Egypte: affrontements continus

de toute façon ils les arrêterons tous et les tuerons en simulant des évasions...du déjà vu peut-être dans les années noires de l'algérie...le peuple égyptien a viré mubarak pour avoir la démocratie, une fois qu'ils ont eu la démocratie et ont élu un président, le premier président démocrate, l'armée le vire et tue toute contestation dans l'oeuf...un régime dictatorial qui n'a rien à envier à la Corée ou la Birmanie...



Il faudrait aussi nommer un adjoint à Mahmoud Ezzat. Surement lui aussi ils vont l' arreter ou le flinguer
 
Erdogan: "Israël est responsable de la destitution de Morsi"

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi qu'Israël se trouvait derrière la destitution en Egypte par l'armée du président Mohamed Morsi. "Vous savez ce qu'on dit en Egypte, que la démocratie ne se fonde pas sur les urnes. Qui se trouve derrière cela: Israël", a-t-il dit à Ankara lors d'une réunion de son parti, issu de la mouvance islamiste, de la justice et du développement (AKP).

M. Erdogan a étayé sa thèse en affirmant que, lors d'un forum en France avant les élections de 2012 qui ont conduit au pouvoir les Frères musulmans de M. Morsi, "le ministre (israélien) de la Justice et un intellectuel juif utilisent ces termes: 'Même si les Frères musulmans remportent les élections, ils n'en sortiront pas vainqueurs, car la démocratie ne repose pas sur les urnes'".

La Turquie a vivement condamné la destitution du président Morsi et a opté pour un ton très ferme pour réagir à la répression menée par les forces de sécurité égyptiennes contre des rassemblements de soutien au président islamiste déchu.La Turquie a rappelé son ambassadeur au Caïre, ce à quoi l'Egypte a riposté par le rappel de son ambassadeur en poste à Ankara, signe d'une dégradation des liens bilatéraux, traditionnellement bons.

Seneweb
 
Lu sur un autre forum

je cite
[ selon la télévision Égyptienne.. Morsi aurait tenté de se suicider...]

quelqu'un l'a entendu?
 
« Si on se penche sur le passé, la confrérie a été dissoute à plusieurs reprises. D’abord sous le roi Farouk puis à l'époque de Nasser ! À chaque fois, ils ont réussi à se réorganiser, à devenir plus forts et à gagner de plus en plus de partisans ! » souligne Yasser Fahkarani, l’un des porte-paroles de l’Alliance Anti-Coup d’Etat.
 
Tariq Ramadan sur RFI: «Les choses doivent être claires, il faut condamner l’armée égyptienne»

RFI : Ce week-end, après la répression sanglante de leur mobilisation, les Frères musulmans ont annulé plusieurs marches et manifestations. Celles qui ont eu lieu ont rassemblé moins de monde que prévu. D’après vous, s’agit-il d’une pause tactique de la confrérie, ou les Frères musulmans ont-ils été sérieusement affaiblis par les coups portés par l’armée ?


Tariq Ramadan : La répression a été terrible, mais je veux plutôt apporter une nuance à votre façon de présenter le conflit, parce que c’est un peu l’armée qui présente les choses de cette façon-là. Les hommes et les femmes qui sont dans la rue sont des gens qui sont contre le coup d’Etat, et beaucoup d’entre eux n’ont pas voté pour Morsi, ils n’étaient pas pour lui.

Certains d’entre eux ne sont même pas pour son retour, mais ils sont contre l’armée. Cette réduction de l’opposition à l’armée aux seuls islamistes n’aide absolument pas à trouver des solutions au conflit et, en fait, cela ne donne pas une image correcte de la tension qu’il y a.

Moi, j’étais de ceux qui étaient très critiques à l’endroit de Morsi et de son gouvernement. Et ce, avant les élections, pendant les élections et pendant l’année où il a gouverné. Mais je ne peux pas réduire le débat à savoir si on peut, avec les islamistes, être dans la démocratie, quand tout le débat aujourd’hui est de savoir si on peut, avec l’armée - qui pendant 60 ans a tenu d'une main de fer le pays -, développer un processus de démocratisation. Il faut condamner l’armée, les choses doivent être claires de ce point de vue.

Aujourd’hui, les Frères musulmans sont bien entendu dans une impasse. Tous leurs leaders sont en prison, on a tiré à balles réelles et on a tué des manifestants. Encore hier, on a tué des prisonniers dans une fourgonnette. C’est très violent, très dur. Et je pense aujourd’hui que la solution, c'est que la société civile se réveille, que ces femmes et ces hommes - effectivement certains sont des laïques, d’autres sont des coptes - soient contre le rôle de l’armée et qu'ils essaient ensemble de trouver les voies d’un dialogue. Sinon, on ne s’en sortira pas.

Est-on en train de revenir à l’époque de Nasser selon vous, où la confrérie était considérée comme l’ennemi de l’intérieur et où le pouvoir n’a pas hésité à liquider, emprisonner ou bannir les figures les plus importantes des Frères musulmans ?

Du point de vue de l’armée, la rhétorique est la même : ils n’auraient affaire qu’à des terroristes et à des islamistes extrémistes. C’est ce qu’on a toujours entendu depuis 60 ans. Les méthodes sont les mêmes : arrestations, exécutions sommaires, tortures. On est aujourd’hui dans un scénario qui est connu. La seule différence, c’est qu’il y a eu une habileté de l’armée, à savoir une mobilisation de masse. On nous a dit : « 30 millions de personnes ». Or on sait aujourd’hui qu’on était bien en deçà de cela, que le chiffre était totalement exagéré et que c’est au nom du peuple qu’ils seraient intervenus.

Aujourd’hui, il y a une véritable propagande. Donc, on est dans une situation extrêmement difficile. Le prix à payer, c’est de se poser la question de savoir si l’Egypte peut aller vers une démocratisation. Il faut absolument qu'aujourd’hui, l’on comprenne que le rôle de l’armée n’est absolument pas simplement sécuritaire et répressif ; ils tiennent dans leurs mains entre 30 et 40% du secteur économique. C’est une force, ce sont des intérêts, très importants. On a entendu, hier encore, l’administration américaine annoncer qu’après avoir annulé son exercice militaire conjoint, elle maintenait son soutien de 1,3 milliards de dollars. Ce qui a été d’ailleurs confirmé, étonnamment, par Netanyahu, le Premier ministre israélien lui-même, ce qui est étonnant. Il n’a pas caché son soutien à l’armée.

Donc, il va y avoir des répercussions locales. Il faut savoir que les habitants de Gaza, aujourd’hui, vont aussi payer le prix de ce qui est en train de se passer. Déstabilisation du Moyen-Orient, déstabilisation de l’Egypte : tout ce qu’on avait appelé « le printemps arabe » a des parfums, aujourd’hui, de déstabilisation, de mort, de tortures et de régression. Ce qui est en train de se passer est triste.

Pour vous, l’armée a joué un double-jeu ? Parce qu’après tout, c’est le président Morsi qui avait nommé le général al-Sissi ministre de la Défense...

Vous savez, pendant deux ans, quand les Frères musulmans sont arrivés au pouvoir après les élections, on m’avait dit d’aller en Egypte et j’ai toujours refusé, en affirmant que l’armée n’avait jamais quitté le pouvoir, qu’elle était derrière. Finalement, les Frères musulmans ont fait une énorme erreur : celle de penser que les Américains les soutiendraient et qu’ils pourraient canaliser les forces de l’armée.

En fait, ça n’a jamais été le cas. Juste avant la mobilisation populaire du 30 juin, il y avait des perturbations, des restrictions pour le gaz, pour l’électricité... Et tout à coup, ça s'est arrêté. En fait, les structures profondes de l’armée étaient toujours dans l’administration, elles n’ont jamais quitté le pouvoir.

Mohamed Morsi a voulu s’arroger tout les pouvoirs en novembre dernier. Il s’est mis à dos des tas de gens, notamment des magistrats qui n’étaient pas forcément hostiles à son égard. Pourquoi ?

C’est tout à fait vrai. Je pense qu’il y a eu des erreurs, je pense que le rôle du président avec la confrérie n’a jamais été très clair. Qui décidait de quoi ? En même temps, je pense qu’il y a eu des gestes symboliques. Mais il y a aussi eu de véritables erreurs quant à l’ouverture vis-à-vis des autres forces politiques.

Il fallait que les choses soient beaucoup plus volontaristes, c’est une évidence. Moi, j’étais d’avis qu’il ne fallait même pas qu’ils se présentent aux élections, parce que c’était un piège pour eux dans les circonstances actuelles. Ils l’ont fait, ils ont commis cette erreur-là et puis, finalement, ils se sont isolés dans la critique des Frères musulmans et de leur vision politique.

Maintenant, je demande à tous ceux qui nous écoutent, à tous les démocrates, d’être très clairs quant à leurs propres principes. On ne peut pas, parce qu’on est contre des islamistes légalistes, non violents, quels qu’ils soient - et je suis de ceux qui les critiquent -, accepter ce que fait l’armée, qui tue des civils et qui réprime de cette façon-là. Ça n’est pas acceptable.
 
« Si on se penche sur le passé, la confrérie a été dissoute à plusieurs reprises. D’abord sous le roi Farouk puis à l'époque de Nasser ! À chaque fois, ils ont réussi à se réorganiser, à devenir plus forts et à gagner de plus en plus de partisans ! » souligne Yasser Fahkarani, l’un des porte-paroles de l’Alliance Anti-Coup d’Etat.


Je ne suis pas vraiment un pro FM, je suis plutot un contre- les taghout, comme ceux qui sont en train de massacrer les innocentse en Egypte, mais je suis sur et certain que cela va arrive, les FM vont réussir à se réorganiser, et devenir plus forts.
 
Dernière édition:
Discours de Sissi hier je crois, si quelqu'un peut nous mettre un résumé en français barakAllahou Fikoum....




عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ ، قَالَ : " سَيَأْتِي عَلَى النَّاسِ زَمَانٌ يُصَدَّقُ فِيهِ الْكَاذِبُ وَيُكَذَّبُ فِيهِ الصَّادِقُ ، وَيُؤْتَمَنُ فِيهِ الْخَائِنُ ، وَيُخَوَّنُ الأَمِينُ ، وَتَنْطِقُ فِيهِ الرُّوَيْبِضَةُ ، قِيلَ : يَا رَسُولَ اللَّهِ ، وَمَا الرُّوَيْبِضَةُ ؟ قَالَ : .السَّفِيهُ الَّذِي يَتَكَلَّمُ فِي أَمْرِ الْعَامَّةِ " .
 
EGYPTE. "L'armée se bat pour conserver ses privilèges économiques"

Créé le 19-08-2013 à 11h35 - Mis à jour à 15h35


Par Alexis Toulon


Pour Marc Lavergne, chercheur au CNRS, les militaires "souffraient de voir leur pouvoir remis en cause par les Frères musulmans". Interview.

Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS, spécialiste du Moyen-Orient revient sur la situation explosive qui persiste en Egypte, après la flambée de violence qui a fait plus de 800 morts depuis mercredi. Interview

Que peut-on attendre de la semaine qui arrive ?

- Plusieurs scenarii sont possible : l'armée persiste à vouloir éliminer le mouvement ou met en œuvre des mécanismes de réconciliation entre les militaires et les Frères musulmans. On ne peut pas encore se prononcer, mais l'escalade de la violence n'est pas une fatalité.

On a pourtant l'impression d'un pays coupé en deux, entre pro-Morsi et anti Frère musulmans. Une résolution du conflit à long terme est-elle possible ?

- C'est une erreur de voir dans la société égyptienne une rupture entre pro-Morsi, qui seraient les partisans des Frères musulmans, et les anti-Morsi, qui seraient les défenseurs d'une jeune démocratie en péril. Les Frères musulmans ont gagné trois scrutins et se sont retrouvés au pouvoir par la voix du peuple, en prétendant ne pas vraiment le vouloir.

Les Egyptiens comptaient sur eux pour répondre à de vrais problèmes de société, comme la lutte contre la corruption, le développement de la société civile et une sortie de la crise économique... Et c'est là qu'ils ont déçu. Ils ont tenté de cacher leur échec en se focalisant sur l'ordre moral. Cela leur a coûté une chute de popularité temporaire.
Quant aux manifestants de la première heure, ceux qui ont appelé au départ de Mohamed Morsi, ils ont servi de prétexte à l'armée pour renverser un mouvement qui allait, prétendument, islamiser la société égyptienne. Or c'est une chimère : la société égyptienne s'est ré-islamisée sous Moubarak.
Je note en passant que tous ces protestataires anti-Morsi ont disparu des rues. Il n'y a aucune contre-manifestation à celles des Frères musulmans.
Globalement, la société égyptienne n'est pas contre un gouvernement qui représente la volonté divine. Qu'ils soient coptes ou musulmans, les Egyptiens sont très pieux et ils partagent les mêmes valeurs, la même histoire et l'adhésion à l'islam de la majorité ne fait aucun doute.

Pourquoi l'armée mène-t-elle une telle répression ?

- Ce n'est pas l'armée qui tire mais la police. L'armée égyptienne n'est pas l'armée turque : son combat n'est pas celui de la laïcité. Elle se bat pour conserver ses privilèges et son poids économique. Les officiers ont chassé Moubarak, avec l'accord des Etats-Unis, lorsqu'il a choisi son fils Gamal comme successeur. Son profil de libéral avait de quoi inquiéter les militaires qui détiennent un monopole sur de nombreuses industries. Par exemple, sous prétexte d'intérêt stratégique, l'armée contrôle les zones côtières et désertiques. Celles-ci sont des mannes financières : le tourisme et les réserves pétrolières s'y trouvent.

Autre exemple de cette prédominance de l'armée dans l'économie : le ministère de la Production militaire qui aspire un quart de la richesse nationale selon les estimations. Et le partage se fait entre les généraux, sans contrôle.
L'armée a longtemps représenté un moyen de réussir quelle que soit son origine sociale. Elle a ses hôpitaux, ses logements, ses écoles... Elle était appelée pour sauver l'Egypte. Si un incendie se déclarait, elle était la première sur place. Or cette période est finie. La population ne voit plus son utilité. Actuellement, elle n'est pas en guerre avec l'extérieur et n'assure plus la sécurité à l'intérieur. Elle souffre de voir son pouvoir remis en cause par les Frères musulmans.

Que penser de la réaction de communauté internationale ? Quel poids peuvent avoir les partenaires de l'Egypte ?

- L'Occident a montré son incohérence. Il prétend défendre la démocratie. Mais ne montre que sa peur de l'islam. Les Etats-Unis ne comprennent pas et ne veulent pas comprendre ce conflit. Et surtout ils n'ont aucun intérêt à s'engager. On parle beaucoup de l'aide américaine, de ses 1,3 milliard de dollars... mais les Etats-Unis peuvent fermer le robinet à tout moment. L'Egypte n'offre plus assez de garanties qui justifient cet investissement.

La seule qui pourrait réellement faire quelque chose c'est l'Union européenne. Mais elle est triste d'indécision. Le problème est plus complexe que simplement appeler les partis à la retenue. La France a également beaucoup à perdre : en Egypte elle a conservé son aura de grande nation. Pourtant, son discours est lénifiant. François Hollande a rappelé l'importance de ce pays où résident 10.000 expatriés, où le CAC 40 a de nombreux intérêts... mais il n'y a aucune action. La France devrait prendre plus d'importance dans ce conflit.

Propos recueillis par Alexis Toulon
http://tempsreel.nouvelobs.com/mond...our-conserver-ses-privileges-economiques.html
 
Maintenant que Moubarak est liberé...tout ça va être une ancienne histoire, un vieux dossier classé!

Voila! Grosse quenelle pour le peuple egyptien!

C'est triste mais c'est vrai...
 
EGYPTE - L'ARMEE SE "REBELLE" CONTRE LES ETATS-UNIS ET MENACE DE REJOINDRE L'AUTRE CAMPS - INFORMATION CHRONIQUE - C'est un revirement de situation assez inattendu mais pas sans souvenirs. Jusqu'en 1972, date où l'URSS s'opposa à la guerre décidée par Anouar al-Sadate contre Israël, Moscou était le premier allié et soutien du Caire. L'influence des Etats-Unis sur Anouar al-Sadate avant, pendant et après la guerre de 1973 arracha l'Egypte au bloc lié à l'URSS et fit même de l'Egypte le symbole d'une alliance avec eux : accord financier avec l'armée, et acceptation d'un traité de paix avec Israël, confirmé en 1979. Depuis, l'Egypte avait totalement tourné le dos à la Russie. Mais le 20 aout, les généraux, via le premier ministre ont annoncé que si les Etats-Unis venaient à couper leurs aides financières et bien l'Egypte pourrait revenir à un temps "où elle n'avait pour amie que la Russie". A noter que les Emirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite, le Koweït et même le Qatar (et oui...) ont annoncé qu'ils soutiendraient financièrement l'Egypte à hauteur des possibles dégagements US...

A NOTER : ce revirement n'affecterait à l'inverse en rien la situation avec Israël. La Russie soutient corps et bien le régime de Tel Aviv (sur la même ligne que les Etats-Unis). La Russie s'opposa ainsi à toutes les guerres menées contre Israël par les pays arabes sur les dernières décennies. Récemment, Vladimir Poutine a même multiplié les rapprochements entre Israël et Moscou en soutenant une politique de coopération économique voir militaire. Récemment, pour la première fois, un navire de guerre russe a stationné dans un port du régime de Tel Aviv tandis que Vladimir Poutine s'est rendu à Tel Aviv puis Jérusalem, n'hésitant, pour satisfaire ces amis dont il veut se rapprocher, à porter la kippa publiquement... Ne rien attendre donc d'un changement qui irait de Washington à Moscou pour ce qui est de la relation Egypte-Israël...

https://www.facebook.com/ArabChroniclebyCedricLabrousse/posts/572727912764100?notif_t=notify_me
 
Egypte : Europe et Etats-Unis s'interrogent sur la meilleure stratégie, le Caire les met au défi de suspendre leurs aides

L'Egypte affirme que les Etats-Unis commettraient une erreur en suspendant leur aide militaire et économique au pays car la Russie serait toujours là pour aider. Cette sortie intervient alors qu'un débat sur le sujet a lieu aux Etats-Unis.

Les choses se compliquent pour les Occidentaux dans la gestion de la crise égyptienne. Le Premier ministre égyptien a en effet prévenu mardi les Etats-Unis qu'ils commettraient une erreur s'ils suspendaient leur aide militaire annuelle de 1,3 milliard de dollars, affirmant que Le Caire pourrait se débrouiller sans.

Gênant, mais la Russie est là pour aider

Si Washington devait geler ou couper son assistance militaire à l'Egypte, "cela serait un mauvais signal et cela affecterait l'armée pendant un certain temps", a concédé le chef par intérim du gouvernement égyptien soutenu par l'armée, Hazem Beblawi, dans un entretien à la télévision américaine ABC News.

Mais "n'oublions pas que l'Egypte a vécu avec le soutien militaire de la Russie et que nous avons survécu. Ce ne se serait donc pas la fin du monde et nous pouvons vivre dans des circonstances différentes", a-t-il mis en garde.
L'Egypte est depuis des décennies une alliée des Etats-Unis qui lui versent chaque année 1,3 milliard de dollars d'aide militaire et 250 millions de dollars d'assistance économique. Mais les rapports se sont tendus depuis le début de la crise égyptienne.

Campagne de lobbying contre l'aide américaine à l'Egypte

Ces déclarations surviennent en pleine campagne de lobbying de parlementaires et d'ONG aux Etats-Unis pour que l'administration de Barack Obama cesse d'aider les autorités égyptiennes en raison de la répression sanglante des manifestations des supporteurs de l'ancien président destitué par l'armée, Mohamed Morsi.
Le gouvernement américain a formellement démenti mardi avoir suspendu cette assistance, mais le président Obama a rencontré son équipe rapprochée pour discuter des conséquences des troubles civils qui ont fait 900 morts en une semaine.

"Beaucoup d'incompréhension" selon le Caire

Hazem Beblawi a dit regretter les actuelles tensions entre son pays et Washington, qui a jugé "lamentable" la répression par les forces de sécurité égyptiennes. "Il y a beaucoup d'incompréhension et je suis sûr que le temps passera et sera bénéfique" à l'Egypte et aux Etats-Unis, a dit le responsable.

A l'instar de la diplomatie américaine qui refuse de parler de "guerre civile" en Egypte, le Premier ministre égyptien a également assuré "ne pas craindre une guerre civile" dans son pays, lequel avance "dans la bonne direction".

Bruxelles fait face aussi à un cas de conscience

Une réunion sur le même sujet est prévue ce mercredi après midi à Bruxelles entre les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne. Les Européens vont chercher une solution pour faire pression sur le Caire sans compromettre l'avenir des relations avec l'Egypte, alors qu'ils avaient déjà eux aussi menacé de suspendre l'aide de 5 milliards d'euros pour la période 2012-2014 et que le pays est exsangue sur le plan économique.
En effet, si l'Union européenne venait à suspendre elle aussi son aide à l'Egypte, l'Arabie Saoudite a d'ores et déjà prévenu qu'elle pourrait prendre le relais. Ce qui rendrait inefficace la sanction et éloignerait le pays de l'Union européenne sur le plan diplomatique, alors que l'Egypte occupe une place importante dans la stratégie occidentale au Moyen-Orient.

http://www.latribune.fr/actualites/...les-met-au-defi-de-suspendre-leurs-aides.html
 
C'est quoi toutes ces déclarations c'est un appel d'offres ? Le plus offrant gagne l'allégeance de l'egypte vendue par ses militaires ? Non contents de mettre le pays à sac et de massacrer les gens maintenant ils font du chantage politique au salaire ? Quelles pourritures !
 
Egypte : le spectre d’un retour à l’ancien régime

Si un nouveau chef d’inculpation pèse contre le président déchu Mohamed Morsi, l’ancien raïs Hosni Moubarak a été mis en liberté conditionnelle. Cette décision éminemment politique ne 
laisse d’interroger 
sur l’avenir.

Et l’impensable arriva. Lundi, l’ancien raïs Hosni Moubarak a été mis en liberté conditionnelle par la Cour de cassation. Dans un coup de théâtre éminemment politique, la justice a annulé sa condamnation à vie pour complicité dans les meurtres de 850 manifestants lors de l’acte I de la révolution égyptienne, en janvier 2011. Au moment où de lourdes interrogations pèsent sur l’avenir de la révolution du fait de la cristallisation de la lutte entre forces révolutionnaires, militaires et partisans des Frères musulmans, la libération d’Hosni Moubarak fait définitivement craindre la restauration d’un régime militaire. L’ordre ancien ne s’était de fait pas totalement effondré avec la chute du dictateur ; le système lui-même ayant été préservé avec les anciens responsables de la police, de l’armée, de la Cour constitutionnelle, des gouvernorats provinciaux, des universités, des médias ou de la justice. Autant d’acteurs zélés qui se sont appliqués à contrer la démocratisation du régime.

Si le pouvoir entendait en début de semaine s’affranchir des ingérences extérieures et éventuellement des aides allouées par les différentes puissances afin de poursuivre comme il l’entendait la répression contre le camp islamiste, certains voient la main de l’Arabie saoudite derrière la décision judiciaire en faveur de Moubarak.
Le guide suprême arrêté

Le royaume wahhabite aurait ainsi conditionné son aide de 5 milliards de dollars à un «meilleur traitement du président déchu», selon le journaliste du Monde diplomatique Alain Gresh. L’avocat d’Hosni Moubarak considère en outre que l’autre procès, qui concerne une affaire de corruption, ne devrait être qu’une «formalité administrative», puisque l’ancien raïs aurait d’ores et déjà remboursé les 450 000 euros de cadeaux perçus du ministère de l’Information.

L’armée parviendra-t-elle pour autant à effacer les Frères musulmans du paysage ? Malgré la poursuite du président destitué Mohamed Morsi sous le nouveau chef d’accusation de «complicité de meurtre et de torture» sur des manifestants fin 2012 et l’arrestation du guide suprême Mohamed Badie, hier, la confrérie a historiquement fait montre de sa capacité à renaître après la répression.

Quid de la justice sociale ?

Les Frères musulmans se sont d’ailleurs empressés de nommer un chef par intérim, Mahmoud Ezzat, déclarant que Mohamed Badie «n’était qu’un individu parmi les millions qui s’opposent au coup d’État». Reste que la mobilisation des islamistes a tout de même faibli ces derniers jours ; plus d’un millier de manifestants et de cadres des Frères musulmans auraient été arrêtés en moins d’une semaine, selon le gouvernement, qui reste confiant quant au calendrier de transition..................

http://www.humanite.fr/monde/egypte-le-spectre-d-un-retour-l-ancien-regime-547496
 
c'est le symbole de la place rabiaa, le jour du massacre....tu l'as avec le mot rabia ou alors écrit en arabe...il est très présent sur fesse de bouk et ailleurs...le chiffre 4, c'est erdogan qui a lancé ça je crois et la turquie a repris et les arabes et les anti putch militaire...

@Drianke

Ça symbolise quoi la main sur ton avatar je l'ai vu ailleurs ?
 
Mohamed Morsi aurait tenté de se suicider selon la télévision égyptienne

Mohamed Morsi, l'ancien président égyptien aurait tenté de se suicider, rapporte la télévision égyptienne. La rumeur diffusée également sur les réseaux sociaux n'a reçu aucune confirmation officielle, ou de la part des médias étrangers.

AlJazeera ne reprend pas la rumeur d'une tentative de suicide de Lire la suite sur Algérie Focus

http://www.slateafrique.com/356166/...de-se-suicider-selon-la-television-egyptienne



nb: nous prenne que pour des k*ons ou quoi? un leader FM, un musulman qui sait que le suicide est haram? m'enfin.................
 
Mohamed Morsi aurait tenté de se suicider selon la télévision égyptienne

Mohamed Morsi, l'ancien président égyptien aurait tenté de se suicider, rapporte la télévision égyptienne. La rumeur diffusée également sur les réseaux sociaux n'a reçu aucune confirmation officielle, ou de la part des médias étrangers.

AlJazeera ne reprend pas la rumeur d'une tentative de suicide de Lire la suite sur Algérie Focus

http://www.slateafrique.com/356166/...de-se-suicider-selon-la-television-egyptienne



nb: nous prenne que pour des k*ons ou quoi? un leader FM, un musulman qui sait que le suicide est haram? m'enfin.................

Bonjour et salut à toi Drianke,

C'est très inquiétant. Vu la tournure que sont en train de prendre les évènements, il est possible que les militaires cherchent à l'éliminer physiquement en faisant passer sa mort pour un suicide. C'est une méthode connue.

D'ailleurs, comment peut-on savoir que Mohamed Morsi est encore en vie aujourd'hui ? Cela va faire deux mois qu'il a disparu. Bon, ça m'étonnerait beaucoup, mais il est possible qu'il ait déjà été tué.
 
Mohamed ElBaradeï poursuivi en justice pour rupture de confiance
Publié le Mercredi 21 Août 2013 à 09:31

Mohamed ElBaradeï, ancien vice-président égyptien, va être poursuivi en justice pour "rupture de confiance" pour avoir déserté le gouvernement installé par l'armée au lendemain de l'assaut lancé par les forces de l'ordre contre les partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi.

La plainte, déposée par un professeur de droit de l'université d'Hélouan, le Pr Sayyed Ateeq, sera instruite le 19 septembre devant un tribunal cairote, dit-on mardi de sources judiciaires.

L'ancien directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et coleader du Front de salut national (FSN), était la personnalité libérale la plus en vue à soutenir le renversement, le 3 juillet par l'armée, du président Mohamed Morsi.

Il s'est fait de nouveaux ennemis en démissionnant le 14 août après le démantèlement par la force de deux campements tenus par des partisans de l'ex-chef de l'Etat issu des Frères musulmans.
Mohamed ElBaradeï s'est envolé pour l'Europe en début de semaine et ne devrait pas assister à l'audience du 16 septembre.


http://www.gnet.tn/revue-de-presse-...&utm_content=GnetTunisie&utm_term=GnetTunisie
 
bah oui Morsi faut l'éliminer, moubarak qui a réprimé dans le sang des manifestations on le sort de zonzon, normalement SiSSi devrait être condamné aussi pour avoir réprimé des manifestations, moubarak et sissi sont coupables de crimes contre l'Humanité par contre Morsi n'a pas réprimé dans le sang les manifestants anti-morsi sur la place tahrir...cherchez l'erreur....

les criminels sont les victimes et les victimes sont les terroristes...

Bonjour et salut à toi Drianke,

C'est très inquiétant. Vu la tournure que sont en train de prendre les évènements, il est possible que les militaires cherchent à l'éliminer physiquement en faisant passer sa mort pour un suicide. C'est une méthode connue.

D'ailleurs, comment peut-on savoir que Mohamed Morsi est encore en vie aujourd'hui ? Cela va faire deux mois qu'il a disparu. Bon, ça m'étonnerait beaucoup, mais il est possible qu'il ait déjà été tué.
 
Si les Frères musulmans réussissent a s'en sortir, j'espere qu'ils seront sans pitié, vraiment aucune pitié, avec tous ceux qui appellent a tuer, les medias, et les partis politiques pro-massacres.
 
la vengeance n'amène rien de bon, j'espère qu'ils se comporteront comme des musulmans à contrario de l'armée arabe yankee et des laïcards qui ont volé la démocratie et son processus au Egyptiens et au Président Morsi élu démocratiquement...

A ce qu'il parait ils sont en train de changer la constitution càd que le peuple ne pourra pas destituer le président par des manifestations dans la rue :D après Morsi évidemment....

ps : je ne lis pas l'arabe, je bricole avec google et je rapporte...

«خبراء» تعديل الدستور: إلغاء «العزل السياسي» والرئيس يعزله ثُلث البرلمان «فقط»

الجريدة- كشفت لجنة خبراء تعديل الدستور، مساء اليوم الثلاثاء، عن انتهائها من عملها، وستقوم بتسليم مشروعها للرئيس المؤقت المستشار عدلي منصور، خلال ساعات؛ تمهيدًا لإصدار قرار بتشكيل لجنة الـ50 من هيئات وأحزاب السياسية وممثلين عن المجتمع، لمناقشة تلك التعديلات خلال شهرين، قبل الاستفتاء عليها.

المستشار علي عوض، مقرر اللجنة، ومستشار الرئيس للشئون الدستورية، أكد أن نظام الحكم في الدستور سيكون مختلطًا، أقرب إلى النظام البرلماني، على أن تشكل أغلبية البرلمان الحكومة، ويتقاسم كل من رئيس الحكومة ورئيس الدولة صلاحيات السلطة التنفيذية.

وأضاف أنهم أقرّوا خلال هامش اجتماع اللجنة الأخير، إلغاء مجلس الشورى وإعطاء كل الصلاحيات التشريعية لمجلس الشعب، وبقاء المادتين الثانية والثالثة دون تعديل، مع إلغاء المادة رقم 219، الخاصة بتفسير مبادئ الشريعة الإسلامية.

وقلّصت اللجنة مواد الدستور إلى نحو 198 مادة، بعد أن كان 236 مادة، وألغت عددًا من مواد باب الأحكام الانتقالية، أبرزها مادة العزل السياسي لرموز الحزب الوطني الحاكم في عهد الرئيس السابق حسني مبارك والذي تمّ حله بعد ثورة 25 يناير 2011 «لا عزل سياسي لرموز أي نظام سابق، سواء نظام مبارك، أو رموز جماعة الإخوان»، موضحًا أن اللجنة انتهت إلى عودة النظام الفردي بنسبة 100%، والذي كان متبعًا قبل ثورة يناير في الانتخابات البرلمانية، وإلغاء النظام المختلط بين نظامي القوائم والفردي، على أن يترك للأحزاب والقوى السياسية تحديد بقاء نسبة الـ50 % للعمال والفلاحين من عدمه، إلا أن اللجنة أرتأت إلغاءها، ولكن القرار النهائي سيكون بيد لجنة الـ50.

وحول حظر إنشاء الأحزاب على أساس ديني، أشار عوض» إلى أنه لا يظهر عند تشكيل الأحزاب توجهها الديني، وأن هذا يظهر من خلال الممارسة السياسية، مستشهدًا بوجود أقباط في وكلاء مؤسسي حزب الحرية والعدالة «الذراع السياسية لجماعة الإخوان المسلمين»، موضحًا أن هذا الأمر سيترك للجنة شئون الأحزاب من خلال رقابتها اللاحقة على ممارسة الأحزاب.

وأضاف أنه تم إلغاء النصوص الخاصة بالرقابة السابقة للمحكمة الدستورية، وعودة موادها إلى ما كانت عليه في دستور 1971، موضحًا أنه في حال الحكم بعدم دستورية بعض مواد قانون الانتخابات، ستكمل الجهة المنتخبة مدتها المقررة، ويتم تعديل القانون في الانتخابات التالية.

وقررت اللجنة بقاء مدة رئيس الجمهورية المحددة بـ4 سنوات، تجدد مرة واحدة، موضحًا أن توجيه الاتهام للرئيس لا يتم إلا من خلال طلب يتقدم به ثلث أعضاء البرلمان عند انتهاكه للدستور أو اتهامه بالخيانة العظمى، موضحًا أنه لا يجوز عزل الرئيس في حال خروج الجماهير عليه في الشوارع، أو التظاهر ضده أيًا كان عدده.

الجريدة
 
#Egypte Matt Bradley (@MattMcBradley)
Correspondant du Wall Street Journal en Egypte raconte :

1. "Le gouverneur de Minya m'explique le soutien US apporté aux frères musulmans et au terrorisme. Lorsque je lui demande des preuves de ce soutien, il n'en a aucune."


2. "Le gouverneur de Minya me dit que sans aucun doute possible les frères musulmans sont derrières les attaques sur les églises. Lorsque je lui demande des preuves de ce soutien, il n'en a aucune."


3. "A la place (de donner des preuves), il me dit que les assaillants contre les églises sont des islamistes locaux "connus", mais il me dit qu'il ne sait pas pourquoi presque aucun d'entre eux n'a été arrêté."

4. "Les militaires égyptiens étaient tellement gentils avec nous concernant la couverture des églises qui furent attaqués qu'ils nous ont offert un vol en hélicoptère au dessus de Minya"
 
Le journaliste du journal al Goumhouriya blessé par l'armée et qui a témoigné de l'assassinat de son confrère du journal al Ahram dans cette vidéo :


Résultat : le procureur lance un mandat d'arrêt contre lui !
 
condamné pour le meurtre de 800 manifestants et pourquoi SISSI n'est pas condamné pour le meurtre de plus de 1000 manifestants???



Moubarak libre, Morsi en prison: retour en 2010!

Au Caire, l’ancien régime autoritaire serait-il de retour? Les cadavres remplissent les rues, mais rien n’a changé, prétendent tous les déçus d’une révolution qu’on leur a confisquée. Décidément, le pouvoir ne se partage pas ni ne se négocie en Egypte...

  • Hosn Moubarak sera placé en résidence surveillée (21.08.2013)
Quel coup de théâtre! Un tribunal a donc ordonné mercredi la remise en liberté de Hosni Moubarak, le vieux raïs de 85 ans qu’on disait cliniquement mort il y a à peine deux mois encore et condamné à perpétuité en juin 2012 pour «meurtre de manifestants» et «corruption». Son avocat, Farid Al-Dib, le confirme sur la page d’accueil du très fiable Al-Masry Al-Youm – Egypt Independent, dans sa version anglophone – cité par Courrier international: le président égyptien déchu pourrait bien sortir de prison, mais son principal procès doit reprendre ce dimanche, alors que se poursuit la répression féroce de l’armée contre les islamistes.

«Et l’impensable arriva», commente L’Humanité. Voilà de quoi ajouter à la confusion générale! s’exclame de son côté le Guardian. Dans la soirée, le gouvernement mis en place par l’armée a ordonné qu’en cas de libération M. Moubarak soit placé en résidence surveillée jusqu’au verdict – il n’a pas le droit de quitter le pays – comme l’autorise la loi sur l’état d’urgence rétabli la semaine dernière, selon la télévision d’Etat ERTU. D’où une avalanche de questions, abyssales: l’histoire se répète-t-elle? Cette libération est-elle «innocente»?

«Le pharaon rentre à la maison»

Ou celle-ci, plus existentielle encore: mais à quoi a servi la révolution après ce que Pascal Boniface, le très respecté directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques basé à Paris, qualifie de «grand bond en arrière» sur Euronews? Il Giornale, le quotidien pro-berlusconien, préfère, lui, titrer de manière simple mais tout aussi efficace: «Choc au Caire: le pharaon rentre à la maison aujourd’hui.»

La nouvelle était attendue, certes. «Mais elle n’en fait pas moins l’effet d’une bombe», poursuit Le ste d’information Al-Tahrir
annonce que par ailleurs, selon des sources judiciaires, «ses biens restent sous contrôle des juges». «Quoi qu’il en soit, les jeunes du mouvement Tamarod, à l’origine de la grande manifestation du 30 juin qui a abouti à la destitution du président élu Mohamed Morsi […], sont quelque peu embarrassés. Sur le site pro-révolutionnaire El-Badil, on apprend <[en effet]< que le porte-parole du ouvement, Hassan Chahine, réclame l’arrestation de Moubarak dans le cadre de l’état d’urgence décrété depuis la fin juin par les nouvelles autorités.»

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4a0...Moubarak_libre_Morsi_en_prison_retour_en_2010
 
c'est les USA et SION qui sont fans de l'armée égyptienne effectivement...
 
Si je comprends bien, la Russie continuera à soutenir coûte que coûte l'armée? c'est ça????....et l'Iran, ils disent quoi de tout ça?

c'est les USA et SION qui sont fans de l'armée égyptienne effectivement...

La Russie est, comme l'Iran, un allié solide du gouvernement syrien. Or, Mohamed Morsi avait vigoureusement appelé à la chute de ce régime (http://www.mondialisation.ca/laventure-syrienne-de-lex-president-morsi/5341743). Il avait même réclamé une "zone d'exclusion aérienne" comme en Libye.

De fait, je pense que la Russie et l'Iran ne peuvent être que satisfaits du retour de l'armée au pouvoir. On a d'ailleurs vu que Téhéran, obligé de condamner la chute de Mohamed Morsi pour conserver sa crédibilité révolutionnaire, n'a réagit que très mollement après le putsch militaire. Les Frères Musulmans semblent même croire que l'Iran est impliqué (http://french.irib.ir/analyses/commentaires/item/269449-frères-musulman-l-iran-impliqué-dans-la-chute-de-morsi) !

La Russie est plus ou moins alignée sur la position du Bloc chiite (http://www.bladi.info/threads/quatre-camps-printemps-arabe-moyen-orient.360543/), tout simplement parce qu'il est le plus anti-américain des quatre ou cinq.
 
Dernière modification par un modérateur:
c'est les USA et SION qui sont fans de l'armée égyptienne effectivement...

c'est quoi cette histoire?

EGYPTE - L'ARMEE SE "REBELLE" CONTRE LES ETATS-UNIS ET MENACE DE REJOINDRE L'AUTRE CAMPS - INFORMATION CHRONIQUE - C'est un revirement de situation assez inattendu mais pas sans souvenirs. Jusqu'en 1972, date où l'URSS s'opposa à la guerre décidée par Anouar al-Sadate contre Israël, Moscou était le premier allié et soutien du Caire. L'influence des Etats-Unis sur Anouar al-Sadate avant, pendant et après la guerre de 1973 arracha l'Egypte au bloc lié à l'URSS et fit même de l'Egypte le symbole d'une alliance avec eux : accord financier avec l'armée, et acceptation d'un traité de paix avec Israël, confirmé en 1979. Depuis, l'Egypte avait totalement tourné le dos à la Russie. Mais le 20 aout, les généraux, via le premier ministre ont annoncé que si les Etats-Unis venaient à couper leurs aides financières et bien l'Egypte pourrait revenir à un temps "où elle n'avait pour amie que la Russie". A noter que les Emirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite, le Koweït et même le Qatar (et oui...) ont annoncé qu'ils soutiendraient financièrement l'Egypte à hauteur des possibles dégagements US...

A NOTER : ce revirement n'affecterait à l'inverse en rien la situation avec Israël. La Russie soutient corps et bien le régime de Tel Aviv (sur la même ligne que les Etats-Unis). La Russie s'opposa ainsi à toutes les guerres menées contre Israël par les pays arabes sur les dernières décennies. Récemment, Vladimir Poutine a même multiplié les rapprochements entre Israël et Moscou en soutenant une politique de coopération économique voir militaire. Récemment, pour la première fois, un navire de guerre russe a stationné dans un port du régime de Tel Aviv tandis que Vladimir Poutine s'est rendu à Tel Aviv puis Jérusalem, n'hésitant, pour satisfaire ces amis dont il veut se rapprocher, à porter la kippa publiquement... Ne rien attendre donc d'un changement qui irait de Washington à Moscou pour ce qui est de la relation Egypte-Israël...
 
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