Derrière Blackrock, on trouve Vanguard, mais bon courage pour trouver qui détient Vanguard.
Loin d’être concurrents, ces deux là travaillent ensemble. Ils sont les premiers actionnaires institutionnels de Merck et de Pfizer. Ils sont tous deux très présents chez Moderna et on trouve aussi Vanguard chez Astrazeneca. Bien sûr, Vanguard et Blackrock sont actionnaires de Sanofi.
Les deux groupes sont les premiers actionnaires institutionnels d’Apple, d’Alphabet (Google), d’Amazon, de Facebook, de Microsoft.
Pour la presse traditionnelle, ils sont aussi présents, premiers actionnaires institutionnels du New York Times, par exemple.
Et ailleurs ? Ils sont les premiers aussi chez Disney, parmi les premiers chez Coca-Cola et Boeing, les premiers chez General Motors ou chez Goodyear. Et on pourrait continuer ainsi pendant longtemps.
En France, Vanguard est le premier actionnaire institutionnel des SSII Cap Gemini et Atos. Vanguard est le premier actionnaire institutionnel chez ce qui reste d’Alstom. Apparemment, ça a encore un certain intérêt, ce qui n’est plus le cas d’Alcatel Lucent où leur absence est significative.
En France toujours, Vanguard est très présent chez Aéroports de Paris.
Et en Allemagne, on pourra faire les mêmes recherches. Par exemple, Vanguard est le premier actionnaire institutionnel chez Siemens.
On pourra chercher. Il n’est pas une société occidentale d’importance dans un domaine stratégique dans laquelle Vanguard ou Blackrock n’ont pas des participations non seulement importantes, mais probablement déterminantes quand il s’agit de définir la stratégie ou de se « coordonner » avec leurs concurrents.
Comme par hasard, ils sont le plus présent dans les nouvelles technologies de l’information et dans le domaine pharmaceutique. On comprend bien que ces domaines sont essentiels pour la mise en œuvre de la stratégie de l’oligarchie.
Un jour Carl Icahn a dit que BlackRock était une entreprise très dangereuse. Plongez aujourd'hui, avec Guy de La Fortelle,
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