Ce qui est étrange, c'est que tous ces politiciens français ont exprimé des positions hostiles à l'intégrité territoriale du Maroc ou appartenu à des organismes soutenant les séparatistes sahraouis, et personne n'a appellé au boycott de leurs partis politiques et à ne pas voter pour leurs candidats aux élections. Le seul parti qui a été visé est la France Insoumise !
Pourquoi "ce double poids, double mesure", cette fixation sur ce parti et ce silence sur le reste ?! Cela laisse soupçonner que la diabolisation de ce parti en raison des positions de certains de ses membres en faveur du Polisario n'est qu'une mystification, une couverture pour couvrir les véritables mobiles de cette campagne anti-insoumis.
Logiquement si nous devons sanctionner le LFI à cause des positions pro-polisario d'une partie de ses membres, nous devons normalement faire pareil avec Renaissance, Les Républicains, Parti Socialiste, Les Écologistes, etc. Car tous ces partis contiennent dans leurs rangs des membres hostiles à notre intégrité territoriale, et des membres très influents en plus : Virginie Duby-Muller, par exemple, est la vice-présidente du parti Les Républicains et l’une des dix porte-parole de Xavier Bertrand lors des élections présidentielles de 2022.
Pour le reste, en 2021, la Cour de justice de l'Union européenne a annulé les deux accords de libre-échange après avoir constaté que la population sahraouie n'avait pas donné son consentement. Et cette cour, dans son jugement, elle ne parle pas de "population sahraouie" mais du "peuple sahraoui".
Parler des sahraouis en tant que peuple sahraoui est un déni de leur marocanité. Ça prouve que dans la terminologie juridique européenne, les sahraouis ne sont pas des marocains et le Sahara n'est pas un territoire marocain. Pour investir légalement dans leurs terres, les juristes européens exigent leur constement. Pas seulement ceux qui vivent au Maroc ou aux territoires sahraouis administrés par le gouvernement marocain mais aussi ceux qui vivent en Algérie ou dans les territoires sahraouis administrés par le Polisario.
Pour les juristes européens, le problème n'est pas l'investissement dans ces terres sahraouies car le droit international offre au Maroc le droit d'administrer ces territoires, ce qui inclut le management de leurs activités économiques. Donc qu'une société européenne investit dans cette région et crée de l'emploi à ses habitants et contribue à son développement, ceci est juridiquement légal. Mais à condition que le gouvernement marocain et le Polisario trouvent une entente sur la répartition des gains générés de cet investissement. Ces gains doivent être distribués d'une manière mutuellement acceptée par les deux rivaux. Et tant qu'une entente sur cette répartition n'a pas été trouvée, ce genre d'accords va être bloqué par les instances juridiques européennes.
D'ailleurs en parlant de l'investissement aux terres sahraouies, cela fait des années que des sociétés marocaines ou étrangères investissent dans ces territoires. Mais tout est bénéfique pour leurs propriétaires. Fiscalement, c'est un paradis pour eux. Ils ne paient ni impôts sur les sociétés ni impôts sur les revenus ni TVA. Pas parce que le gouvernement marocain a voulu encourager l'investissement dans ces régions mais parce qu'on a pas le droit de percevoir des impôts en absence d'une entente mutuelle sur leur distribution.