Il faut faire la différence entre les positions officielles du parti et les positions personnelles d'une partie de ses membres. Le parti de l'Istiqlal, par exemple, n'a officiellement pas de position hostile au rituel de la cérémonie d'allégeance, mais ses membres, comme Adil Tchikitou "ancien parlementaire et actuel président de la Ligue marocaine pour la défense des droits de l'Homme, l'aile des droits humains du Parti de l'Istiqlal", et les anciens présidents de cette organisation, Mohammed Zhari et Abderrazak Boughanbour, ont critiqué ces rituels et les ont considérés comme des traditions dégradantes et humiliantes. Mais ces opinions exprimées par ces trois leaders de la LMDDH n'expriment que leurs positions personnelles et ne reflètent en rien la position officielle du parti de l'Istiqlal, ni même la position officielle de l'organisation de défense des droits humains qu'ils dirigent ou ont dirigée à un moment donné.
Ce qui s’applique au parti de l'Istiqlal et à son aile des droits humains s’applique à la France Insoumise. Car quand on parle d'un parti, on parle d'une organisation institutionnelle et pas individuelle. Ses positions officielles sont exprimées dans des publications qui portent son nom et son slogan ou des déclarations de ses porte-parole officiels qu'on trouve publiées sur les différentes plateformes médiatiques de ce parti. Et sur ce point là, quiconque effectue une recherche sur les sites des médias affiliés au LFI ne trouvera la moindre information relatant les déclarations de Mathilde Panot et Manon Aubry en soutien aux séparatistes du Sahara, il n'y trouve que la couverture de la visite de Mélenchon au Maroc et ses déclarations dans lesquelles il a clairement démenti les rumeurs liant son parti au Polisario :
https://linsoumission.fr/?s=Sahara+