@Barlamane
Comme je l'ai déjà dit, je ne crois pas à l’intérêt du dialogue avec les dirigeants du Polisario. Aujourd’hui, ses leaders ne sont plus aussi honnêtes qu’ils l’étaient leurs prédécesseurs par le passé. Aujourd’hui, la direction du Polisario est une direction corrompue, qui exploite le conflit sahraoui pour s’enrichir et servir ses propres intérêts.
Des aides très importantes sont accordées aux réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf. Des organisations affiliées aux Nations Unies, d'autres affiliées à l'Union européenne, divers pays et ONG, envoient tous de nombreuses aides financières, sanitaires, alimentaires et logistiques à ces camps, dont seules les miettes parviennent aux réfugiés sahraouis... et le reste est détourné et partagé entre les dirigeants du Polisario et les généraux algériens.
À cause de ça, je ne vois aucun intérêt à négocier avec de tels dirigeants. Ça ne servira vraiment à rien. Mais il est possible de procéder d'une manière qui va les affaiblir et déstabiliser tous ceux qui reconnaissent leur république bananière ou soutiennent leur droit à l'autodétermination. Ceci n’est pas difficile si l’on arrive à bien apprendre des expériences passées et des leçons de l’histoire des anciens émirats du Maroc.
En observant cette histoire, on voit que bon champ semé, bon blé rapporte ; et qui sème le vent, récolte la tempête. Plus les conditions économiques et sociales de la population du Maroc s'améliorent, plus elle se rassemble autour de l'État marocain et plus le désir d'y appartenir devient fort. Plus ces conditions se détériorent, plus le degré de loyauté envers cet État se disloque et plus le nombre de révolutions, de coups d’État internes et de mouvements séparatistes augmente. Plus le Maroc est fort et avancé, plus les peuples des pays voisins veulent le rejoindre, tout comme de nombreux jeunes du Nord rêvent aujourd'hui de se séparer du Maroc et de rejoindre l'Espagne. Plus il est faible et arriéré, plus l’État perd de sa popularité et plus il y a de voix souhaitant quitter ses territoires sans retour, le renverser ou faire sécession.
La solution est donc simple : développer les régions sahraouies et en faire un paradis pour les Sahraouis, une région très développée, avec des écoles, des universités, des hôpitaux, des autoroutes, des usines et des entreprises qui créent des opportunités d'emploi pour la population sahraouie, ce qui aura un impact sur les camps de Tindouf. Les Sahraouis de Tindouf vivent l'enfer dans leurs camps. S’ils voient le Sahara marocain avancer, ils manifesteront dans leurs camps et demanderont à l'ONU de faciliter leur retour au Maroc. Ils accorderont leur loyauté aux Alaouites et tourneront leurs dos aux dirigeants du Polisario "qui sont aujourd'hui vu en noir par les réfugiés de Tindouf".