Virus mystérieux en Chine, l'épidémie se propage

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Quand même on va pas se laisser tous exterminer par ce maudit virus
la solution : raser carrément cette ville Chinoise " Huwan" de la carte, corps et biens
vaut mieux sacrifier qlq milliers d'humains pour sauver le reste
je veux vivre moi....d'autant que je devrais animer qlq fêtes de mariage dans les prochains jours:fou:
 
Premiers cas en Allemagne et Canada
Une cinquantaine de malades ont déjà été répertoriés dans le reste du monde, et une douzaine de pays ont été atteints par le virus, de l'Asie et l'Australie à l'Europe et à l'Amérique du Nord.
Un premier cas de contamination a été confirmé lundi en Allemagne, qui devient le deuxième pays touché en Europe après la France où trois patients sont hospitalisés.
Salut l ami on dirai que t avais vu le truc arrive? Est ce que je me trompe? la Bonne nouvelle dans tous cela c est que pour connaitre le futur de la Sante du monde regarde vers la chine et tu le verras😎
 

COVID-19 : LA CHINE VA FOURNIR 10 MILLIONS DE DOSES DE VACCIN À COVAX (MÉDIA)​

La Chine a décidé de fournir 10 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 à l’initiative COVAX pour répondre aux besoins urgents des pays en développement, à la demande de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a appris l’APS, jeudi.

Cette annonce a été faite mercredi à Beijing (Chine) par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin, lors d’un point de presse quotidien, selon l’agence de presse chinoise Xinhua.

"Il s’agit d’une autre mesure importante prise par la Chine pour promouvoir la distribution équitable des vaccins, faire progresser
la coopération internationale dans la lutte contre la pandémie, et maintenir le concept d’une communauté mondiale de la santé pour tous", a indiqué Wang Wenbin.

L’officiel chinois a laissé entendre que "l’OMS a commencé à examiner l’autorisation d’utilisation d’urgence du vaccin chinois".

"Nous espérons que les pays compétents de la communauté internationale pourront jouer un rôle actif et prendre des mesures concrètes pour soutenir l’initiative COVAX ainsi que le travail de l’OMS, de manière à aider les pays en développement à recevoir les vaccins à temps et à contribuer à l’éradication de la pandémie", a-t-il ajouté.

"La Chine a officiellement rejoint l’initiative COVAX et a maintenu une communication étroite avec l’OMS", a déclaré M. Wang, qui a appelé à "des efforts conjoints pour transformer les vaccins contre le Covid-19 en biens publics mondiaux et promouvoir l’accessibilité et le caractère abordable des vaccins dans les pays en développement".

La Chine a rejoint officiellement l’initiative COVAX en octobre 2020 après la signature d’un accord avec Gavi, l’Alliance du vaccin.

COVAX est une initiative visant à faciliter l’accès aux vaccins à des pays, lancée par l’OMS, la Commission européenne et la France. Elle est coordonnée par Gavi, l’Alliance du Vaccin, la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) et l’OMS.


Aps
 

Discours de Castex : vacances de février, vaccins... Les annonces...​


[DISCOURS CASTEX] Les déplacements entre régions ne sont pas limités pendant les vacances mais le reconfinement, s'il n'est pas nécessaire pour l'instant, n'est pas exclu. Découvrez le reste des mesures détaillées en conférence de presse.


Six jours après son intervention surprise, le Premier ministre Jean Castex a tenu une nouvelle conférence de presse ce jeudi 4 février à 18 heures sur les mesures de lutte contre le Covid-19. Il était accompagné de plusieurs ministres : le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, la ministre du Travail Elisabeth Borne, le ministre de la Santé Olivier Véran et la ministre en charge de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher. Peu d'annonces par rapport aux dispositions déjà en place, mais un appel à la vigilance de tous pour éviter un nouveau confinement et une mise en garde contre les contrôles, dont le renforcement, initié le week-end dernier, est amené à se poursuivre. Le point sur les principaux sujets évoqués.

Vacances de février​

  • Pas de limitation des déplacements entre régions
  • En cas de reconfinement pendant les vacances, les vacanciers pourront regagner leur domicile.

Reconfinement......​


 
https://theconversation.com/in-2010...-cov-2-was-already-present-in-cambodia-154491 (4 février 2021)



Deux variantes d'un virus proche du SRAS-CoV-2 ont été découvertes chez deux chauves-souris de l'espèce Rhinolophus shameli que nous avons capturées en 2010 dans une grotte de la province de Steung Treng [Cambodge].

Cette découverte est importante car le virus est le premier à avoir été trouvé en dehors de la Chine qui soit proche du SRAS-CoV-2 - sur les 29 913 bases alignées dans les génomes des deux virus, 93 % sont identiques. Toutes celles décrites précédemment ont été détectées chez des animaux collectés en Chine, y compris deux virus trouvés chez deux espèces de chauves-souris Rhinolophus dans le sud de la Chine, et deux virus plus divergents (90 % et 85 %) trouvés dans des pangolins saisis par les douanes chinoises dans les provinces du Guangdong et du Guangxi.

Les chercheurs chinois recherchent les sarbecovirus dans tout le pays depuis une quinzaine d'années. Ils ont trouvé plus de 100 virus similaires au SRAS-CoV mais seulement deux liés au SRAS-CoV-2. Les nouvelles données confirment donc l'hypothèse selon laquelle les virus de type CoV-2 du SRAS sont surtout présents en Asie du Sud-Est, alors que les virus de type CoV du SRAS sont dominants en Chine.

Les populations humaines du Cambodge, du Laos, de la Thaïlande et du Vietnam semblent être beaucoup moins touchées par la pandémie de Covid-19 que d'autres pays de la région, comme le Bangladesh, le Myanmar, la Malaisie, les Philippines et l'Indonésie. Cela suggère que les populations de ces quatre pays pourraient bénéficier d'un niveau d'immunité de troupeau aux sarbecovirus.

À part les chauves-souris, le pangolin malais (Manis javanica) est le seul animal sauvage chez lequel on a trouvé des virus de type CoV-2 du SRAS. Le problème est que ces découvertes ont été faites dans un contexte assez particulier, celui du trafic de pangolin.

Même si les virus séquencés dans les pangolins ne sont pas si proches du SRAS-CoV-2 (l'un était identique à 85% et l'autre à 90%), ils indiquent qu'au moins deux Sarbecovirus auraient pu être importés en Chine bien avant l'épidémie de Covid-19. En effet, il a été démontré que les pangolins des pays d'Asie du Sud-Est se sont contaminés mutuellement lors de leur captivité sur le territoire chinois.

La question reste de savoir comment les pangolins ont été infectés au départ. Auraient-ils pu se trouver dans leur environnement naturel d'Asie du Sud-Est, avant d'être capturés ? La découverte d'un nouveau virus proche du SRAS-CoV-2 chez les chauves-souris au Cambodge vient appuyer cette hypothèse, car les chauves-souris rhinolophes et les pangolins peuvent se rencontrer, au moins occasionnellement, dans des grottes en Asie du Sud-Est. Cela renforce l'hypothèse selon laquelle le trafic de pangolins est responsable de multiples exportations de virus proches du CoV-2 du SRAS vers la Chine.
 

Covid-19 : Oxfam propose de "taxer ceux qui ont profité de la crise pour financer la facture du coronavirus"​


Dans son rapport annuel sur les inégalités publié lundi, l'ONG Oxfam estime que les grandes fortunes mondiales, sont jusqu'ici, sorties indemnes voire renforcées de la pandémie. L'association renouvelle son appel à taxer la richesse afin de combattre "le virus des inégalités".


Depuis le premier confinement en France mi-mars, la fortune cumulée des dix personnes les plus riches du monde a augmenté de 540 milliards de dollars affirme l'ONG Oxfam dans son rapport annuel publié ce 25 janvier. "Les 1.000 personnes les plus riches du monde ont retrouvé leur niveau de richesse d'avant la pandémie en seulement neuf mois alors qu'il pourrait falloir plus de dix ans aux personnes les plus pauvres pour se relever des impacts économiques", estime l'association. À l'échelle mondiale, les milliardaires ont même vu leur fortune augmenter de 3.900 milliards de dollars entre le 18 mars et le 31 décembre 2020 selon l'ONG qui s'appuie en particulier sur les données de Forbes et de Credit Suisse. En France, les milliardaires - dont Bernard Arnault, troisième fortune mondiale derrière les américains Jeff Bezos et Elon Musk - ont "gagné près de 175 milliards d'euros" sur la même période, "dépassant leur niveau de richesse d'avant la crise". C'est la troisième plus forte progression, après les États-Unis et la Chine relève l'AFP.


Taxer les plus riches pour financer la facture du coronavirus​

Comment l'expliquer ? "On a une économie qui est traversée par des inégalités qui existaient avant la crise mais où les inégalités s'exacerbent à cause de la crise. Et tout le message qu'on veut faire passer à travers ce rapport, c'est que si les milliardaires ont retrouvé leur niveau de fortune qu'ils avaient avant la crise en si peu de temps, en à peine neuf mois, ce n'est pas grâce à la main invisible du marché", a expliqué Quentin Parrinello, porte-parole d'Oxfam France, à franceinfo. "C'est parce qu'on a décidé de mettre sur pied des plans de relance et des centaines de milliards de dollars injectés dans les marchés financiers. Et tout ce qu'on veut montrer, c'est finalement un deux poids, deux mesures dans le 'quoi qu'il en coûte', puisque ce volume d'argent, on ne le retrouve pas dans les politiques de protection des plus vulnérables, que ce soit en France ou dans les pays en développement."
"Il y a des milliardaires qui ont vu leur fortune augmenter parce que leur business était florissant",
a-t-il précisé évoquant le patron d'Amazon, Jeff Bezos. "On peut aussi penser Elon Musk mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Typiquement, Bernard Arnault. On peut penser que le luxe n'a pas été particulièrement florissant en 2020. Pourtant, il a vu sa fortune augmenter de plus 40 milliards d'euros en 2020. C'est parce qu'il y a eu une intervention publique pour protéger la dégringolade des marchés financiers et aujourd'hui, il en bénéficie. Et tout l'enjeu, c'est de dire qu'on a besoin de sa contribution à l'effort public. On a besoin de taxer ces gens qui ont profité de la crise pour financer la facture du coronavirus."

 

"Fiscalité juste"​

Une option défendue par des économistes comme Thomas Piketty et Gabriel Zucman, favorable à une hausse de la fiscalité des plus riches. "La crise du corona doit marquer un tournant dans la fiscalité des personnes et des entreprises les plus riches. Elle nous offre l'occasion d'établir enfin une fiscalité juste, de mettre fin au nivellement par le bas et d'initier un nivellement par le haut. Cela peut prendre la forme d'une augmentation de l'impôt sur la fortune, de taxes sur les transactions financières et de mesures d'éradication de l'évasion fiscale", note le rapport.
L'ONG cite en exemple l'Argentine, qui a adopté en décembre une loi instituant un impôt extraordinaire sur les grands fortunes, susceptible de rapporter quelque 3 milliards de dollars, pour financer la lutte contre les effets du Covid-19. En France, où l'impôt sur la fortune a été supprimé en 2018, le gouvernement a exclu d'augmenter les impôts d'ici la fin du quinquennat en 2022 pour financer son coûteux plan de soutien à l'économie.

Bâtir un nouveau modèle économique​

Tout n'est pas "à jeter dans ce plan de relance et dans les mesures d'urgence, soyons clairs" concède le porte-parole d'Oxfam France. "Notamment le chômage partiel. Ça a été une bonne mesure et Oxfam a souligné dès son adoption et on peut voir à quel point l'adoption d'une mesure rapide de protection de l'emploi a été efficace", a-t-il rappelé sur franceinfo.Mais "on le voit bien, il y a des centaines de millions de personnes qui sont en train de basculer dans la pauvreté à cause de la crise et qui pourraient y rester pendant plus de dix ans, nous dit la Banque mondiale si on ne s'attaque pas aujourd'hui aux inégalités", a-t-il ajouté appelant à refonder le modèle économique pour mieux rémunérer "les métiers qui ont leur utilité sociale. Il faut qu'on mette les moyens non seulement pour réinvestir dans les services essentiels comme la santé mais aussi faire en sorte que les gens soient payés décemment, qu'on revalorise les bas salaires et les minima sociaux pour rebâtir un modèle économique qui ne bénéficie pas uniquement à une minorité, mais à une majorité de personnes."
La publication du rapport s'accompagne du lancement d'une campagne visant à dénoncer les inégalités. Oxfam France invite à détourner la devise républicaine en "liberté, inégalités, fraternité", et à la brandir devant des lieux symbolisant la République dans 10 villes de France dont Paris, Lyon et Lille.


 
Le Sars-cov2 circulait en France dès novembre 2019
10 févr. 2021 - Par INSERM

A partir de l’analyse rétrospective d’échantillons de sérum de plus de 9000 adultes collectés dans le cadre de la cohorte Constances[1], une étude menée par des chercheurs de l’Inserm en lien avec l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Sorbonne Université et l’IRD, a identifié un test positif aux anticorps anti-SARS-CoV-2 chez 353 participants parmi lesquels 13 ont été prélevés entre novembre 2019 et janvier 2020 et ont été confirmés par des tests d’anticorps neutralisants. Les enquêtes menées auprès de 11 de ces participants ont révélé l’existence de symptômes pouvant être liés à une infection par le virus responsable de la Covid-19 ou à des situations à risque d’exposition potentielle au SARS- CoV-2 dès novembre 2019. Ces données publiées dans European Journal of Epidemiology suggèrent une circulation précoce du virus en Europe.
 


Les variantes britannique et californienne du coronavirus semblent s'être combinées en un hybride fortement muté, ce qui fait craindre que nous entrions dans une nouvelle phase de la pandémie de covid-19.

Par Graham Lawton

Deux variantes du coronavirus SRAS-CoV-2 qui cause le covid-19 ont combiné leurs génomes pour former une version hybride fortement mutée du virus. L'événement de "recombinaison" a été découvert dans un échantillon de virus en Californie, provoquant des avertissements selon lesquels nous pourrions être sur le point d'entrer dans une nouvelle phase de la pandémie.

Le virus hybride est le résultat de la recombinaison du variant B.1.1.7 hautement transmissible découvert au Royaume-Uni et du variant B.1.429 originaire de Californie et qui pourrait être responsable d'une récente vague de cas à Los Angeles car il est porteur d'une mutation le rendant résistant à certains anticorps.

Le recombinant a été découvert par Bette Korber au Laboratoire national de Los Alamos au Nouveau Mexique, qui a déclaré lors d'une réunion organisée par l'Académie des sciences de New York le 2 février qu'elle en avait vu des preuves "assez claires" dans sa base de données sur les génomes viraux américains.

S'il est confirmé, le recombinant serait le premier à être détecté dans cette pandémie. En décembre et janvier, deux groupes de recherche ont indépendamment rapporté qu'ils n'avaient vu aucune preuve de recombinaison, même si elle était attendue depuis longtemps car elle est courante dans les coronavirus.

Contrairement à la mutation régulière, où les changements s'accumulent un à la fois, ce qui est à l'origine de variantes telles que B.1.1.7, la recombinaison peut rassembler plusieurs mutations en une seule fois. La plupart du temps, celles-ci ne confèrent aucun avantage au virus, mais il arrive qu'elles le fassent.

La recombinaison peut être d'une importance majeure pour l'évolution, selon François Balloux de l'University College London. Beaucoup considèrent que c'est ainsi que le SRAS-CoV-2 a vu le jour.

La recombinaison pourrait conduire à l'émergence de nouvelles variantes encore plus dangereuses, bien que l'on ne sache pas encore très bien quelle menace ce premier événement de recombinaison pourrait représenter.

Korber n'a vu qu'un seul génome recombiné parmi des milliers de séquences et on ne sait pas encore si le virus se transmet d'une personne à l'autre ou s'il s'agit d'un cas isolé.

La recombinaison est courante chez les coronavirus parce que l'enzyme qui réplique leur génome a tendance à glisser du brin d'ARN qu'elle copie et à se réintégrer là où elle s'est arrêtée. Si une cellule hôte contient deux génomes de coronavirus différents, l'enzyme peut sauter de façon répétée de l'un à l'autre, en combinant différents éléments de chaque génome pour créer un virus hybride.

L'émergence récente de multiples variantes du nouveau coronavirus pourrait avoir créé la matière première pour la recombinaison, car les gens peuvent être infectés par deux variantes différentes à la fois.

"Nous en arrivons peut-être au point où cela se produit à un rythme appréciable", déclare Sergei Pond, de l'université Temple en Pennsylvanie, qui surveille les recombinants en comparant des milliers de séquences de génomes téléchargées dans des bases de données. Il affirme qu'il n'y a toujours pas de preuve d'une recombinaison généralisée, mais que "les coronavirus se recombinent tous, donc la question est de savoir quand, et non pas si".

Les implications de cette découverte ne sont pas encore claires car on sait très peu de choses sur la biologie du recombinant. Cependant, il porte une mutation de B.1.1.7, appelée Δ69/70, qui rend le virus britannique plus transmissible, et une autre de B.1.429, appelée L452R, qui peut conférer une résistance aux anticorps.

"Ce genre d'événement pourrait permettre au virus d'avoir couplé un virus plus infectieux avec un virus plus résistant", a déclaré M. Korber lors de la réunion de New York.

Lucy van Dorp, de l'University College London, déclare qu'elle n'avait pas encore entendu parler du recombinant, mais "ne serait pas trop surprise si certains cas commençaient à être détectés".
 
https://www.franceculture.fr/sciences/covid-19-loms-percera-t-elle-le-mystere-de-lorigine-du-virus (14 janvier 2021)

Mais dans ce temple de la science, d’autres expériences encore plus sulfureuses ont été menées. L’historien François Godement les résume ainsi : "L’un des éléments les plus discutés par les virologues, c’est que le laboratoire P4 de Wuhan a fait, pendant des années, en collaboration avec des Américains, des recherches sur ce qu’on appelle le "gain de fonctions". C’est-à-dire le moyen de modifier le code génétique d’un virus pour en accroître la contagiosité. Cela a été fait précisément, entre autres, sur ces coronavirus là. Avant que ces recherches ne soient interdites aux États-Unis, en 2014, en raison de leur dangerosité. Une pétition de scientifiques, dont plusieurs Prix Nobel, ayant pointé que les gains étaient insuffisants par rapport aux risques. Tout cela n’est pas forcément un faisceau de présomptions, ce sont peut-être simplement des coïncidences. Mais c’est bien ce qui rend une enquête épidémiologique serrée indispensable, tout comme la coopération entre scientifiques chinois et étrangers."

Étienne Decroly reprend ses informations, avec son regard de virologue : "Mme Shi Zhengli a beaucoup travaillé avec des laboratoires américains, et entre autres avec un laboratoire américain qui a développé ce que l’on appelle des méthodes de "gain de fonction". Elles visent à pouvoir manipuler génétiquement les virus de manière à modifier leur génome afin de les optimiser pour pouvoir éventuellement franchir la barrière d’espèce. Ce genre d’expérience consiste à modifier certaines zones d’un virus, de manière à voir si ces modifications permettent ou ne permettent pas au virus d’infecter différents types cellulaires. L’objectif est de comprendre au niveau moléculaire, comment l’évolution va sélectionner des mutants et quels sont les mutants qu’il faudrait surveiller avec précision car ils auraient un potentiel de transmission humaine."

A la question de savoir s’il s’agit d’un travail classique en virologie, Étienne Decroly est formel : "Non, non, ce n'est pas du tout un travail classique ! Ce sont des travaux qui se font dans des laboratoires hautement sécurisés, première chose. Il y a, par ailleurs, extrêmement peu de virologues qui font ce genre de travaux. Il y a d'ailleurs un débat de la communauté scientifique qui n'est pas neuf sur ce type d’expérience.

Christian Bréchot l’ancien directeur de l’Institut Pasteur et de l’Inserm
refuse, lui aussi, d’exclure toute piste, mais il tient à insister sur l’ouverture d’esprit des scientifiques chinois et singulièrement de ceux qui travaillent à Wuhan :

Moi-même, je connais très très bien Mme Shi Zhengli, c’est une personne absolument remarquable. Je sais très bien que ce laboratoire n’a certainement pas créé le virus et l’hypothèse comme quoi le virus se serait échappé - enfin tout est possible, donc on ne peut pas l’écarter - mais je ne la mets pas comme première hypothèse . (…) Ce qui se passe dans le laboratoire de Wuhan, n’est pas secret du tout. Quand j’étais directeur de l’Inserm, nous avions de très bonnes relations. J’ai fait plusieurs visites sur place, nous nous connaissons personnellement. Mme Shi Zhengli a toujours été très collaboratrice, tout comme elle l’est avec les États-Unis. Elle a même donné tout récemment un séminaire, il y a trois mois à peine, et c’était passionnant. On n’est pas dans l’omerta, on n’est pas dans une personne qui se "planque". C’est une personne chaleureuse, intelligente, ouverte. On la dépeint d’une façon qui n’est pas juste.

Notons que Peter Daszak, le chercheur américain qui a beaucoup publié avec Shi Zhengli fait partie de la délégation (de l'OMS). Beaucoup pointent ici un risque de conflit d’intérêt.

On peut rappeler que l’OMS a mis une année entière à négocier cette mission, que les experts (dont Mr Daszak) ont été adoubés par la Chine, et qu’ils n’ont pour mission que de ne réaliser qu’une "enquête complémentaire de l’équipe chinoise, dont par ailleurs nous ne savons rien" souligne François Godement.
 

Le Covid a fait disparaître la grippe saisonnière (et c'est plus mystérieux qu'il n'y paraît)​

Les restrictions prises pour lutter contre le coronavirus ont logiquement eu un impact sur toutes les maladies saisonnières, mais le cas de la grippe est très particulier.​



SCIENCE - Depuis plus d’un an, le coronavirus fait tellement partie de notre vie qu’on en oublierait presque les virus bien plus classiques, qui accompagnent l’espèce humaine depuis des décennies, voire des siècles.
Il y a une raison à cela: cet hiver, les maladies saisonnières sont aux abonnés absents. Des cas de bronchiolite et de gastro-entérite existent encore, évidemment, mais en nombre extrêmement réduit.
La grippe, elle, est un peu particulière. Il n’y a pas juste “moins” de malades de la grippe cet hiver, alors que le Covid-19 fait des ravages. Il n’y en a quasiment aucun. “Un hiver sans épidémie grippale, c’est du jamais vu”, explique au HuffPost le médecin Thierry Blanchon, responsable adjoint du réseau Sentinelles, qui traque depuis 30 ans les épidémies saisonnières. Et pourtant, c’est ce qui semble se profiler.


Ce cas particulier de la grippe est un mystère pour les chercheurs. Et s’il n’y a pas de réponse claire, il y a des pistes à explorer.

Des chiffres édifiants​

Pour suivre à la trace les différents virus saisonniers, les scientifiques et médecins font des prélèvements similaires à ceux réalisés pour le coronavirus, à la fois en médecine de ville et en hôpital. Cette année, il y en a eu beaucoup moins, mais les chiffres restent éloquents. “Sur les 802 prélèvements pour la grippe réalisés par le réseau Sentinelles, nous n’avons trouvé que deux cas positifs”, explique Thierry Blanchon.
Les analyses provenant des hôpitaux ne font pas beaucoup mieux: sur la même période, seulement 19 cas positifs. Lors d’un pic saisonnier de contaminations, le virus de la grippe est trouvé dans 70% des échantillons en moyenne.
Même si la vaccination contre la grippe est beaucoup plus importante que les années précédentes (60% mi-novembre contre 40% l’année précédente), le graphique ci-dessous, issu du dernier bilan de Santé Publique France sur les cas graves en hôpitaux, est édifiant.

Les cas graves admis en réanimation liés à la grippe par semaine depuis

SANTÉ PUBLIQUE FRANCELes cas graves admis en réanimation liés à la grippe par semaine depuis 2016.
Mais l’épidémie ne pourrait-elle pas démarrer tardivement? Après tout, l’hiver n’est pas fini. Possible, mais peu probable, estime le médecin: “le réseau Sentinelles existe depuis 1984. L’épidémie la plus tardive observée a eu lieu mi-mars, mais c’était exceptionnel.”
Comment expliquer cette disparition? “Il est certain que les restrictions et mesures barrières mises en place pour lutter contre le Covid-19 jouent un rôle”, rappelle Thierry Blanchon. Mais alors pourquoi le coronavirus circule-t-il autant?
Il faut rappeler que le taux de reproduction (le nombre de personnes infectées par un malade) est plus élevé pour le Sars-Cov2 que pour le virus de la grippe. De plus, au début de l’épidémie, tout le monde était susceptible d’être infecté (aucune immunité passée), ce qui n’est pas forcément vrai pour la grippe.

 


Bronchiolite et gastro divergent​

Mais cette explication est probablement insuffisante. Car la grippe a un statut très particulier ici. Les chercheurs du réseau Sentinelles ont également analysé l’évolution des autres maladies saisonnières. Avec des résultats très intéressants, qui ont été soumis à une revue scientifique et devraient être publiés sous peu.
Sur la varicelle par exemple, extrêmement contagieuse mais grandement limitée aux jeunes enfants, “il y a eu une forte chute lors du premier confinement, avec une circulation extrêmement basse tout l’été”, explique Thierry Blanchon. “En septembre, on a regagné les niveaux habituels annuels”. La preuve de l’impact des restrictions: les écoles étaient fermées de mars à mai, mais sont restées ouvertes depuis.
Sur les gastro-entérites également, on a vu une chute drastique en mars et, depuis, des niveaux de circulation extrêmement bas, preuve que les gens se lavent beaucoup les mains et touchent moins d’objets communs.
Pareil pour les bronchiolites. Sauf que ces virus continuent de circuler. Bien moins que lors des hivers précédents, mais tout de même. “Nous avons également montré que d’autres virus respiratoires comme les rhinovirus et les metapneumovirus continuaient de circuler à minima”, détaille Thierry Blanchon.
Passages et hospitalisations suite aux passages aux urgences pour bronchiolite en

SANTÉ PUBLIQUE FRANCE Passages et hospitalisations suite aux passages aux urgences pour bronchiolite en France

Compétition et aviation​

En clair, la situation bien particulière, censée réduire la circulation du Sars-Cov2, impacte bien les autres virus. Mais cela ne suffit clairement pas à expliquer cette quasi-absence de la grippe. “Au niveau européen, la grippe ne circule pas non plus. Et cet été, qui était l’hiver dans l’hémisphère sud, dans des pays comme l’Australie avec un suivi efficace, aucune épidémie n’a été détectée”, rappelle le médecin. “La grippe a clairement une dynamique différente des autres maladies”.
Mais pourquoi? Difficile à dire. Thierry Blanchon se demande si le coronavirus ne serait pas rentré en compétition avec le virus de la grippe. En clair, le coronavirus occuperait le terrain, empêchant influenza de se répandre.
Une telle hypothèse peut sembler étrange, mais on a vu des phénomènes similaires entre plusieurs souches grippales, lors de grandes pandémies. “On a observé de façon surprenante que quand a émergé un nouveau virus grippal au cours du XXe siècle, il a chassé le précédent”, explique Thierry Blanchon. “Pour les virus de type A, il y a eu 3 pandémies grippales. À chaque fois le virus émergeant a fait disparaître le virus existant.”
Une autre piste serait la diminution drastique des échanges internationaux, selon l’épidémiologiste Richard Webby interrogé par Nature. Il rappelle que certains pays qui n’ont pas mis en place de mesures strictes ont également vu une diminution de la grippe saisonnière. Comme les épidémies de grippe se répandent sur le globe en fonction des saisons, cela pourrait être dû aux flux de voyageurs. Moins de déplacements entre pays entraîneraient donc une moindre circulation mondiale de la grippe.
Ce qui est certain, c’est que la quasi-disparition de la grippe est très mystérieuse. En comprendre les causes permettra peut-être de mieux maîtriser cette maladie saisonnière qui entraîne environ 10.000 à 15.000 décès par an en France.

 
Recherches en cours pour concevoir un vaccin universel contre la covid 19, ET tous ses variants ET tous les coronavirus potentiellement dangereux pour l'homme le SRAS-Cov1, le MERS, et tous les virus de chauve souris

Vaccin universel contre les coronavirus : les essais cliniques commencent cette année​


https://trustmyscience.com/vaccin-u...irus-essais-cliniques-commencent-cette-annee/

Citation:

Le coronavirus à l’origine de la pandémie actuelle n’est pas le premier à passer de l’animal à l’humain et ce ne sera pas le dernier. Les vaccins contre le SARS-CoV-2 ont été développés en un temps record et fonctionnent bien. Mais maintenant, nous avons besoin de toute urgence d’un autre type de vaccin, selon les scientifiques : un vaccin qui nous protégera contre d’autres coronavirus, même ceux que nous n’avons pas encore rencontrés. C’est un défi de taille, mais les travaux de développement d’un tel vaccin universel ont déjà commencé, les premiers essais cliniques sur des candidats potentiels devant commencer plus tard cette année.
 
Transmissibilité, résistance, circulation… Que sait-on sur le variant indien ?

Après une accalmie de cinq mois, les cas de Covid-19 explosent à nouveau en Inde. Le pays enregistre un record de 168 000 nouvelles contaminations quotidiennes. Un nouveau variant dit « double mutant » pourrait être à l’origine de ce rebond épidémique.



citation:
  • Qu’est-ce qu’un double mutant ?
On parle également de « recombinant ». « Imaginons deux virus parentaux A et B ; s’ils se retrouvent chez la même personne dans la même cellule, il peut y avoir au cours de la réplication du virus un échange de matériel génétique. Cela va donner un virus C, le recombinant, un virus “mosaïque” qui possède à la fois des morceaux du virus A et B », expliquait à « l’Obs » Jean-Claude Manuguerra, responsable de la Cellule d’Intervention biologique d’Urgence (Cibu) à l’Institut Pasteur.



 

«Le prochain virus sera cyber». La tribune d’Alain Bauer​

« La guerre d’internet continue pendant la crise épidémique et la prochaine épreuve de souveraineté dépassera en ampleur celle des masques », prévient le criminologue​

Alain Bauer.



 
Covid-19 : pourquoi l’âge des patients en réanimation baisse ?

Le professeur Bruno Mégarbane a indiqué mardi sur France Info que l’âge des patients pris en charge en réanimation avait baissé ces derniers jours.

Les hospitalisations en réanimation de cas graves de Covid-19 sont reparties à la hausse lundi 1er mars. 3 544 patients sont désormais pris en charge dans ces services, avec 347 nouvelles admissions pour les 24 dernières heures. Le taux d'occupation des lits est donc de nouveau à des niveaux similaires à début décembre, mais le profil des patients a en revanche changé, comme l'explique ce mardi 2 mars sur France Info le professeur Bruno Mégarbane, de l'hôpital Lariboisière à Paris.

« Environ 25 % des patients qui ont été hospitalisés dans les dix derniers jours ont moins de 40 ans », précise le professeur Bruno Mégarbane. « Une particularité qui est notée dans l'ensemble des hôpitaux de l'Assistance publique», ajoute-t-il.

La vaccination concentrée sur les plus âgés

Plusieurs raisons expliquent que l'âge des patients admis en réanimation est en baisse, la première étant la vaccination. Aujourd'hui, plus de 3 millions de Français ont pu bénéficier d'une première injection, et majoritairement des personnes de plus de 75 ans.


Covid-19 : les départements où la progression de l'épidémie inquiète
« Les trois quarts des personnes de plus de 80 ans habitant dans les Ehpad mais également une certaine proportion de personnes plus âgées sont vaccinées, donc protégées », explique encore le professeur Bruno Mégarbane.
Autre explication : la vigilance des gestes barrières, qui est plus poussée chez les personnes âgées et qui flanche de jour en jour chez les trentenaires et quarantenaires.
https://www.lepoint.fr/sante/covid-...reanimation-baisse-02-03-2021-2415926_40.php#
 

B.1.617, le variant «double mutant» qui effraie l'Inde et se propage déjà dans le monde​

Le deuxième pays le plus touché par le Covid-19 fait face à une seconde vague beaucoup plus forte que la première. Les variants en seraient notamment responsables.​



Citation:

Ce drôle de nom sorti tout droit d'un film de science-fiction, le B.1.617 le doit à une caractéristique particulière. «Ce variant contient deux mutations spécifiques, appelées E484Q et L452R», décrit dans The Wire Gautam I. Menon, professeur à l'Université Ashoka de Sonipat et à l'Institut des sciences mathématiques de Chennai. Ce sont donc deux mutations du virus qui se rejoignent en une, pour former un nouveau variant du coronavirus. Et ce n'est pas une bonne nouvelle.
D'un côté, la mutation L452R, détectée dans le variant californien, rend le virus plus transmissible tout en étant davantage résistant aux vaccins. De l'autre, la mutation E484Q, qui serait similaire à la mutation E484K observée dans les variants sud-africain et brésilien et qui pourrait également réduire l'efficacité des vaccins (des études sont en cours). D'après le ministère de la Santé indien, ces mutations réunies pour la première fois confèrent au variant B.1.617 «un échappement immunitaire et une infectivité accrue». Bref, c'est du costaud.

Autre inquiétude sur la détectabilité de ce recombinant: selon L'Obs, un grand nombre de cas ne sont plus décelés par les tests PCR et nécessitent des scans. Le saignement du nez serait un signe d'infection.


 


... J'ai perdu 15 amis. Ils avaient entre 20 et 40 ans.




Il pique le P1...
Et dire que certains ici adulent leur président... Aucune honte.
 
ÉPIDÉMIOLOGIE

VARIANTS ET EFFICACITÉ DES VACCINS, PAR FRANÇOIS M​


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Il y a actuellement de grandes discussions sur les effets secondaires concernant chaque vaccin, mais pas sur leur efficacité, notamment vis-à-vis des variants. Or celle-ci est importante pour savoir si la politique de vaccination permettra ou non d’arrêter la pandémie.
Il y a deux points de vue différents concernant l’efficacité d’un vaccin :
  1. celui du vacciné, qui souhaite être protégé au mieux contre le virus ;
  2. celui de la société, qui souhaite éviter une épidémie et la saturation du service hospitalier.

Rappelons tout d’abord que les vaccins n’empêchent pas l’infection ; leur objectif est d’éviter que la maladie soit grave, voire mortelle. Ainsi, aux États-Unis, où environ 77 millions d’adultes ont été vaccinés, près de 6.000 personnes ayant reçu les deux injections (cette estimation est sous-estimée) ont contracté le virus, 7 % ont dû être hospitalisés et 1,2 % en sont mortes. Les vaccins réduisent les risques, mais ne les suppriment pas entièrement.
Rappelons également que l’effet d’un vaccin n’est pas immédiat. Il simule l’attaque de l’organisme par le virus cible, et provoque une réaction du système immunitaire adaptatif, réaction qui n’est pas immédiate. Il faut environ 2 à 3 semaines après la première injection pour finaliser l’apprentissage du système immunitaire et que celui-ci produise des anticorps protecteurs, et avoir ainsi une première protection. La protection augmente avec la seconde injection, qui permet une augmentation des anticorps produits. Ce décalage ne semble pas être pris en compte dans les calculs du gouvernement qui, en présentant au jour le jour la courbe des vaccinés, considère implicitement qu’un vacciné au jour J est protégé dès ce jour J. Pour être plus proche de la réalité, il devrait présenter la courbe des vaccinés depuis plus de 3 (ou 4) semaines…
Les données ci-dessous concernent donc les personnes qui ont terminé le protocole vaccinal, et dont la production d’anticorps est à son maximum.
Mais qu’est-ce que l’efficacité d’un vaccin ?

La réponse n’est pas simple : normalement, le taux d’efficacité est calculé sur le fait de ne pas être symptomatique à la maladie (donc soit de ne pas être malade malgré un contact avec le virus, soit de l’être de manière asymptomatique). Mais certains fabricants de vaccins calculent le taux sur le fait de ne pas avoir une forme grave de la maladie (ce qui augmente donc la valeur). Pour AstraZeneca, l’efficacité dépend de la durée entre les deux injections : selon le fabricant, 54,6 % si la durée est inférieure à 6 semaines ; 82,4 % avec un intervalle supérieur ou égal à 12 semaines. Les durées étudiées par Pfizer et Moderna sont respectivement de 3 et 4 semaines entre les deux injections.

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Flambée épidémique en Inde: ce que l'on sait sur le «variant indien» du Covid-19​



Après une accalmie de quelques mois en Inde, la situation sanitaire continue de se dégrader de manière inquiétante. Sur les sept derniers jours, le pays dénombre près de 250 000 contaminations journalières, et plus de 300 000 rien que pour la journée du mercredi 21 avril. Et cela pourrait être dû à ce « variant indien ».



C’est un variant dont on sait encore peu de choses, mais qui semble singulier. Il s'appelle B.1.617 de son vrai nom, et il a été détecté pour la première fois en octobre, selon les scientifiques, près de Nagpur, au centre de l'Inde. Ce variant est qualifié de « double mutant ».
« Il s'agit d'un mutant qui a des mutations qui sont retrouvées dans un variant californien, d'une part, et une autre mutation sur le même variant qui est retrouvé dans les variants brésilien et sud-africain. En d'autres termes, il a des propriétés qui lui confèrent une plus grande infectivité. C'est-à-dire qu’il est plus contagieux et qu’il a aussi une propriété qui le rend moins accessible à la protection vaccinale. Donc, c'est pour cela qu'on dit “double mutant”. Mais, en réalité, c'est un seul mutant qui a des propriétés à cheval entre les variants brésilien, sud-africain et californien qui sévissent actuellement dans le monde », explique Patrick Berche, microbiologiste et membre de l'Académie de médecine.
En tout cas, ces deux mutations sont connues, séparément, pour contourner les anticorps et les voilà donc réunies en un seul variant.

Des cas chez les jeunes​

Le « variant indien » serait donc particulièrement inquiétant et responsable de la flambée épidémique qui frappe l’Inde. Il pourrait être la cause de 55% des contaminations dans l'État du Maharashtra, celui de Bombay, la capitale économique de l'Inde, pas plus de 10% dans le reste du pays, même si cette augmentation des cas pourrait aussi s'expliquer par plusieurs rassemblements de masse ces dernières semaines.

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On connaît encore peu de choses de ce variant indien, mais il présenterait des caractéristiques préoccupantes. « Ce que disent les médecins indiens, c'est qu'ils ont pas mal de cas chez des sujets jeunes, et même chez des enfants, ça, c'est assez inquiétant. Évidemment, plus le virus atteint des gens jeunes et tue des gens jeunes, plus il est virulent. Mais ça demande vérification, ça n'est pas étayé par des publications. On a des indications qui pourraient suggérer que le virus devient plus virulent, mais ce n'est pas pour le moment confirmé », poursuit le microbiologiste Patrick Berche. Il n’y pas d'éléments tangibles non plus pour affirmer que ce variant est indétectable lors des tests PCR.

Des variants difficiles à contenir​

Après le « variant brésilien », l'émergence de ce « variant indien » prouve également que l'immunité collective sera bien difficile à obtenir dans un avenir proche. Le variant pourrait réduire l'efficacité des anticorps, causer un « échappement immunitaire », comme le décrit Santé publique France dans son analyse de risque liée aux variants émergents publiée au début du mois. Les vaccins actuellement administrés pourraient ainsi ne pas être complètement efficaces.
 
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