On ne vas pas s'entendre comme cela, s'il-te-plaît cite et source tes élements nouveaux sur les mariages incestueux en Perse ancienne qui infirmeraient les mariages incestueux chez eux en dehors des cerles princiers et sacerdotaux. De la lecture j'en ai aussi merci.
Tu demandes des sources et râlent après quand je te les fournis. Un peu paradoxal, non ?
J'ai répondu à ton accusation d'éluder la question des risques génétiques des mariages consanguins, en soulignant que j'ai mentionné cela dès le départ et choisi pour cette raison de me limiter aux mariages entre frères. Tu me réponds à côté..
J'ai répondu aux deux, par choix. Parce qu'il me semblait important de mettre en avant tant l'un que l'autre.
Mais sinon : Hombert, M. et C. Préaux, 1952,
Recherches sur le recensement dans l’Egypte romaine, Lugdunum Batavorum, E. J. Brill. 15% de mariages consanguins. Avec une précision du degré de séparation pris en compte : cousin germain de 3ème degré.
Keith Hopkins en a fait un résumé, agrémenté de sources supplémentaires. En tout, 270 recensements faits par les romains. Ici même :
https://www.jstor.org/stable/178753?seq=1#page_scan_tab_contents
Des risques entre deux frères ?
Tout à fait, c'est expliqué d'ailleurs. Les conséquences psychologiques/troubles du comportement/stress post-traumatique sont identiques.
Tu ne comprends pas : ton avis ne change pas l'état de la législation. Ma question était : la motivation de la prohibition des mariages incestueux n'est pas plus "raisonnable" que les mariages entre handicapés avérés qui eux sont permis.
J'ai pourtant apporté diverses preuves, notamment les conséquences des relations incestueuses. Y compris homosexuels.
Liberté à deux vitesses ?
La consommation d'alcool cause des handicaps à l'échelle mondiale, tant par le biais de la santé que par les accidents et la violence qu'elle occasionne.
Sauf qu'il est possible de consommer modérément de l'alcool. Il n'est pas possible de consommer modérément l'inceste. Après, il en va de la responsabilité de chacun de se modérer ou non. En ce qui me concerne, je préfère un monde où tout est permis et où chacun doit assumer pleinement la responsabilité de ses actes.
C'est donc aussi risqué que les mariages incestueux.
Sauf que, encore une fois, il s'agit essentiellement de risques personnels, notamment la santé comme tu le soulignes. L'inceste n'est jamais un risque personnel puisque tu impliques systématiquement la destruction psychologique de l'autre (au minimum) dans cette relation.
Tu joues à la mémoire de poisson ? Je répètes : les handicapés ne sont pas interdits de se reproduire.
Pas ton opinion : l'argumentation du législateur et sa pertinence, voilà la cause de mon intervention.
Pose ta question à un juriste, dès lors. Si tu me poses la question, les seuls plans sur lesquels je peux répondre sont au niveau scientifique et personnel.
Euthanasie = mort paisible, si une personne n'a pas conscience, elle ne peut pas souffrir plus qu'un foetus découpé sans anésthésie et aspiré.
Un handicapé a conscience de son environnement. Même lors d'handicap mental profond. Les rares cas où l'euthanasie est identique à l'avortement d'un embryons (pas d'un foetus) sont celles de mort cérébrales, d'anencéphalie, ou autre cas très particuliers.
Rmq. : Je ne défend pas ces idées, on débat sur la cohérence de nos argumentations.