le message c'est le CORAN et pas la fatwa de yusuf machin !!!
va garder tes brebis sur FDS et vient pas nous les briser ...
Le hadith : « Si les deux khitân (parties circoncises) entrent en contact, le bain rituel simpose. » [12] indique que les femmes se faisaient exciser à lépoque, donc que lexcision est permise, ce qui nous ne sommes pas en train de discuter. Nous discutons ici uniquement du caractère obligatoire ou recommandé de cette pratique.
Certains savants ont avancé lidée que la phrase « Si les deux parties circoncises entrent en contact » renvoie à la partie circoncise de lhomme seulement, bien que cest une forme duale (khitânân - deux khitân) qui a été employée. Il sagit en effet dun procédé métonymique bien connu dans la langue arabe, quon appelle le taghlîb, qui permet ainsi demployer le terme abawân (parents - littéralement "les deux pères") pour désigner les père (ab) et mère (umm), ou `Umarân (deux `Umar) pour désigner Abû Bakr et `Umar.
Le hadith dUmm `Atiyyah rapporté par Abû Dâwûd : « Le Prophète paix et bénédictions sur lui a dit à une exciseuse qui exerçait à Médine : "Nabuse pas, car cela est meilleur pour la femme et plus agréable pour le mari." » Abû Dâwûd jugea que Muhammad Ibn Hassân, lun des narrateurs, est un inconnu, et que ce hadith est faible [14]. Le Hâfidh `Abd Al-Ghanî Ibn Sa`îd estime que ce narrateur correspond à Muhammad Ibn Sa`îd Al-Maslûb (le crucifié), dont le nom complet est Muhammad Ibn Sa`îd Ibn Hassân, que le Calife Al-Mansûr fit crucifier pour hérésie. Il avait en effet forgé, dit-on, quatre mille hadiths afin dégarer les musulmans. Cest donc un narrateur délaissé.
Ce hadith est rapporté selon des chaînes de narrations faibles exclusivement, bien que Sheikh Al-Albânî lait déclaré authentique compte tenu de la multiplicité de ces chaînes. Jai néanmoins quelques réserves quant à cette authentification : dans la mesure où cette question intéresse tous les foyers musulmans, ce qui devrait motiver une transmission abondante, comment expliquer que ce hadith ne nous soit parvenu que par cette voie faible ?
Il conseille donc si lon pratique lexcision de ne pas abuser et de ne pas couper excessivement, pour réaliser le bénéfice escompté à savoir la jouissance de la femme pendant le coït et aussi le plaisir de son époux. Dautre part, cette injonction signifie implicitement lapprobation de cette pratique réalisée par lexciseuse que lon appelle khifâd et quelle est permise, ce que nous ne contestons pas.
Quant au hadith stipulant que : « La circoncision est une tradition louable (sunnah) pour les hommes et un honneur (makrumah) pour les femmes », il est rapporté par Ahmad (20719) daprès Abû Al-Malîh Ibn Usâmah daprès son père.