Un parti est une chose et une coalition d’un groupe de partis en est une autre. Au sein d’une coalition, un parti n’est qu’une voix parmi d'autres. Les décisions adoptées en son sein expriment tantôt le consensus de tous les partis formant la coalition, tantôt expriment les choix de la majorité de ces partis et contredisent les choix des minorités restantes. C’est quelque chose que nous avons constaté dans de nombreuses expériences gouvernementales marocaines. Le PJD, par exemple, a de nombreuses fois appliqué des politiques gouvernementales qui contredisent ses orientations partisanes. Il en va de même pour l'USFP et le PPS... D'ailleurs Nabil Benabdellah,quand il était porte-parole du gouvernement, il a plusieurs fois exprimé des positions et des décisions gouvernementales qu'avec lesquelles ni lui ni son parti n'étaient d'accord.La position officielle doit matcher avec la position réelle sinon ça autant de valeur qu'une profession de foi.
C'est toi qui le dit !
Focus sur cette Gauche qu'elle co-préside.
LFI au Parlement Européen est affilié au MLP
Quant aux rapports de la politique européenne de voisinage (PEV), ils ne concernent pas tous les pays du monde mais seulement : l’Algérie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, l’Égypte, la Géorgie, Israël, la Jordanie, le Liban, la Libye, la Moldavie, le Maroc, la Palestine, la Syrie, la Tunisie et l’Ukraine.
La PEV s’appuie sur les accords juridiques existant entre l’Union et ses partenaires, à savoir les accords de partenariat et de coopération et, plus récemment, les accords d’association.
Les plans d’action bilatéraux et les priorités de partenariat élaborés entre l’Union et la plupart des pays partenaires constituent l’élément central de la PEV. Ces plans d’action établissent des programmes de réforme politique et économique assortis de priorités à court et à moyen terme (trois à cinq ans). Les plans d’action et les priorités de partenariat relevant de la PEV reflètent les besoins, les intérêts et les capacités de l’Union et de chaque partenaire. Ils visent à instaurer des sociétés démocratiques, socialement équitables et solidaires, ainsi qu’à promouvoir l’intégration économique et à améliorer la mobilité transfrontalière des personnes.
L’Union européenne soutient la réalisation des objectifs de la PEV au moyen d’une aide financière et d’une coopération politique et technique.
D'ailleurs récemment l'Union européenne au Maroc a lancé un appel à propositions d'un budget de 7 620 000 € dans le cadre du programme « Droits de l’homme et la démocratie » (DDH) et le programme thématique « 0rganisations de la société civile » (OSC) à financer sur les budgets 2023 et 2024.
Appel à propositions « Promotion et protection des Droits de l'Homme et la Démocratie et Renforcement des organisations de la société civile au Maroc 2024 »
Appel à propositions : 7 620 000 € « Promotion et protection des Droits de l'Homme et la Démocratie et Renforcement des organisations de la société civile au Maroc 2024 ». Référence de l'appel à propositions : EuropeAid/179547/DD/ACT/MA. Date limite de soumission des notes succinctes de...
www.eeas.europa.eu
Tout cet argent sera accordé au Maroc à condition qu'un ensemble d'objectifs soient atteints que le gouvernement marocain devra mettre en œuvre. Dans le cas contraire, l'Union européenne cessera de soutenir les réformes au Maroc et exigera que le gouvernement marocain lui accorde les fonds alloués pour ces programmes qui n’ont pas été mis en œuvre.
Et la question que j'ai toujours posée depuis 2007 :
- Qu'elle sera la réaction des Européens si le Maroc n'honore pas ses engagements et se trouve financièrement dans l'incapacité de rendre à l'UE son argent ?