La décision sur la loi du 23 février 2005, s'est faite sans tenir compte des gesticulations et menaces de Atika, alors même que ce dernier était sur le sol français!
Donc faut arrêter d'essayer de faire passer vos humiliations pour des exploits!
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dimanche, décembre 04, 2005
Bouteflika: une humiliation en pleine maladie !
Chronique:
Pour une humiliation, cen est vraiment une ! Ironie du sort ou hasard du calendrier, cest au moment où le Président algérien, A. Bouteflika, est dans sa chambre dhôpital à Paris, complètement affaibli par la maladie, que les députés français de lUnion de la majorité présidentielle (UMP), le parti de Jacques Chirac, ont refusé massivement damender larticle 4 de la loi du 23 février 2005 qui vante " le rôle positif de la présence française " dans les territoires Outre-mer dont bien évidemment lAfrique du Nord.
À noter quà plusieurs reprises A. Bouteflika, lors de la campagne pour son dernier référendum sur la réconciliation nationale, a fait de longues tirades consacrées à ce thème. Il na de cesse de dénoncer un texte " confinant au négationisme et au révisionnisme ".
Il est même monté au créneau pour menacer les officiels français de ne pas ratifier le traité damitié en préparation entre les deux pays. Mais rien ny est fait. lAssemblée nationale française, souveraine quelle est, a fait litière des gesticulations de Bouteflika pour voter ce quelle désire et au moment où elle le désire. Cest-à-dire lors de la présence de ce même Bouteflika sur son territoire !
Ce qui a fait dire à un journaliste algérien que le président "doit certainement avoir la télévision dans sa chambre et a dû suivre, tristement, la session de lAssemblée nationale française. Politiquement, il a tout intérêt à rentrer très vite au pays; même si, médicalement, le risque est gros".
La morale de lhistoire : malheureusement pour les Algériens, la France est en position de force. Elle sait très bien que les sorties médiatiques de Bouteflika sont des coups dépée dans leau et quelles ne feraient jamais changer davis ni le gouvernement français ni ses députés.
Les Algériens, et avec eux tous les Nord Africains, sont trop faibles pour peser sur la balance !
Ils ne sen rendent pas compte, mais leurs dirigeants le savent très bien. A. Bouteflika le premier. Au moindre petit problème de santé, il sest hâté daller se soigner dans lancienne métropole, comme si de rien nétait. Autrement dit, A. Bouteflika na jamais cru dans ses prises de position. À méditer !
Lahsen Oulhadj
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Pour linstant, cest son retour qui est attendu. Selon, la publication du FLN el-Ahrar, il quitterait lhôpital du Val-de-Grâce pour Alger ce vendredi 2 décembre. La coïncidence de son séjour médical à Paris, avec le rejet de la révision de la loi française du 23 février 2005, a heurté de nombreux Algériens. Traduisant cet état desprit populaire, le billettiste del-Watan Chawki Amari écrit: «Abdelaziz Bouteflika doit certainement avoir la télévision dans sa chambre et a dû suivre, tristement, la session de lAssemblée nationale française. Politiquement, il a tout intérêt à rentrer très vite au pays; même si, médicalement, le risque est gros».
Source:
http://www.rfi.fr/actufr/articles/072/article_40192.asp