Certainement pas le coran, qui est la seule source religieuse.D'ailleurs je viens de le montrer qu'ils ne se basent pas sur le Coran.
Peut etre se sont ils basés sur leur fantasmes a eux...c'est même très probable
La pensée coranique ne se résume pas à un seul texte du Coran. Pour parler coraniquement correct, il faut que tu maîtrises l'intégralité des textes coraniques... Et vu que tu as osé critiquer l'œuvre de ces ulémas, qui ont quand même un certain bagage religieux et une certaine maîtrise des lois coraniques, tu es surement un légiste des lois islamiques qui a une bonne connaissance de toutes les Lois coraniques... Et dans ce cas, je vais te demander de m'extraire toutes les lois coraniques qui ont traité le mode vestimentaire de la femme.
Les versets quie tu as cités ne, traitent pas de l'esclavage et tu le sais.
Je m'excuse ! Je ne le sais pas... Et j'aimerais bien savoir sur quoi tu te bases pour dire qu'ils ne parlent pas de l'esclavage... Qu'est-ce que l'esclavagisme, d'après toi ?
C'est toi qui interprètes leur philosophie comme contraire à celle de l'esclavage, donc implictitement tu veux en déduire que l'Islam a aboli l'esclavage
. C'est un peu court.
Les textes que j'ai présenté sont des textes qui ont aboli l'esclavagisme... Et si tu penses le contraire, preuve-le en passant par la définition des normes de l'esclavagisme.
Les chartes de certains partis islamistes veulent encore légaliser l'esclavage au prétexte qu'il est mentionné dans le saint-Coran et que Dieu n'a pas donné l'ordre de l'abolir... Visiblement, ils ne semblent pas comprendre que tu as tiré personnellement des deux versets que tu cites. Mais passons.
Pour s'attaquer au Coran qui est une source divine, il faut passer par la pensée humaine et surtout les pensées extrémistes et barbares.
Si tu veux réellement prouver que le Coran n'a pas aboli l'esclavagisme, tu dois passer par une définition de normes esclavagistes et mettre le doigt sur un point que Dieu n'a pas aboli à travers Ses textes coraniques.
C'est par connaissance des normes esclavagistes que j'avance que le Coran a aboli l'esclavagisme... Toi, sur quoi tu te bases pour dire le contraire ? Existe-t-elle une norme esclavagiste que Dieu a laissé à l'appréciation des Hommes ?
Mon propos n'est pas l'esclavage, mais le caractère contextuel - et donc temporel - des versets qui en traitent. Je t'invite à aller relire tous les versets qui ont pour but de régenter les rapports entre maître et esclaves. Ils invitent au bon traitement de celui-ci, exhortent aussi à sa libération, mais nulle part le Coran n'interdit explicitement l'esclavage ni ne le déclare immoral. Ce qui d'ailleurs n'est pas le propos ici. Nous parlions à l'origine de l'esclavage pour illustrer que si le Coran en parle, c'est parce qu'il parlait dans des termes qui avaient trait à la situation des hommes à l'époque, donc de façon circonstanciée. Là ou l'exègèse doit intervenir, c'est dans la formulation de la finalité à l'oeuvre dans ces versets en tenant compte de la situation qu'ils visaient à corriger. Cette finalité est celle de l'équité. C'est là toute la différence entre la lettre (les mots) qui peut être circonstanciée, et leur esprit, qui est intemporel et peut trouver à s'appliquer de façon propre à chaque contexte, en tenant compte de ses particularités, à travers les âges.
Soit tu ignores les normes de l'esclavagisme.
Soit tu ne maitrises pas l'intégralité des lois coraniques.
Soit tu ne maitrises pas la langue arabe.
Soit tu cherches à faire passer le Coran comme source qui tolère l'esclavagisme qui a été aboli par le Coran et aussi la Sunna !!!
Je ne vois pas de quatrième faille au niveau de ta pensée... Et n'importe quel apprentis de l'islam peut facilement comprendre que « islam » et « esclavagisme » sont deux idéologies antagonistes.
C'est exactement ce que je dis au sujet du port vestimentaire... les vêtements sont une "forme" de mise en pratique d'une injonction divine de pudeur qu'il faut savoir lire au-delà des mots qui l'expriment.
Dieu est très précis dans le choix de Ses mots et nous demande le respect de Son dernier mot à propos d'un sujet... Qu'il était le dernier mot que Dieu a révélé à propos de la mode vestimentaire de la femme ?
Evidemment. Nous sommes donc d'accord que le Coran contient de l'éternel et du cirsoncstanciel. A la raison de l'homme de comprendre l'esprit du Coran selon le contexte de chaque époque et de le mettre en pratique. Ce qui exclut une "copie" figée d'une forme circonstanciée.
Ce que tu qualifies « circonstanciel », les spécialistes de la religion le qualifies « abrogé »... Ce que tu qualifies « éternel », les spécialistes de la religion le qualifie « abrogeant »... Et nul n'a le droit d'abroger les textes « abrogeant ».
Tu trouveras ma réponse ci-avant. Toi-même tu trouvais la forme des injonctions dépendantes du contexte qui "reçoit" la révélation ... Tout dépend de ce qu'on appelle par innovation. Je n'appelle pas une fidélité à l'esprit d'un texte sacré une innovation. Mon point de vue repose au départ sur une manière différente de comprendre et de vivre le Coran, celle promue par un autre courant de pensée que le courant conservateur. Le courant "traditionnel" qui nous sort des fatwas à tour de bras sur tout et n'importe quoi, ne pratique pas de l'Islam une réforme de compréhension, seulement une réforme d'adaptation. Il reste englué dans les mêmes schémas de pensée hérités des siècles passés, et a les mêmes bases théologiques de compréhension "littérale" du Coran, qui en figent l'application. Au point parfois d'être en décalage croissant avec les défis et les réalités de la modernité.
Or il y a moyen de vivre l'islam dans la modernité sans le trahir.
Détourner le sens des mots du Coran est une trahison. Dieu a décrit à la femme, en utilisant des mots clairs que nul n'a le droit de modifier leur sens, la forme de sa mode vestimentaire. Cette mode vestimentaire peut suivre l'évolution du temps et du monde tout en restant dans le cadre du respect des mots que Dieu a utilisé dans Sa parole.
Le problème, d'après ce que je vois, est au niveau de la compréhension des mots et peut-être il est lié à un jeu de détournement des mots de leur sens.