Realpolitik, opportunisme, voilà ce qui caractérise la carrière politique de tonton. En effet, la frontière entre vichysant et résistant est plus que poreuse mais c'est le propre de l'Homme; à la fois sombre et brillant; courageux et peu témérère.
L'on suit la tendance du moment, l'on se plie mais il ne pouvait ignorer l'antisémitisme du régime nazi et de la puissance occupante allemande. Comment ne pas le savoir en étant si proche du sérail ? Comment nier en ayant comme ami intime bousquet ? Personnage paradoxal, un tantiné mégalomane, amoureux de l'Histoire avec un grand "H" Mitterrand a multiplié les faux pas, les amitiés plus que douteuses, les coups bas pour arriver à ses fins en dissimulant, en trompant, en fondant l'UDSR qui n'était que de loin affilié aux idéaux socialistes d'après guerre.
Qui n'en a pas fait de même ? Qui n'a pas été tenté, encore récemment, par les discours fachisants de l'extrême droite (Chirac, Pasqua, Sarkozy, de Villiers, etc..) suivant la tendance du moment et surtout pour masquer une incapacité à diminuer les inégalités sociales criantes et le chômage endémique dans un contexte de globalisation effreinée où l'on finit par concéder que "L'Etat ne peut pas tout" même dans les rangs socialistes ?
Nécessité également de passer à autre chose plutôt que de faire dans la perpétuelle répentance avec une épuration après la Libération bâclée tant les parcours étaient sinueux et douteux jusque dans les plus grandes instances de l'administration française et de la Résistance excessivement glorifiée et enjolivée.
Enfin, pourquoi ne parle-t-on pas de tout un pan de la communauté juive qui elle a collaboré et participé à l'entreprise mortifère nazie ? Les plus grands scientifiques, les plus grands philosophes, un pan entier de ce qu'il restait de l'intelligentsia juive soucieuse de sa survie, coûte que coûte ...
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