Sa prononciation et son explication s'est transmise de générations en générations...
L'explication peut être importante.
La prononciation beaucoup moins.
Les explications transmises de générations en générations peuvent varier dans le temps, et même si elles arrivent à ne pas varier, elles peuvent être erronées dès le départ.
Quand à transmettre les "sons" et les mots de générations en générations, ça n'a pas trop d'importance, mais si c'est le cas, on peut se retrouver un jour avec des sons (et des mots) incompréhensibles pour ceux à qui ils sont censés être destinés, si le langage "commun" s'est éloigné de la langue de l'époque.
Le coran est resté intact et les hadiths nous fournissent les explications...
Là on entre dans la foi. La foi en un dogme.
Quant aux explications, elles sont transmises par des hommes, sujets aux erreurs. Mais là aussi, on a foi ou pas en cela.
Pour la bible c'est pas le cas, rien ne dit que le texte d'aujourd'hui est fidèle à la révélation...
La Bible n'a pas la même prétention que le Coran.
Le Coran est considéré par le musulmans comme "révélé".
Alors que la Bible est considérée par les chrétiens comme "inspirée".
Nuance.
Mais les uns comme les autres estiment leurs livres sacrés. Même si les textes ne sont attestés que par eux-mêmes (c'est-à-dire, qui dit que le texte est divin? Le texte lui-même).
Ceci, c'est pour dire que le "rien ne dit que le texte d'aujourd'hui est fidèle à la révélation", car ce commentaire s'applique à tous les textes sacrés. Personne d'entre nous ne peut attester que la (ou les?) revelation(s) telle(s) que lue(s) aujourd'hui a (ont) été réellement révélée(s), nous n'étions pas témoins. Seule la foi des uns et des autres poussent à le dire.
Mais ce n'est pas le plus indiqué d'appliquer aux textes des autres les mêmes "jugements" qu'aux siens, car la grille de lecture n'est pas la même, et les histoires de ces textes ne sont pas les mêmes.
Tu ne peux pas comprendre un texte si tu ne connais pas la définition des mots qui le composent, c'est logique..
Raison pour laquelle il y a toujours des interprétations différentes de tous les textes sacrés connus.
Et tu dis que 3issa ne correspond pas à son appelation d'origine, mais justement cette appellation d'origine on ne l'a connait pas...
Yeshoua, Yehoshoua... Issa.
Ui, je le redis. Même en retournant cela dans tous les sens, ce n'est pas la même chose. Mais ce n'est pas grave, c'est même normal, dans une autre langue et 6 siècles plus tard...