@Kroos tu m’as rappelé une histoire avec un collègue
Il bosse en gestion et moi bah je suis une scientifique qui a besoin de leur aide pour la paperasse, comme d’hab
Je cherche le secrétaire de l’institut, il discutait avec le big boss et du coup, j’ai demandé au gars de la gestion si je pouvais m’assoir à la place de sa collègue absente pour attendre. Je me suis permis de le faire parce que les années précédentes, il écoutait toujours mes conversations (banales) avec les secrétaires de son bureau (autre pièce en face) et me les ressortait pour me chambrer au moment opportun.
Bref, l’attente est longue et on papote. Il creuse de plus en plus pour comprendre ce sur quoi je bosse. Il dit qu’on devrait boire quelque chose pour que je lui explique plus en détails. Jvoulais pas aller boire de verre avec lui donc jlui dis: ok, tu m’offres un chocolat chaud en bas, quand tu veux (à la machine)
A chaque fois qu’il me voyait, il faisait allusion au « verre » qu’on devait se boire etc., mais ne prenait jamais d’initiatives. Puis y’a des regards qui ne trompent pas comme quand on s’est retrouvé esquiché l’un à côté de l’autre dans un ascenseur bondé
Avec le temps, je trouvais ça bizarre pour un mec de faire allusion sans faire de move. J’ai pas relevé, je ne fais jamais le premier pas anyways. Avec le temps, je sais plus comment mais j’apprends qu’il a une copine et tout s’explique. Ce gros nase attendait que je lui propose pour dire « oui »
Au final, un jour d’été où j’étais plus pretty que d’habitude (oui, ça m’arrive
), je dois me rendre chez le secrétaire à nouveau. Le gestionnaire est en train de discuter avec lui dans son bureau. Il reste trois plombes dans l’entrebâillement de la porte alors que j’attends juste devant et que je suis pressée à cause d’une expérience en cours. Je leur dis bonjour et pour faire activer les choses, je passe pile-poile entre le peu d’espace qu’il reste entre lui et la cloison pour entrer dans le bureau. Of course, je fais bien attention à ce que l’on ne se touche pas et ça dure une seconde, même pas.
Puis, là, il a pas pu se retenir et m’a dit « Hmmmm tu sens trop bon ». Je m’y attendais tellement pas que je suis restée béate l’espace d’un dixième de seconde. Je savais qu’il avait une copine et que c’était déplacé. Même son copain le secrétaire l’a regardé bizarrement. Du coup, il a tenté de se rattraper maladroitement avec un « C’est le même parfum que ma copine ». Et moi je lui ai répondu: « ah bah tu lui diras qu’elle a bon goût alors ». Il était gêné puis il est sorti.
Il était mignon mais tellement lourd et maladroit
Sans compter que quand il m’entendait parler dans les couloirs, il était toujours là à sortir pour quémander une invitation à mes events
Tu te doutes bien que jl’ai jamais invité
Bref j’ai fini de raconter des histoires inutiles
Tout ça pour dire: Guys will be guys et vous méritez les réprimandes