des racines distinctes se retrouvent dans une même phrase pour former une isotopie :

"kataba alaykum as-siyamu ... la'allakum tattaqun... Siyam vient de l'idée de se couper de l'extérieur, taqwa vient de la racine tq qui signifie "bouclier", "ce qui protège".

Mais il y a quelques différences entre "jim-nun", "kha-mim-ra" ou "kaf-fa-ra". Le premier signifie l'idée d'une chose couverte. Le second une chose qui couvre. Le troisième l'idée d'enterrer, de cacher. Mais c'est vrai qu'ils sont sémantiquement apparentés.
 
J'aime pas ces termes, pour vous, pour nous... Je lui lançais un pique en fait.

En effet, l'intérieur de la bouche n'est pas wajib, sinon on devrait se décaper les dents pour prier... L'intérieur du nez et des oreilles non plus. Mais, ils font partie du visage, et c'est un minimum d'hygiène. Si tu te lave le visage le matin, tu ne te mouches pas ? Tu ne te rince pas la bouche, le nez ? C'est évident. Mais de fait, c'est une sunnah, pas une vraie wajiba.

Tu as raison pour le vous-nous... Mais c'est une (mauvaise) habitude que j'ai prise. Si je dis : l'islam c'est ça. Quelqu'un va me dire : non c'est plutôt ça. Donc maintenant je marque directement la séparation pour éviter les confusions.

En même temps ça fait sectaire mais d'un autre côté ça évite de se faire le porte-parole d'un groupe de personne qu'on ne représente pas (là c'est les sunnites en l'occurrence).
 
Il peut exister des racines qui évoquent des idées proches. Parfois ils sont usités ensembles et forment une isotopie :

La rhétorique sémitique aime bien utiliser des idées de façon redondante pour leur donner plus de poids : "al muslimu man saliman muslimuna min lisanihi wa yadihi", comme ici. "Saliman" et "muslimun" s'unissent et se renforcent, ils se rejoignent dans l'idée source. Parfois, des racines distinctes se retrouvent dans une même phrase pour former une isotopie :

"kataba alaykum as-siyamu ... la'allakum tattaqun... Siyam vient de l'idée de se couper de l'extérieur, taqwa vient de la racine tq qui signifie "bouclier", "ce qui protège".

Mais il y a quelques différences entre "jim-nun", "kha-mim-ra" ou "kaf-fa-ra". Le premier signifie l'idée d'une chose couverte. Le second une chose qui couvre. Le troisième l'idée d'enterrer, de cacher. Mais c'est vrai qu'ils sont sémantiquement apparentés.

Je comprends mieux la différence. Merci
 
Il peut exister des racines qui évoquent des idées proches. Parfois ils sont usités ensembles et forment une isotopie :

La rhétorique sémitique aime bien utiliser des idées de façon redondante pour leur donner plus de poids : "al muslimu man saliman muslimuna min lisanihi wa yadihi", comme ici. "Saliman" et "muslimun" s'unissent et se renforcent, ils se rejoignent dans l'idée source. Parfois, des racines distinctes se retrouvent dans une même phrase pour former une isotopie :

"kataba alaykum as-siyamu ... la'allakum tattaqun... Siyam vient de l'idée de se couper de l'extérieur, taqwa vient de la racine tq qui signifie "bouclier", "ce qui protège".

Mais il y a quelques différences entre "jim-nun", "kha-mim-ra" ou "kaf-fa-ra". Le premier signifie l'idée d'une chose couverte. Le second une chose qui couvre. Le troisième l'idée d'enterrer, de cacher. Mais c'est vrai qu'ils sont sémantiquement apparentés.
Tu vois j'aime bien te lire quand tu mets ce genre de message. Il y a des choses très intéressantes.
 
Pour revenir à la racine sémantique du terme çalat, et le lien avec schiloh, (dans l'adhan on dit bien Haya 'alaa Çalaah) il me vient à l'esprit que le sème "çad-lam" semble bien avoir donné aussi : "Çul7" et "silaa7", qui signifient donc "paix" et "arme". Etrange, que deux idées diamétralement opposées puissent émerger d'une même source.

Les mots çulH, çaaliH doivent venir de l'idée d'unir, d'unifier, de pacifier (ont retrouve donc l'idée de contact). Tandis que le terme silaaH évoque un outil qui sert à atteindre l'ennemi. Il est étonnant que le temps ait pu conduire un même sème à des idées diamétralement opposées...

On voit aussi la richesse qu'un seul sème qui émane d'une onomatopée ancestrale "trapa" qui signifie en syriaque l'idée de deux choses qui se serrent l'une contre l'autre des termes aussi divers que :

1. dtaraba : jeter à terre, frapper, s'accoupler, rabbattre, ...

2. charaab : le vin est pressé.

3. Turaab : la terre est piétinée, entassée, ...

4. Sarraf : l'orfèvre imprime et grave la monnaie en or.

5. Teraib : les cotes qui se serrent les unes contre les autres...

6. etc.

Les lettres sin, chin, ta et dtad ainsi que les lettres pa, ba et fa on pu varier phonétiquement, mais le vecteur sémantique de "deux choses qui se serrent l'une contre l'autre" est restée étonnament stable.
 
Pour revenir à la racine sémantique du terme çalat, et le lien avec schiloh, (dans l'adhan on dit bien Haya 'alaa Çalaah) il me vient à l'esprit que le sème "çad-lam" semble bien avoir donné aussi : "Çul7" et "silaa7", qui signifient donc "paix" et "arme". Etrange, que deux idées diamétralement opposées puissent émerger d'une même source.

Les mots çulH, çaaliH doivent venir de l'idée d'unir, d'unifier, de pacifier (ont retrouve donc l'idée de contact). Tandis que le terme silaaH évoque un outil qui sert à atteindre l'ennemi. Il est étonnant que le temps ait pu conduire un même sème à des idées diamétralement opposées...

On voit aussi la richesse qu'un seul sème qui émane d'une onomatopée ancestrale "trapa" qui signifie en syriaque l'idée de deux choses qui se serrent l'une contre l'autre des termes aussi divers que :

1. dtaraba : jeter à terre, frapper, s'accoupler, rabbattre, ...

2. charaab : le vin est pressé.

3. Turaab : la terre est piétinée, entassée, ...

4. Sarraf : l'orfèvre imprime et grave la monnaie en or.

5. Teraib : les cotes qui se serrent les unes contre les autres...

6. etc.

Les lettres sin, chin, ta et dtad ainsi que les lettres pa, ba et fa on pu varier phonétiquement, mais le vecteur sémantique de "deux choses qui se serrent l'une contre l'autre" est restée étonnament stable.

La lettre "pa" tu dis ?
 
Je n'ai pas suivi cette échange en aparté, mais jannah, jinnatun, majnun etc. dérivent de la racine jn, qui signale l'idée de ce qui est couvert. Pour les jnun cela vient de ce qu'ils sont voilés à nos yeux, pour le paradis de ce que la verdure y jète de l'ombrage... Jannah signifie par la même occasion "jardin" pour cette raison. Les arbres jètent de l'ombrage...

donc c'est en te basant sur les milles et une nuit que tu veux traduire jinn ??

tu peux définir les djinns, quelle est leur mode de vie , se nourrissent ils , peuvent ils toucher ou parler aux hommes ?
 
La lettre "pa" tu dis ?
Oui, le ba arabe donne parfois un p syriaque, ou un fa dans les langues afro-asiatiques (chamito sémitiqques). Alors que dans les langues indo-européennes, ce sont plutot le b et le v qu'on obtient... L'analyse systématique des langues apparentées est même si avancée à notre époque, qu'il est possible de reconstituer des langues disparues de façon scientifique en reconstituant les racines et les sons.
 
Il faut contextualiser les langues dans leur bassin culturel historique et anthropologique. Pour un arabe de l'antiquité, un fou est possédé par un esprit malin. Mais on dit aussi ahmaq.

23-70. 'Am Yaqūlūna Bihi Jinnatun

On ne pourrait pas dire : alors ils disent : il est couvert (inaccessible, sous entendu ce qu'il dit est flou)
 
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