Jésus a-t-il aboli la loi?

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je propose à tout le monde de lire:

hamadi redissi, sociologue tunisien, dans "l'exception islamique"

et le psy Moutapha Safouan, “Pourquoi le monde arabe n‚est pas libre. Politique de l’écriture et terrorisme religieux”, Denoël, Paris, 2008.

un intellectuel résume une partie de la thèse de l'auteur, elle n'est pas la même que la mienne mais éclaire le débat sur le boulet de la loi révélé : l'ossification d'une langue sacrée éloignée du peuple.

je cites :

Mais pourquoi ne voit-on pas naître, au sein même de la communauté musulmane, comme en Europe, une sorte d’intelligentsia qui discute les textes sacrés, les mettant en dialogue avec la culture gréco-romaine ? La différence est dans la rupture qui s’introduit dans l’Europe chrétienne et la naissance d’un sécularisme, lequel n’est pas une irréligion ni un athéisme mais « une rupture totale avec ces formes traditionnelles d’éducation et de transmission » (il s’agit de l’éducation familiale relayée par la religion et les institutions de l’Etat). Une rupture qui est à la naissance des universités et à la constitution, dans des villes importantes, d’une classe d’hommes dont la seule occupation était d’apprendre et d’enseigner et qui devint une force sociale annonçant l’humanisme du XVIe siècle. Et Safouan rêve à une série de propositions pour l’Egypte, parmi lesquelles celle qui lui semble la plus importante, car il y consacre un long développement, alléguant l’autorité d’Ibn Khaldoun que les écrivains trouvent « le courage de rompre la barrière élitiste de l’arabe classique, car celle-ci les aliène au régime et fait d’eux un groupe de lettrés qui se lisent les uns les autres mais n’ont aucune communication avec le reste de la population ». Après tout, ajoute-t-il, « la différence entre l’arabe du Coran et l’arabe parlé est aussi importante que la différence, aujourd’hui, entre l’italien et le latin ». Cette approche, stimulante certes, mérite débat.
Safouan n’est pas un simple analyste du politique. Il est un observateur engagé, comme le prouvent son opposition farouche au populisme socialisant de Nasser et la lucidité avec laquelle il apprécie le phénomène du terrorisme dans ces phrases qui achèvent son ouvrage : « Certes le terrorisme est un crime qui doit être combattu, mais cette vérité incontestable ne doit pas servir de prétexte pour méconnaître l’existence des partis islamiques qui ont rejeté ou rejettent encore le terrorisme. Dès lors, le refus obstiné de les reconnaître perd toute justification, sauf à vouloir conserver le monopole du pouvoir. »


(*) Moutapha Safouan, “Pourquoi le monde arabe n‚est pas libre. Politique de l’écriture et terrorisme religieux”, Denoël, Paris, 2008.


salut

ps pour un type avec un bandeau c'est pas mal non?
 
je propose à tout le monde de lire:

hamadi redissi, sociologue tunisien, dans "l'exception islamique"

et le psy Moutapha Safouan, “Pourquoi le monde arabe n‚est pas libre. Politique de l’écriture et terrorisme religieux”, Denoël, Paris, 2008.

un intellectuel résume une partie de la thèse de l'auteur, elle n'est pas la même que la mienne mais éclaire le débat sur le boulet de la loi révélé : l'ossification d'une langue sacrée éloignée du peuple.

je cites :

Mais pourquoi ne voit-on pas naître, au sein même de la communauté musulmane, comme en Europe, une sorte d’intelligentsia qui discute les textes sacrés, les mettant en dialogue avec la culture gréco-romaine ? La différence est dans la rupture qui s’introduit dans l’Europe chrétienne et la naissance d’un sécularisme, lequel n’est pas une irréligion ni un athéisme mais « une rupture totale avec ces formes traditionnelles d’éducation et de transmission » (il s’agit de l’éducation familiale relayée par la religion et les institutions de l’Etat). Une rupture qui est à la naissance des universités et à la constitution, dans des villes importantes, d’une classe d’hommes dont la seule occupation était d’apprendre et d’enseigner et qui devint une force sociale annonçant l’humanisme du XVIe siècle. Et Safouan rêve à une série de propositions pour l’Egypte, parmi lesquelles celle qui lui semble la plus importante, car il y consacre un long développement, alléguant l’autorité d’Ibn Khaldoun que les écrivains trouvent « le courage de rompre la barrière élitiste de l’arabe classique, car celle-ci les aliène au régime et fait d’eux un groupe de lettrés qui se lisent les uns les autres mais n’ont aucune communication avec le reste de la population ». Après tout, ajoute-t-il, « la différence entre l’arabe du Coran et l’arabe parlé est aussi importante que la différence, aujourd’hui, entre l’italien et le latin ». Cette approche, stimulante certes, mérite débat.
Safouan n’est pas un simple analyste du politique. Il est un observateur engagé, comme le prouvent son opposition farouche au populisme socialisant de Nasser et la lucidité avec laquelle il apprécie le phénomène du terrorisme dans ces phrases qui achèvent son ouvrage : « Certes le terrorisme est un crime qui doit être combattu, mais cette vérité incontestable ne doit pas servir de prétexte pour méconnaître l’existence des partis islamiques qui ont rejeté ou rejettent encore le terrorisme. Dès lors, le refus obstiné de les reconnaître perd toute justification, sauf à vouloir conserver le monopole du pouvoir. »


(*) Moutapha Safouan, “Pourquoi le monde arabe n‚est pas libre. Politique de l’écriture et terrorisme religieux”, Denoël, Paris, 2008.


salut

ps pour un type avec un bandeau c'est pas mal non?


http://www.manifeste.org/article.php3?id_article=426

auteur de l'extrait mohamed harbi historien franco algérien
 
cette réponse ne t'es pas destiné! je répondais au magnifique.


mais je te trouve injuste avec moi, qlq qui a un bandeau sur les yeux, ne passe pas des heures comme moi à lire des historiens, et a donner des sources fiables! peu de gens font ceci ici!

salut
Jusqu’aux XIIIe et XIVe siècle, le monde musulman conserve globalement la suprématie intellectuelle, c’était ce que l’on appela l’« âge d’or » de l’Islam. Comme l’écrit M. Lacheraf : « Les historiens officiels décrivent ainsi le Roi de France, Charles V, dit le Sage (1364-1380) : il peut être considéré comme le fondateur de la Bibliothèque Nationale, car son père ne lui avait laissé que vingt volumes. Ces ouvrages étaient surtout des livres pieux et n’avaient rien à voir, par exemple avec les livres dits « profanes » des sciences. Ainsi, pour la seule « Muquadima » Ibn Khaldoun aurait consulté des centaines de références, de droit, de littérature de science et de philosophie. » A cette époque, poursuit Lacheraf : « Les bibliothèques royales du Maghreb et du Proche orient contenaient non pas des centaines de volumes mais des dizaines de milliers , les bibliothèques privées ou des universités où se forma et se documenta et enseigna Ibn Khaldoun à Tunis, Tlemcen, Bédjaïa, Fès, le Caire, ne le cédant en rien quant à l’importance numérique de leurs manuscrits, à celles des Emirs et Souverains Nasrides de Grenade, Mérinides, Abdelwadites, Hafsides et mamelouks(...) »

C’est ainsi qu’au IXe siècle le Calife de Bagdad Haroun Errachid fonde « Dar El Hikma » ; la « Maison de la sagesse » : sorte de Grande Bibliothèque, qui groupera un million de volumes ! Au Xe siècle la bibliothèque de Cordoue en rassemble 400.000 et celle du Caire comprenait 1,6 millions de volumes dont 6000 ouvrages de mathématiques et 18000 de philosophie . On raconte que le Calife Haroun Errachid offrit, vers 790, une pendule (Clépsydre) à l’Empereur d’Occident, celui-ci lui fit cadeau de ... lévriers ! Comme l’écrit Lamine Kouloughli :
« D’un côté des pendules, les premières horloges du monde, de l’autre des sloughis... Oui des sloughis, des chiens ! Non les Arabes n’étaient pas des Barbares... » [8].
On rapporte aussi que lors de l’entrevue que l’Empereur d’Occident Karl der Gross (Charlemagne) avait accordé à Aachen à l’ambassadeur de Bagdad, il aurait été informé sur le système éducatif en vigueur dans l’Empire abbasside. Il faut croire que cet entretien fut édifiant car à la suite de cela, l’Empereur décida, prenant exemple sur les terre d’Islam, de créer l’école et de ce fait attacha son nom à une création dont il n’a pas la paternité .
 
@Jeff

C’est cette réalité de l’ignorance voulue des cultures qui a inspiré Nasr Boutammina. Il avance en substance que le savoir humain, grossièrement schématisé en Occident dans un parcours réducteur, aurait pris sa source dans la Grèce antique et Rome, modèles de progrès et cités idéales, ensuite fait un survol de 10 siècles de « néant » pour rebondir avec La Renaissance et le Siècle des Lumières comme aboutissement de la modernité. L’auteur conclut à l’ingratitude d’un Occident triomphant face à une altérité ignorée dont, ajoute l’auteur, « Aucune invention, aucune création n’a obtenu le "Copyright" de l’Occident » .

Pour Boutammina, l’Eglise a attribué injustement la paternité à la Grèce antique en inventant « une mythologie historique et une falsification textuelle en version latine ou grecque ». L’exemple le plus éloquent est l’histoire de la médecine représentée par l’illustre Hippocrate auquel on a affecté quantité d’ouvrages médicaux qui lui auraient appartenu, pour peu qu’on eût voulu prêter foi. Le Serment d’Hippocrate considéré comme une contrefaçon du Serment d’Ibn Sina a déjà fait couler beaucoup d’encre et réagir des universitaires occidentaux.
 
cette réponse ne t'es pas destiné! je répondais au magnifique.


mais je te trouve injuste avec moi, qlq qui a un bandeau sur les yeux, ne passe pas des heures comme moi à lire des historiens, et a donner des sources fiables! peu de gens font ceci ici!

salut
Il ne suffit pas de faire quelques citations, le jour où tu apprendras à lire dans les deux sens, tu pourras sortir un oeil de son bandeau et comparer. Cette théorie sur les imprimeries et horloges concerne l'époque ottomane. L'époque ottomane est bien une époque scientifiquement pauvre. Cela vient de la politique des sultans. Cela dit, sur le plan architectural, naval, administratif, millitaire, des technologies d'armements, de l'agriculture et d'autres domaines, les musulmans étaient également assez avancés du temps des ottomans. Si le recul des recherches venait de la loi comme tu le prétends, cela serait également le cas du VIeS au XIIIeS. Or, au contraire, quand l'islam était appliqué, les sciences resplendissaient dans le monde arabo-musulman. La loi n'a aucun rapport avec le progrès. Quant au christianisme, il était calqué sur le haut clergé tou-puissant et leurs micro-cerveaux. C'est la liberté de pensée du monde arabo-musulman, qui à partir des contacts directs avec le monde arabe a ouvert les yeux du monde occidental emprisonés dans les épidémies et le malheur, l'obscurantisme antiscientifique et anti-philosophique. Cet ascétisme ténébreux et malsain qui allait jusqu'à interdire de rire découlait directement de la lecture littérale des évangiles, pas de la Loi de Moïse.
 
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hamadi redissi, sociologue tunisien, dans "l'exception islamique"

et le psy Moutapha Safouan, “Pourquoi le monde arabe n‚est pas libre. Politique de l’écriture et terrorisme religieux”, Denoël, Paris, 2008.

un intellectuel résume une partie de la thèse de l'auteur, elle n'est pas la même que la mienne mais éclaire le débat sur le boulet de la loi révélé : l'ossification d'une langue sacrée éloignée du peuple.

je cites :

Mais pourquoi ne voit-on pas naître, au sein même de la communauté musulmane, comme en Europe, une sorte d’intelligentsia qui discute les textes sacrés, les mettant en dialogue avec la culture gréco-romaine ? La différence est dans la rupture qui s’introduit dans l’Europe chrétienne et la naissance d’un sécularisme, lequel n’est pas une irréligion ni un athéisme mais « une rupture totale avec ces formes traditionnelles d’éducation et de transmission » (il s’agit de l’éducation familiale relayée par la religion et les institutions de l’Etat). Une rupture qui est à la naissance des universités et à la constitution, dans des villes importantes, d’une classe d’hommes dont la seule occupation était d’apprendre et d’enseigner et qui devint une force sociale annonçant l’humanisme du XVIe siècle. Et Safouan rêve à une série de propositions pour l’Egypte, parmi lesquelles celle qui lui semble la plus importante, car il y consacre un long développement, alléguant l’autorité d’Ibn Khaldoun que les écrivains trouvent « le courage de rompre la barrière élitiste de l’arabe classique, car celle-ci les aliène au régime et fait d’eux un groupe de lettrés qui se lisent les uns les autres mais n’ont aucune communication avec le reste de la population ». Après tout, ajoute-t-il, « la différence entre l’arabe du Coran et l’arabe parlé est aussi importante que la différence, aujourd’hui, entre l’italien et le latin ». Cette approche, stimulante certes, mérite débat.
Safouan n’est pas un simple analyste du politique. Il est un observateur engagé, comme le prouvent son opposition farouche au populisme socialisant de Nasser et la lucidité avec laquelle il apprécie le phénomène du terrorisme dans ces phrases qui achèvent son ouvrage : « Certes le terrorisme est un crime qui doit être combattu, mais cette vérité incontestable ne doit pas servir de prétexte pour méconnaître...
(*) Moutapha Safouan, “Pourquoi le monde arabe n‚est pas libre. Politique de l’écriture et terrorisme religieux”, Denoël, Paris, 2008
ps pour un type avec un bandeau c'est pas mal non?
Un psychologue pour parler d'histoire. Commence par lire de vrais historiens. Ton psy montre juste un avis qui ne réflète absolument pas la réalité des faits.
 
http://www.manifeste.org/article.php3?id_article=426

auteur de l'extrait mohamed harbi historien franco algérien
C'est absurde comme façon de procéder. Un psychotérapeute écrit un livre qu'un historien engagé avalise. Si l'Eglise n'était pour rien dans le retard du progrès, il n'y aurait pas eut un millénaire-et-demi de ténèbres jusqu'à la renaissance. Ténèbres sans équivalent dans le monde musulman, même dans ses périodes les moins brillantes.
 
C'est absurde comme façon de procéder. Un psychotérapeute écrit un livre qu'un historien engagé avalise. Si l'Eglise n'était pour rien dans le retard du progrès, il n'y aurait pas eut un millénaire-et-demi de ténèbres jusqu'à la renaissance. Ténèbres sans équivalent dans le monde musulman, même dans ses périodes les moins brillantes.

De quelles ténèbres parles-tu ?
Du premier Moyen-Âge, qui a vu, avec Isidore de Séville (560-636), la floraison intellectuelle de l'Espagne wisigothique ?
De la Renaissance carolingienne (VIIIe-IXe siècles), avec ses grandes pensées littéraires, philosophiques et politiques (Jean Scot Erigène, Alcuin, Eginhard, etc...) ? C'est de cette période précisément que vient le renouveau scolaire et scientifique de l'Europe.
Mais peut-être veux-tu parler de la Renaissance du XIIe siècle, qui s'étendit même jusqu'au XIIIe, et qui vit des progrès spectaculaires en termes de techniques agricoles (la charrue, le fer à cheval... inventés ici, et non pas récupérés d'où que ce soit !), de science (avec le développement des universités, dans le quel l'influence arabe a joué un rôle important, mais non-pas initiateur), d'urbanisme, etc...

De quelles ténèbres veux-tu parler ? Jacques le Goff a démontré depuis longtemps que cette vision caricaturale d'un Moyen-Âge obscurantiste était erronée. C'est une construction idéologique de la Renaissance européenne. Voir son excellent livre : La civilisation de l'Occident médiéval (Flammarion, 1997), c'est un régal.

Et pour ce qui est du monde musulman, si Nahda il y a eu, cela veut bien dire qu'il y a eu un avant moins glorieux... L'Europe chrétienne a connu de graves crises, le monde musulman aussi. Que chacun reconnaisse humblement ses propres déboires et ses propres succès.

(Au fait, tu es étudiant en Histoire toi aussi ? Curiosité personnelle...)
 
C'est typique des chrétiens de chercher à appuyer les horreurs de l'Eglise du passé. Isidore de Seville a juste lutté contre ses coreligionaires pour imposer sa propre vision du christianisme. Le fait qu'il ait rassemblé des manuscrits religieux et à connotation littéraire ne fait pas de cette époque une période resplendissante. La "renaissance carolingienne" est également marquée par l'obscurantisme religieux, à part en effet une certaine ouverture aux arts... Or, à l'époque carolingienne, le monde musulman brillait de mille feux et resplendissait de savoir. Je trouve que c'est audacieux de parler de nuances, quand on sait ce que plus de six siècles d'inquisition ont affligé aux occidentaux. Les conversions forcées lors des conquêtes hors de l'Europe n'est un secret pour personne. On ne vous demande pas de devenir historien, mais bien de faire preuve d'intégrité quand vous discutez avec les gens. Je suis écoeuré que vous puissiez encore essayer de tempérer ces horreurs perpétrés par la toute puissante Eglise, au nom de votre foi aveugle. Jacques le Goff est un vieil historien, de son temps, l'histoire n'est pas encore une discipline vraiment scientifique. Il cherche juste un lieu commun entre son père anticlérical et sa mère pieuse à la médiéval.

http://www.occitanie-cathare.com/amissabarthez/inquisition2.htm
 
Jusqu’aux XIIIe et XIVe siècle, le monde musulman conserve globalement la suprématie intellectuelle, c’était ce que l’on appela l’« âge d’or » de l’Islam. Comme l’écrit M. Lacheraf : « Les historiens officiels décrivent ainsi le Roi de France, Charles V, dit le Sage (1364-1380) : il peut être considéré comme le fondateur de la Bibliothèque Nationale, car son père ne lui avait laissé que vingt volumes. Ces ouvrages étaient surtout des livres pieux et n’avaient rien à voir, par exemple avec les livres dits « profanes » des sciences. Ainsi, pour la seule « Muquadima » Ibn Khaldoun aurait consulté des centaines de références, de droit, de littérature de science et de philosophie. » A cette époque, poursuit Lacheraf : « Les bibliothèques royales du Maghreb et du Proche orient contenaient non pas des centaines de volumes mais des dizaines de milliers , les bibliothèques privées ou des universités où se forma et se documenta et enseigna Ibn Khaldoun à Tunis, Tlemcen, Bédjaïa, Fès, le Caire, ne le cédant en rien quant à l’importance numérique de leurs manuscrits, à celles des Emirs et Souverains Nasrides de Grenade, Mérinides, Abdelwadites, Hafsides et mamelouks(...) »

C’est ainsi qu’au IXe siècle le Calife de Bagdad Haroun Errachid fonde « Dar El Hikma » ; la « Maison de la sagesse » : sorte de Grande Bibliothèque, qui groupera un million de volumes ! Au Xe siècle la bibliothèque de Cordoue en rassemble 400.000 et celle du Caire comprenait 1,6 millions de volumes dont 6000 ouvrages de mathématiques et 18000 de philosophie . On raconte que le Calife Haroun Errachid offrit, vers 790, une pendule (Clépsydre) à l’Empereur d’Occident, celui-ci lui fit cadeau de ... lévriers ! Comme l’écrit Lamine Kouloughli :
« D’un côté des pendules, les premières horloges du monde, de l’autre des sloughis... Oui des sloughis, des chiens ! Non les Arabes n’étaient pas des Barbares... » [8].
On rapporte aussi que lors de l’entrevue que l’Empereur d’Occident Karl der Gross (Charlemagne) avait accordé à Aachen à l’ambassadeur de Bagdad, il aurait été informé sur le système éducatif en vigueur dans l’Empire abbasside. Il faut croire que cet entretien fut édifiant car à la suite de cela, l’Empereur décida, prenant exemple sur les terre d’Islam, de créer l’école et de ce fait attacha son nom à une création dont il n’a pas la paternité .

Pour une fois je suis d'accord avec toi bien que les universités occidentales datent du milieudu XII siècle en particulier la Sorbonne.
Pour Montpellier ma ville :
En 1181, Guilhelm VIII, seigneur de Montpellier décide que la faculté sera ouverte à tous, sans restriction et sans distinction de confession ou d’origine.
Sa devise : "Olim Cous nunc Monspeliensis Hippocrates" ("Jadis Hippocrate était de Cos, maintenant il est de Montpellier")
Pas vraiment un arabe Hippocrate.
 
C'est typique des chrétiens de chercher à appuyer les horreurs de l'Eglise du passé. Isidore de Seville a juste lutté contre ses coreligionaires pour imposer sa propre vision du christianisme. Le fait qu'il ait rassemblé des manuscrits religieux et à connotation littéraire ne fait pas de cette époque une période resplendissante. La "renaissance carolingienne" est également marquée par l'obscurantisme religieux, à part en effet une certaine ouverture aux arts... Or, à l'époque carolingienne, le monde musulman brillait de mille feux et resplendissait de savoir. Je trouve que c'est audacieux de parler de nuances, quand on sait ce que plus de six siècles d'inquisition ont affligé aux occidentaux. Les conversions forcées lors des conquêtes hors de l'Europe n'est un secret pour personne. On ne vous demande pas de devenir historien, mais bien de faire preuve d'intégrité quand vous discutez avec les gens. Je suis écoeuré que vous puissiez encore essayer de tempérer ces horreurs perpétrés par la toute puissante Eglise, au nom de votre foi aveugle. Jacques le Goff est un vieil historien, de son temps, l'histoire n'est pas encore une discipline vraiment scientifique. Il cherche juste un lieu commun entre son père anticlérical et sa mère pieuse à la médiéval.

http://www.occitanie-cathare.com/amissabarthez/inquisition2.htm
Tu as raison on était les USA de l'époque, les colonisateurs.
Enfin de compte tout ce qu'on reproche actuellement aux occidentaux.
Quant à l'inquisition n'a t elle pas son pendant actuellement en Afghanistan pas exemple ou Mali.
Ce qui est remarquable c'est qu'en temps c'est à peu près le même que celui qui s'est écoulé entre Jésus et le prophète.
 
Tu as raison on était les USA de l'époque, les colonisateurs.
Enfin de compte tout ce qu'on reproche actuellement aux occidentaux.
Quant à l'inquisition n'a t elle pas son pendant actuellement en Afghanistan pas exemple ou Mali.
Ce qui est remarquable c'est qu'en temps c'est à peu près le même que celui qui s'est écoulé entre Jésus et le prophète.
Tu rigoles ? C'est absolument incomparable, la torture sous l'inquisition n'est pas comparable aux régimes des talibans ou du Mali. La peine de mort violente existe ailleurs, et il est vrai que certains rares apostâts déclarant d'eux-même leur apostasie ont été condamnés à mort, de même que certains cas de lapidations d'adultérins. Sur ce plan, les USA battent sans doute tous les records...

http://www.youtube.com/watch?v=5zfMe4NCR5w

http://www.youtube.com/watch?v=QS6pW8Wo3Vs

http://www.youtube.com/watch?v=rXSsyuaO-s8
 
Pour une fois je suis d'accord avec toi bien que les universités occidentales datent du milieudu XII siècle en particulier la Sorbonne.
Pour Montpellier ma ville :
En 1181, Guilhelm VIII, seigneur de Montpellier décide que la faculté sera ouverte à tous, sans restriction et sans distinction de confession ou d’origine.
Sa devise : "Olim Cous nunc Monspeliensis Hippocrates" ("Jadis Hippocrate était de Cos, maintenant il est de Montpellier")
Pas vraiment un arabe Hippocrate.

Personne n'a dit qu'il l'était,par contre beaucoup de ses enseignements et livres le sont.La petite Cordoue Sous l’influence des élites juives andalouses, Montpellier devient une capitale intellectuelle. Les idées foisonnent, les pensées se confrontent, écho de l’âge d’or andalou où des érudits juifs, musulmans et chrétiens
entament le «dialogue des trois cultures».

«Il ne sied pas au sage... de mépriser une quelconque réflexion parce que son auteur
n’est pas de notre peuple. Il faut juger sur le fond.»Jacob Anatoli dans l’Aiguillon
pour les disciples. (1194?-1285?)

En 1181, le seigneur de Montpellier Guilhem VIII encourage toute «personne
sans distinction de nationalité, ni d’origine à enseigner la médecine à Montpellier en
pleine liberté et à y tenir école». Cet édit facilite l’implantation des juifs et fonde le dynamisme de l’enseignement de la médecine. Au programme de la licence de médecine en 1309, figurent Galien, Avicenne, Rhazès et Isaac Israeli, autrement dit les
médecines antique, arabe, et juive d’expression arabe.
Terre d’accueil, Montpellier est désormais placée sous le signe de l’ouverture aux sciences.
 
Tu rigoles ? C'est absolument incomparable, la torture sous l'inquisition n'est pas comparable aux régimes des talibans ou du Mali. La peine de mort violente existe ailleurs, et il est vrai que certains rares apostâts déclarant d'eux-même leur apostasie ont été condamnés à mort, de même que certains cas de lapidations d'adultérins. Sur ce plan, les USA battent sans doute tous les records...

http://www.youtube.com/watch?v=5zfMe4NCR5w

http://www.youtube.com/watch?v=QS6pW8Wo3Vs

http://www.youtube.com/watch?v=rXSsyuaO-s8


effectivement couper une jambe ou un pied comme au Mali n'est pas de la torture.
Tuer une femme dans un stade d'une balle dans la tète et exposer son cadavre au bout d'une grue est signe d'une grande civilisation et d'une religion tolèrante.

Encore heureux que nous soyons un chouia moins barbare qu'au XV éme siècle.

Mais est ce que les exactions des uns minimisent et excusent celles des autres.

C'est du même calibre dans la cruauté.

La seule différence c'est que l'histoire ne nous a rien appris.

Je ne fais pas de classement dans l'ignominie.

La peine de mort de quelques façon qu'elle soit exécutée (c'est le mot) me répugne
que ce soit par les américains, les afghans, saoudiens, maliens ou chinois qui parait il ont le record mondial.

Tous se comportent comme des animaux.
 
Personne n'a dit qu'il l'était,par contre beaucoup de ses enseignements et livres le sont.La petite Cordoue Sous l’influence des élites juives andalouses, Montpellier devient une capitale intellectuelle. Les idées foisonnent, les pensées se confrontent, écho de l’âge d’or andalou où des érudits juifs, musulmans et chrétiens
entament le «dialogue des trois cultures».

«Il ne sied pas au sage... de mépriser une quelconque réflexion parce que son auteur
n’est pas de notre peuple. Il faut juger sur le fond.»Jacob Anatoli dans l’Aiguillon
pour les disciples. (1194?-1285?)

En 1181, le seigneur de Montpellier Guilhem VIII encourage toute «personne
sans distinction de nationalité, ni d’origine à enseigner la médecine à Montpellier en
pleine liberté et à y tenir école». Cet édit facilite l’implantation des juifs et fonde le dynamisme de l’enseignement de la médecine. Au programme de la licence de médecine en 1309, figurent Gallien, Avicenne, Rhazès et Isaac Israeli, autrement dit les
médecines antique, arabe, et juive d’expression arabe.
Terre d’accueil, Montpellier est désormais placée sous le signe de l’ouverture aux sciences.
Bravo tu aurais pu ajouter que Rabelais et Rondelet qui y enseignèrent au xvi siècle et surtout Arnaud de Villeneuve au XIII siècle.
Les deux premiers furent accusés d'apostat ou d' hérésie.
 
effectivement couper une jambe ou un pied comme au Mali n'est pas de la torture.
Tuer une femme dans un stade d'une balle dans la tète et exposer son cadavre au bout d'une grue est signe d'une grande civilisation et d'une religion tolèrante.

Encore heureux que nous soyons un chouia moins barbare qu'au XV éme siècle.

Mais est ce que les exactions des uns minimisent et excusent celles des autres.

C'est du même calibre dans la cruauté.

La seule différence c'est que l'histoire ne nous a rien appris.

Je ne fais pas de classement dans l'ignominie.

La peine de mort de quelques façon qu'elle soit exécutée (c'est le mot) me répugne
que ce soit par les américains, les afghans, saoudiens, maliens ou chinois qui parait il ont le record mondial.

Tous se comportent comme des animaux.
Je suis également pour une révision de la jurisprudence islamique, et j'en parle régulièrement autours de moi. Mais cela ne signifie pas que l'Europe est le pays des merveilles. La criminalité en Occident n'a rien à envier à la violence juridique de certains états musulmans.

http://www.bladi.info/330121-droit-islam/
http://www.forumfr.com/sujet432789-les-pierres-d-achoppements-de-la-civilisation-islamique.html
http://www.youtube.com/watch?v=u_9U8IdQWKU

Une analyse comparative et statistique du nombre de morts et d'estropiés dans ces états islamistes en regard des morts et estropiés provoqués par les occidentaux dans le monde musulman devrait te permettre de tempérer ta vision de la chose. C'est seulement depuis une dixaine d'années que les organismes défenseurs des droits de l'homme condamnent les exactions contre les musulmans en Europe ou ailleurs, comme au Guantanamo. Donc, oui, le monde musulman doit se remettre en question en profondeur, mais il est inexact de montrer l'Occident comme moins violente que ces états islamistes. Les lois islamophobes de l'Europe sont condamnées que depuis peu, comme la pénalisation injustifiée du port du voile intégral, les tentatives d'interdiction de la viande hallal, l'interdiction de construire des minarets, et encore beaucoup de lois contre les musulmans d'Europe. On montre du doigt quand un prêcheur chrétien fanatique insultant publiquement le Prophète est condamné à la prison, mais ces lois rascistes et xénophobes sont défendues à poings fermés. Or, les plus grandes violences des occidentaux se font militairement et politiquement chez les musulmans-mêmes.
 
Tu as raison on était les USA de l'époque, les colonisateurs.
Enfin de compte tout ce qu'on reproche actuellement aux occidentaux.
Quant à l'inquisition n'a t elle pas son pendant actuellement en Afghanistan pas exemple ou Mali.
Ce qui est remarquable c'est qu'en temps c'est à peu près le même que celui qui s'est écoulé entre Jésus et le prophète.
L'inquisition au Mali? Quel rapport???
Est-ce qu'il y'a un bain de sang au Mali? Combien d'amputés? Combien de delinquence et de criminalité? Sans toute fois defendre ceux qui font partie du polizario et ceux qui Kidnapent et trafiquent la drogue.

Les Croisades furent une gigantesque tenaille dans laquelle fut encerclé l'Islam entre les Croisés d'Occident, et cent ans plus tard, les Mongols venant de l'Est, au secours des premiers. Il n'y eut aucun traité conclu entre Urbain II et le grand-père de Genghis Khan, mais de fait les Mongols furent l'incarnation du mythologique "Prestre Jean" attendu en ces temps par la chrétienté pour "abattre le Dragon musulman". "Prestre Jean" s'incarna en la personne de Hulagu, le petit-fils de Genghis Khan, qui vint au secours des Croisés car il fut jaloux de leurs lauriers lorsqu'il les vit à l'oeuvre. Ces lauriers n'étaient pas très catholiques, ils se voulaient "chrétiens", mais c'était en fait le "christianisme" à la Godefroy de Bouillon et autres Richard Coeur de Lion. Après les massacres commis chemin faisant pour Jérusalem, dont 30.000 Juifs en Rhénanie, ils tuèrent lors de la prise de la Ville Sainte 70.000 Musulmans et Juifs - hommes, femmes, enfants, vieillards - pour ensuite les piller. Comme écrit le chroniqueur Franc de Gesta Francorum qui prit part à la curée, après ce massacre, les Croisés, tout dégoulinants de sang, "allèrent, pleurant de joie, honorer le Tombeau du Seigneur"

Citation:
"Les défenseurs s'enfuirent à travers la ville (de Jérusalem). Les nôtres les poursuivirent jusqu'au Temple de Salomon où il y a eu un tel bain de sang qu'on y pataugeait jusqu'aux chevilles. Les Croisés traversèrent la ville en raflant or, argent, chevaux et mulets. Ils pillaient les maisons pleines de richesses. Après cela, heureux et pleurant de joie, allèrent, les nôtres, honorer le Tombeau du Seigneur."

C'est la description de la façon d'"honorer" le Tombeau du Seigneur, faite par un Croisé lui-même. Un historien allemand du XXe siècle écrit :
Citation:
"L'assaut fut donné le 14 juillet 1099. Le jour suivant Jérusalem tombait aux mains des Chrétiens. La ville fut totalement pillée, et ce qui s'en suivit fut une vraie boucherie. Tous les infidèles furent tués. Des monceaux de cadavres entouraient la ville et empestaient encore longtemps l'atmosphère. Pas même le Trésor de l'Église du Saint Sépulcre fut épargné."
 
@Firar @Jeff
Il est des historiens qui disent, très graves : "Ne tombons pas dans l'anachronisme en jugeant les moeurs du XIe siècle avec ceux du XXe". Cela est vrai. Jugeons les moeurs des Croisés avec ceux de leur époque mais d'une autre civilisation. Quatre vingt huit ans après la prise de Jérusalem par les Croisés, consacrée par un carnage, l'Islam reprend sa ville. Et voilà comment l'historien anglais - plus sérieux - Steven Runciman fait la comparaison entre les deux civilisations :

Citation:
"Les vainqueurs (musulmans) étaient corrects et humains. Là où les Francs 88 ans auparavant avaient pataugé dans le sang de leurs victimes, pas un seul bâtiment n'était maintenant pillé, pas une personne molestée. Sur ordre de Saladin des gardes patrouillaient dans les rues et les portes de la ville pour prévenir tout outrage contre les chrétiens. Pendant ce temps chaque chrétien s'efforçait de trouver l'argent nécessaire pour sa rançon, et Balian vidait la trésorerie pour rassembler les trente mille dinars promis. C'était avec difficulté qu'on pouvait faire rendre gorge de leurs richesses aux Templiers et aux Hospitaliers . Et le Patriarche romain et son Chapitre ne s'occupaient que d'eux-mêmes. Les musulmans étaient choqués de voir le Patriarche Héraclius payer les dix dinars de sa rançon et quitter la ville courbé sous le poids de l'or qu'il transportait, suivi de charrettes chargées de tapis et de vaisselles. Grâce au reste de la donation de Henri II, sept mille pauvres furent libérés, mais on aurait pu épargner l'esclavage à plusieurs milliers d'autres si les Ordres et l'Église avaient été plus généreux. Bientôt deux courants de chrétiens s'écoulèrent à travers les portes de la ville. L'un, de ceux dont les rançons avaient été payées par eux-mêmes ou par les efforts de Balian . L'autre courant, celui de ceux qui n'avaient pas pu payer leur rançon et partaient en captivité. Ce spectacle était si pathétique, qu'Al-Adil se tournant vers son frère, lui demanda mille captifs en récompense de ses services. Ils lui furent accordés et il les mit aussitôt en liberté. Le Patriarche Héraclius, enchanté de trouver un moyen si bon marché pour faire le bien, demanda aussi la faveur de pouvoir libérer quelques captifs. On lui en accorda sept cents (8), et cinq cents furent accordés à Balian. Alors Saladin annonça qu'il libèrerait lui-même tout homme âgé et toute femme. Les dames franques qui avaient payé leur rançon vinrent lui demander où elles devaient aller maintenant que leurs pères et maris étaient morts ou captifs. Il répondit en promettant qu'il libérerait tout mari captif, et donna des cadeaux aux veuves et aux orphelins de sa propre trésorerie, à chacun selon son rang social. Sa miséricorde et sa bienveillance étaient en étrange contraste avec les actes des conquérants chrétiens de la première croisade."

C'est après avoir lu cela que l'on devient sceptique concernant ce qui a été écrit sur le "fanatisme des chiens d'Aghar". Ce que Runciman appelle un "contraste" est le fait que les Croisés trahirent l'Enseignement du Christ, tandis que Saladin respecta celui de Mohammad.
 
Un psychologue pour parler d'histoire. Commence par lire de vrais historiens. Ton psy montre juste un avis qui ne réflète absolument pas la réalité des faits.


oh la mauvaise foi, j'ai cité des dizaines d'historiens!

ici je cite un intellectuel reconnu!

et le texte vient d'un universitaire historien franco algérien!

un peu de bonne foi tout de même.

salut
 
oh la mauvaise foi, j'ai cité des dizaines d'historiens!

ici je cite un intellectuel reconnu!

et le texte vient d'un universitaire historien franco algérien!

un peu de bonne foi tout de même.

salut
Honnêtement, je n'ai rien trouvé de tranchant et de neutre dans tout ce que tu a cité. Ta thèse est rétrograde, erronée. Par ailleurs, tu es continuellement en hors sujet. Le sujet ce n'est pas l'islam, mais la Loi de Moïse dans le christianisme. Si tu veux discuter d'autres sujets, rien ne t'empêche de créer des threads dédiés. Parceque je n'aime pas de désordre. Et on a assez digressé sur ce que tu as soulevé, alors reviens au sujet, ou crée un autre topic.
 
Il ne suffit pas de faire quelques citations, le jour où tu apprendras à lire dans les deux sens, tu pourras sortir un oeil de son bandeau et comparer. Cette théorie sur les imprimeries et horloges concerne l'époque ottomane. L'époque ottomane est bien une époque scientifiquement pauvre. Cela vient de la politique des sultans. Cela dit, sur le plan architectural, naval, administratif, millitaire, des technologies d'armements, de l'agriculture et d'autres domaines, les musulmans étaient également assez avancés du temps des ottomans. Si le recul des recherches venait de la loi comme tu le prétends, cela serait également le cas du VIeS au XIIIeS. Or, au contraire, quand l'islam était appliqué, les sciences resplendissaient dans le monde arabo-musulman. La loi n'a aucun rapport avec le progrès. Quant au christianisme, il était calqué sur le haut clergé tou-puissant et leurs micro-cerveaux. C'est la liberté de pensée du monde arabo-musulman, qui à partir des contacts directs avec le monde arabe a ouvert les yeux du monde occidental emprisonés dans les épidémies et le malheur, l'obscurantisme antiscientifique et anti-philosophique. Cet ascétisme ténébreux et malsain qui allait jusqu'à interdire de rire découlait directement de la lecture littérale des évangiles, pas de la Loi de Moïse.


tu admets donc que l'époque ottomane est scientifiquement pauvre...c'est bien, mais pourquoi?

cela vient de la politique des sultans, c'est un peu rapide comme analyse, non, les scientifiques avancent d'autres hypothèses, comme l'autosatisfaction , le manque d'ouverture intellectuelle, l'enseignement sclérosé et répétitif...

acceptes tu l'hypothèse de l'autosatisfaction?

et question suivante d'ou vient elle cette autosatisfaction?



je maintiens bien sûr que toutes lois religieuses sont sources de sous développement, crois tu vraiment que si en france aujourd'hui on appliquait la loi de moise, il y aurait un boom scientifique!

ah la bonne blague!

il faut être sérieux deux minutes, il y aurait des millions de gamins qui anoneraient une langue sacrée qu'il ne comprendraient pas l'hébreu, comme dans l'empire ottoman!

c'est sur, on aurait bc de prix nobel!
t
la loi a bien sûr un rapport avec le progrès car elle bloque l'innovation, d'ailleurs les traductions du grec vers l'arabe n'ont pas concerné le théatre grec par exemple.

- la première qualité d'un scientifique et le doute, la remise en question, y compris de la religion!

la loi va créer des gens qui sont dans la certitude pas dans le doute et qui n'invente, rien, d'ailleurs comme par hasard beaucoup de savants y compris musulmans classiques sont critiques envers les religions ils sont souvent hérétiques, libres penseurs, voir agnostiques ou athés


salut
 
De quelles ténèbres parles-tu ?
Du premier Moyen-Âge, qui a vu, avec Isidore de Séville (560-636), la floraison intellectuelle de l'Espagne wisigothique ?
De la Renaissance carolingienne (VIIIe-IXe siècles), avec ses grandes pensées littéraires, philosophiques et politiques (Jean Scot Erigène, Alcuin, Eginhard, etc...) ? C'est de cette période précisément que vient le renouveau scolaire et scientifique de l'Europe.
Mais peut-être veux-tu parler de la Renaissance du XIIe siècle, qui s'étendit même jusqu'au XIIIe, et qui vit des progrès spectaculaires en termes de techniques agricoles (la charrue, le fer à cheval... inventés ici, et non pas récupérés d'où que ce soit !), de science (avec le développement des universités, dans le quel l'influence arabe a joué un rôle important, mais non-pas initiateur), d'urbanisme, etc...

De quelles ténèbres veux-tu parler ? Jacques le Goff a démontré depuis longtemps que cette vision caricaturale d'un Moyen-Âge obscurantiste était erronée. C'est une construction idéologique de la Renaissance européenne. Voir son excellent livre : La civilisation de l'Occident médiéval (Flammarion, 1997), c'est un régal.

Et pour ce qui est du monde musulman, si Nahda il y a eu, cela veut bien dire qu'il y a eu un avant moins glorieux... L'Europe chrétienne a connu de graves crises, le monde musulman aussi. Que chacun reconnaisse humblement ses propres déboires et ses propres succès.

(Au fait, tu es étudiant en Histoire toi aussi ? Curiosité personnelle...)


moi j'ai étudié l'économie, l'histoire et la sociologie à la fac des sciences humaines à toulouse.

salut
 
Bravo tu aurais pu ajouter que Rabelais et Rondelet qui y enseignèrent au xvi siècle et surtout Arnaud de Villeneuve au XIII siècle.
Les deux premiers furent accusés d'apostat ou d' hérésie.


tout a fait d'accord, enfin un esprit ouvert et pas dogmatique, j'ai déjà encouragé, prizma a vous suivre sans effet pour l'instant...

et oui bc de savants pour ne pas dire la majorité sont soient des libres penseurs, soit des athées, soit des agnostiques, y compris dans le monde musulman,

salut
 
Je suis également pour une révision de la jurisprudence islamique, et j'en parle régulièrement autours de moi. Mais cela ne signifie pas que l'Europe est le pays des merveilles. La criminalité en Occident n'a rien à envier à la violence juridique de certains états musulmans.

http://www.bladi.info/330121-droit-islam/
http://www.forumfr.com/sujet432789-les-pierres-d-achoppements-de-la-civilisation-islamique.html
http://www.youtube.com/watch?v=u_9U8IdQWKU

Une analyse comparative et statistique du nombre de morts et d'estropiés dans ces états islamistes en regard des morts et estropiés provoqués par les occidentaux dans le monde musulman devrait te permettre de tempérer ta vision de la chose. C'est seulement depuis une dixaine d'années que les organismes défenseurs des droits de l'homme condamnent les exactions contre les musulmans en Europe ou ailleurs, comme au Guantanamo. Donc, oui, le monde musulman doit se remettre en question en profondeur, mais il est inexact de montrer l'Occident comme moins violente que ces états islamistes. Les lois islamophobes de l'Europe sont condamnées que depuis peu, comme la pénalisation injustifiée du port du voile intégral, les tentatives d'interdiction de la viande hallal, l'interdiction de construire des minarets, et encore beaucoup de lois contre les musulmans d'Europe. On montre du doigt quand un prêcheur chrétien fanatique insultant publiquement le Prophète est condamné à la prison, mais ces lois rascistes et xénophobes sont défendues à poings fermés. Or, les plus grandes violences des occidentaux se font militairement et politiquement chez les musulmans-mêmes.
Comme je te l'ai écrit je me refuse à un comparatif de ce genre.
C'est ignoble dans les 2 cas.
pour le reste, chacun devrait être maitre chez lui.
Nous interdisons au non musulman la Mecque n'est ce pas.
Le mariage d'un non musulman avec une musulmane. Je sais c'est écrit et je le respecte mais alors respectons les décisions des autres.
Notre religion est tolérante.
Les autres aussi d'après elles.
Alors explique moi cette acrimonie perpétuelle?
j'ai l'impression que comme ma fille lorsque l'on dit pas comme elle on est anti jeune nous quand on ne va pas dans notre sens on est islamophobe.
Vraiment j'ai l'impression que l'on prend exemple sur les juifs toujours à se plaindre.
Perso nous n'en souffrons pas et cela nous laisse autant de marbre que les manifs cathos
 
L'inquisition au Mali? Quel rapport???
Est-ce qu'il y'a un bain de sang au Mali? Combien d'amputés? Combien de delinquence et de criminalité? Sans toute fois defendre ceux qui font partie du polizario et ceux qui Kidnapent et trafiquent la drogue.

Les Croisades furent une gigantesque tenaille dans laquelle fut encerclé l'Islam entre les Croisés d'Occident, et cent ans plus tard, les Mongols venant de l'Est, au secours des premiers. Il n'y eut aucun traité conclu entre Urbain II et le grand-père de Genghis Khan, mais de fait les Mongols furent l'incarnation du mythologique "Prestre Jean" attendu en ces temps par la chrétienté pour "abattre le Dragon musulman". "Prestre Jean" s'incarna en la personne de Hulagu, le petit-fils de Genghis Khan, qui vint au secours des Croisés car il fut jaloux de leurs lauriers lorsqu'il les vit à l'oeuvre. Ces lauriers n'étaient pas très catholiques, ils se voulaient "chrétiens", mais c'était en fait le "christianisme" à la Godefroy de Bouillon et autres Richard Coeur de Lion. Après les massacres commis chemin faisant pour Jérusalem, dont 30.000 Juifs en Rhénanie, ils tuèrent lors de la prise de la Ville Sainte 70.000 Musulmans et Juifs - hommes, femmes, enfants, vieillards - pour ensuite les piller. Comme écrit le chroniqueur Franc de Gesta Francorum qui prit part à la curée, après ce massacre, les Croisés, tout dégoulinants de sang, "allèrent, pleurant de joie, honorer le Tombeau du Seigneur"

Citation:
"Les défenseurs s'enfuirent à travers la ville (de Jérusalem). Les nôtres les poursuivirent jusqu'au Temple de Salomon où il y a eu un tel bain de sang qu'on y pataugeait jusqu'aux chevilles. Les Croisés traversèrent la ville en raflant or, argent, chevaux et mulets. Ils pillaient les maisons pleines de richesses. Après cela, heureux et pleurant de joie, allèrent, les nôtres, honorer le Tombeau du Seigneur."

C'est la description de la façon d'"honorer" le Tombeau du Seigneur, faite par un Croisé lui-même. Un historien allemand du XXe siècle écrit :
Citation:
"L'assaut fut donné le 14 juillet 1099. Le jour suivant Jérusalem tombait aux mains des Chrétiens. La ville fut totalement pillée, et ce qui s'en suivit fut une vraie boucherie. Tous les infidèles furent tués. Des monceaux de cadavres entouraient la ville et empestaient encore longtemps l'atmosphère. Pas même le Trésor de l'Église du Saint Sépulcre fut épargné."

J'ai bien l'impression que l'inquisition fut postérieure au croisade (fin du XII, début du XIII) tu mélanges un peu ce qui t'arrange mais c'est vrai et intéressant. Et ce n'était pas fini Tamerlan œuvra aussi. Puis les Espagnols.

Remarque on savait bien faire aussi entre nous.

Il fallut un non arabe, un kurde pour nous affranchir des croisés cela prouve bien que nous n'étions plus number one.
Un peu comme si aujourd’hui' hui les Usa avait besoin de Chavez.
salam et chokrane
 
J'ai bien l'impression que l'inquisition fut postérieure au croisade (fin du XII, début du XIII) tu mélanges un peu ce qui t'arrange mais c'est vrai et intéressant. Et ce n'était pas fini Tamerlan œuvra aussi. Puis les Espagnols.

Remarque on savait bien faire aussi entre nous.

Il fallut un non arabe, un kurde pour nous affranchir des croisés cela prouve bien que nous n'étions plus number one.
Un peu comme si aujourd’hui' hui les Usa avait besoin de Chavez.
salam et chokrane

Tu n'as pas d'arguments et tu racontes des betises est-ce cela?
Bref Passons a autres choses qui vous interresserra sans doute.

La littérature occidentale abonde en dénonciations de l'esclavagisme des arabes, qui le pratiquaient encore au début du XXe siècle. Ce qui distingue cependant l'esclavage arabe du nôtre est ce que chacun entend par le mot ESCLAVE. L'esclavage fut une pratique qui vit le jour en des temps archaïques, à l'époque où l'on préféra, au lieu de tuer et manger les prisonniers de guerre, les faire travailler. Cette pratique exista chez les Pharaons et également en Mésopotamie. Elle fut bénie par Aristote, par St. Paul, par St. Augustin, et légalisée. Elle vécut ainsi en tant qu'institution légale en Europe jusqu'à la fin du XVe siècle.

La différence entre cette sorte d'esclavage et celui pratiqué en Europe à partir du XVIe siècle est la différence entre une institution de prisonniers de guerre reconnue de tous et un GENOCIDE perpétré sans le moindre scrupule, et qui coûta la vie à 200.000.000 d'Africains, d'après les estimations d'un Africain aussi modéré et ami de l'Europe, que le Président Sédar Senghor.
 
moi j'ai étudié l'économie, l'histoire et la sociologie à la fac des sciences humaines à toulouse.

salut

ça s'adressait à Prizma, mais bon, enchanté ! :D
Capitole ou Le Mirail ? Plutôt le deuxième, non ? Je crois qu'ils sont surtout fixés sur le droit et l'éco au Capitole...
 
Comme quoi... Ce ne sont pas les études qui font l'homme de science, mais ses propres aptitudes à en tirer les leçons nécessaires. Avec ce niveau d'esprit critique et de notion de neutralité, même une vie à l'Université ne suffirait pas à vous apprendre ce qu'est l'esprit scientifique.
 
Tu n'as pas d'arguments et tu racontes des betises est-ce cela?
Bref Passons a autres choses qui vous interresserra sans doute.

La littérature occidentale abonde en dénonciations de l'esclavagisme des arabes, qui le pratiquaient encore au début du XXe siècle. Ce qui distingue cependant l'esclavage arabe du nôtre est ce que chacun entend par le mot ESCLAVE. L'esclavage fut une pratique qui vit le jour en des temps archaïques, à l'époque où l'on préféra, au lieu de tuer et manger les prisonniers de guerre, les faire travailler. Cette pratique exista chez les Pharaons et également en Mésopotamie. Elle fut bénie par Aristote, par St. Paul, par St. Augustin, et légalisée. Elle vécut ainsi en tant qu'institution légale en Europe jusqu'à la fin du XVe siècle.

La différence entre cette sorte d'esclavage et celui pratiqué en Europe à partir du XVIe siècle est la différence entre une institution de prisonniers de guerre reconnue de tous et un GENOCIDE perpétré sans le moindre scrupule, et qui coûta la vie à 200.000.000 d'Africains, d'après les estimations d'un Africain aussi modéré et ami de l'Europe, que le Président Sédar Senghor.
Tu n'as pas d'arguments et tu change de sujet.

L'esclavagisme existe encore chez les arabes et musulmans
Mais comme pour la peine de mort je me refuse à comparer.
Qu'un civil soit négocié sur un marché ou pris dans assaut par des pirates pour lui, le résultat est le même.
Quant au génocide le terme est inapproprié (comme la plus part de tes interventions) ils étaient mis en esclavage pour le travail pas pour la boucherie.
Tu pourrais pas vivre un peu d'en le présent au lieu de toujours comparer ça devient une addiction et c'est lassant et contre productif comme je te l'ai déjà dit.
La mauvaise foi d'un converti passe avec le temps.
tout nouveau tout beau, sidi le sérial copieur colleur
 
Comme je te l'ai écrit je me refuse à un comparatif de ce genre.
C'est ignoble dans les 2 cas.
pour le reste, chacun devrait être maitre chez lui.
Nous interdisons au non musulman la Mecque n'est ce pas.
Le mariage d'un non musulman avec une musulmane. Je sais c'est écrit et je le respecte mais alors respectons les décisions des autres.
Notre religion est tolérante.
Les autres aussi d'après elles.
Alors explique moi cette acrimonie perpétuelle?
j'ai l'impression que comme ma fille lorsque l'on dit pas comme elle on est anti jeune nous quand on ne va pas dans notre sens on est islamophobe.
Vraiment j'ai l'impression que l'on prend exemple sur les juifs toujours à se plaindre.
Perso nous n'en souffrons pas et cela nous laisse autant de marbre que les manifs cathos
Tu es complètement formaté sur l'approche occidentalisante de la vision planétaire. Je te conseille de lire mon thread sur la relativité des notions de Bien et de Mal. http://www.bladi.info/315028-relativite/

L'illusion d'un progrès moral graduel dont l'Occident des lumières serait à la pointe n'est pas propre à l'Occident. Tout est une question de conjoncture socio-anthropologique. Tu aurais l'air aussi attardé avec les valeurs morales occidentales modernes au Moyen-Age qu'eux te paraitraient parfaitement barbares. Tu serais brûlé au bucher si tu te montre trop ingénieux et tes pensées leur paraitraient des aneries dénués de tout réalisme. Un musulman fanatique verra une fille en mini-jupe embrassant son ami avec la langue sur une rue de Tokyo comme une prostituée, tandis qu'un italien pour qui le voile est un signe de soumission du sexe féminin au sexe mâle verra une musulmane complètement voilée comme misérable et malheureuse, lobotomisée... Il n'existe aucune valeur morale universellement valable, ne présentant aucun contre-exemple. Le bien et le mal changent en fonction des conséquences avantageuses ou désaventageuses... Les moeurs évoluent non pas de façn linéaire, mais fluctuent de façon topologique, selon les milieux et les époques, selon les intérêts socio-anthropologiques des sociétés.
 
ça s'adressait à Prizma, mais bon, enchanté ! :D
Capitole ou Le Mirail ? Plutôt le deuxième, non ? Je crois qu'ils sont surtout fixés sur le droit et l'éco au Capitole...


l'université des sciences sociales du centre ville, pour l'année no comment...

salut
 
Comme quoi... Ce ne sont pas les études qui font l'homme de science, mais ses propres aptitudes à en tirer les leçons nécessaires. Avec ce niveau d'esprit critique et de notion de neutralité, même une vie à l'Université ne suffirait pas à vous apprendre ce qu'est l'esprit scientifique.


l'esprit scientifique commence par le doute!

mes maîtres m'ont appris cela, toi devrais le savoir n'est ce pas...

au fait tu ne réponds pas à ma question, la loi de moise n'est pas un frein pour la science d'après toi...

un peu de bon sens!

ce n'est pas en faisant lire en hébreu la bible hébraique aux élèves, et en appliquant les peines de mort du lévitique, contre les homos, la zoophilie, le meurtre, la prostitution...

que la france connaitra un regain de prix nobel!!!!

c'est risible...

au fait je vois que tu es pour un aggiornamento de certains aspects de la loi coranique...

tu progresses, donc

salut
 
Tu es complètement formaté sur l'approche occidentalisante de la vision planétaire. Je te conseille de lire mon thread sur la relativité des notions de Bien et de Mal. http://www.bladi.info/315028-relativite/

L'illusion d'un progrès moral graduel dont l'Occident des lumières serait à la pointe n'est pas propre à l'Occident. Tout est une question de conjoncture socio-anthropologique. Tu aurais l'air aussi attardé avec les valeurs morales occidentales modernes au Moyen-Age qu'eux te paraitraient parfaitement barbares. Tu serais brûlé au bucher si tu te montre trop ingénieux et tes pensées leur paraitraient des aneries dénués de tout réalisme. Un musulman fanatique verra une fille en mini-jupe embrassant son ami avec la langue sur une rue de Tokyo comme une prostituée, tandis qu'un italien pour qui le voile est un signe de soumission du sexe féminin au sexe mâle verra une musulmane complètement voilée comme misérable et malheureuse, lobotomisée... Il n'existe aucune valeur morale universellement valable, ne présentant aucun contre-exemple. Le bien et le mal changent en fonction des conséquences avantageuses ou désaventageuses... Les moeurs évoluent non pas de façn linéaire, mais fluctuent de façon topologique, selon les milieux et les époques, selon les intérêts socio-anthropologiques des sociétés.

Bravo pour le cliché. Non seulement ton laïus n'a aucun rapport avec mon post mais il enfonce les portes ouvertes.
Évidement que chaque civilisation suivant son endoctrinement et enculturation à une notion de la société différente.
C'est le contraire qui serait étonnant.
 
l'esprit scientifique commence par le doute!

mes maîtres m'ont appris cela, toi devrais le savoir n'est ce pas...

au fait tu ne réponds pas à ma question, la loi de moise n'est pas un frein pour la science d'après toi...

un peu de bon sens!

ce n'est pas en faisant lire en hébreu la bible hébraique aux élèves, et en appliquant les peines de mort du lévitique, contre les homos, la zoophilie, le meurtre, la prostitution...

que la france connaitra un regain de prix nobel!!!!

c'est risible...

au fait je vois que tu es pour un aggiornamento de certains aspects de la loi coranique...

tu progresses, donc

salut
Le doute est la base de toute approche scientifique. La seconde règle en or absolument incontournable est la réfutabilité de l'argumentation.

En quoi l'étude de l'hébreu ou la lapidation de pécheurs empêcherait-il les études scientifiques. Quel rapport y a-t-il entre l'une et les autres ? Tu confonds deux choses qui n'ont aucun point en commun. En revenche, une vie morale et une hygiène équilibrées favoriseront les études. La discipline est une des clés indispensables pour des études avancées. Une personne qui n'a aucune ou peu de disciplines de vie aura beaucoup de mal à conduire ses études loin.
 
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