Il est interdit d’imiter les mécréants dans certaines de leurs festivités pour de nombreuses raisons dont :
1- La ressemblance et la similitude dans les choses apparentes engendrent - de manière perfide, graduelle et progressive - une certaine ressemblance et similitude internes, comme la diffusion de croyances erronées
2- Un des dégâts les plus importants causé par la participation à leurs festivités est que l’imitation des mécréants dans l’apparence engendre une certaine forme d’amitié, d’amour et d’alliance dans le coeur à leur égard. Or l’amour et l’alliance des mécréants est contraire à la foi, comme l’a dit Allah : « Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. » [Sourate 5 La table servie (Al-Maidah) Verset 51].
Souhaiter une bonne fête aux mécréants
Il n’est pas permis au musulman de souhaiter bonnes fêtes aux mécréants, car c’est une forme de satisfaction envers leurs rites de mécréance dans lequel ils se débattent, en plus d’être un moyen de les réjouir.
Ibn Al-Qayyim – qu’Allah le Très Haut lui fasse miséricorde - dans son livre « Les règles concernant Ahlou Adhimma » a dit : «Quant aux félicitations adressées à l’occasion d’événements religieux mécréants spécifiques à eux, cela est interdit par consensus, comme le fait de leur souhaiter bonnes fêtes ou bon carême en leur disant : "je te souhaite une joyeuse fête" ou "vos meilleurs vœux pour cette fête", et ainsi de suite. Une personne qui tient de tels propos, même si elle évite la mécréance, n’en commet pas moins un acte interdit, aussi grave que si elle les avait félicités de s’être prosternés devant un crucifix. Ceci est même un péché plus grave encore auprès d’Allah et plus ignoble que le fait de féliciter une personne pour avoir bu du vin, tuer autrui, commis l’adultère ou autre. Or beaucoup de personnes, qui font bien peu de cas de leur religion, agissent de la sorte sans se rendre compte de la gravité de leur acte. Ainsi, quiconque félicite une personne pour avoir commis un péché, une innovation ou un acte de mécréance s'expose à la malédiction et la colère d’Allah ». Fin de citation.