Ma petite entreprise

suite du message #942

Bercy a détaillé le calendrier de la baisse.
En 2017, le taux à 28% s'appliquera pour les bénéfices jusqu'à 75 000 euros (sachant que le taux réduit actuel de 15% sur les 38 120 premiers euros de résultats sera maintenu).
En 2018, le taux à 28% concernera les premiers 500 000 euros de bénéfice de toutes les entreprises.
2019 le verra étendu à l'ensemble des bénéfices de toutes les entreprises au chiffre d'affaires inférieur à un milliard d'euros.
Enfin, en 2020, toutes les entreprises, sans condition de CA, en bénéficieront.


http://lentreprise.lexpress.fr/gest...de-l-impot-sur-les-societes-a-28_1828843.html

mam
 
Le compte entrepreneur investisseur devrait doper le financement des start-up

Michel Sapin l'a confirmé: le CEI, cher à Emmanuel Macron, sera bien au programme de la loi de finances pour 2017.
L'écosystème start-up, qui craignait de voir enterrer ce dispositif intéressant fiscalement pour les business angels, est rassuré.

(...)

Plus d'investissement, moins de risques

La fiscalité en vigueur aujourd'hui a donc de quoi freiner les ardeurs des business angels en herbe.

Le compte entrepreneur investisseur doit venir soulever cette chape de plomb.

L'entrepreneur apportera les titres de sa société au sein de ce compte entrepreneur investisseur (CEI). Tout l'argent qui sera réinvesti dans les deux ans bénéficiera d'un report d'imposition de plus-value. "Si la start-up fait faillite, la moins-value, c'est-à-dire la perte, pourra être imputée sur la plus-value en report, explique Jean-David Chamboredon, président du fonds Isai et co-président de France digitale.

Le dispositif va ainsi encourager l'investissement parce qu'il va amoindrir la prise de risque.
" L'impôt sur le revenu ne devra finalement être acquitté qu'au moment de la sortie de liquidités du compte.
Concernant l'ISF, l'idée est aussi d'instaurer une franchise de deux ans à partir de la plus-value.

"Aujourd'hui, on voit les départs d'entrepreneurs vers Bruxelles en fin d'année parce qu'ils viennent de revendre leur boîte et n'ont pas le temps de réinvestir leur cash avant que le couperet de l'ISF ne tombe, constate Jean-David Chamboredon.
On instaurerait en quelque sorte non pas une exonération, mais une période de grâce encourageant le ré-emploi."

Bercy finalise ses arbitrages
Le dispositif concernera les entrepreneurs souhaitant démarrer une activité de business angel, mais aussi les business angels ayant déjà pris des participations dans des sociétés et pouvant apporter ces titres au CEI.

Pour l'instant, Bercy se refuse à donner des détails sur le fonctionnement précis du dispositif. Les arbitrages à mener d'ici à la présentation de la loi de finances fin septembre, sont nombreux.

L'investissement pourra-t-il se faire dans des titres exonérés d'ISF (typiquement dans le cadre d'une augmentation de capital)?
La prise de parts dans des fonds qui investissent dans des PME sera-t-elle possible?
L'investissement ne concernera-t-il que les jeunes start-up innovantes ou des entreprises plus anciennes pourront-elles en bénéficier ?
"A France Digitale, confie son co-président, nous militons, évidemment pour une acception la plus large possible".

lire en totalité sur
http://lentreprise.lexpress.fr/gest...oper-le-financement-des-start-up_1829033.html

mam
 
suite du message #942

Bercy a détaillé le calendrier de la baisse.
En 2017, le taux à 28% s'appliquera pour les bénéfices jusqu'à 75 000 euros (sachant que le taux réduit actuel de 15% sur les 38 120 premiers euros de résultats sera maintenu).
En 2018, le taux à 28% concernera les premiers 500 000 euros de bénéfice de toutes les entreprises.
2019 le verra étendu à l'ensemble des bénéfices de toutes les entreprises au chiffre d'affaires inférieur à un milliard d'euros.
Enfin, en 2020, toutes les entreprises, sans condition de CA, en bénéficieront.


http://lentreprise.lexpress.fr/gest...de-l-impot-sur-les-societes-a-28_1828843.html

mam


Bonjour, on prépare les élections ? :D
 
E-learning : définir la stratégie de votre entreprise

Il n'y a de bon vent que pour celui qui sait où il va ! Définir la stratégie de votre entreprise est une nécessité cruciale pour assurer sa pérennité, pour maîtriser son destin et mobiliser l'ensemble des parties prenantes autour d'un projet (actionnaires, salariés, financeurs…).

Voilà le thème de la nouvelle formation e-learning de Bpifrance Université. Découvrez un extrait de ce module !

Que l'entreprise soit un grand groupe ou une PME, la démarche générale d'élaboration de la stratégie est similaire. Pour autant, les PME présentent des spécificités qu'il est nécessaire de prendre en compte. Ce module vous présente donc une démarche stratégique spécifiquement conçue pour les PME, du diagnostic interne et externe au choix du scénario et à sa mise en œuvre.

(...)
Le module comprend six séquences :
S01 - Définir une stratégie pour sa PME : pourquoi ? Avec quelles spécificités ?
S02 - Définir une stratégie pour sa PME : comment ? L’analyse interne
S03 - Définir la stratégie de sa PME : comment ? L'analyse externe
S04 - Définir la stratégie de sa PME : comment ? La combinaison critique
S05 - Définir une stratégie pour sa PME : comment ? Le choix du scenario et sa mise en œuvre
S06 - Quelle stratégie pour ma PME ?

Vous voulez en savoir plus ? Inscrivez-vous gratuitement sur Bpifrance Université .

l'intégralité avec vidéo sur
http://www.bpifrance.fr/Actualites/...40916&utm_campaign=basext&utm_term=newsletter

mam
 
Bpifrance lance un fonds de 140 M€ pour financer les PME et ETI (entreprise de taille intermédiaire)

Bpifrance vient de signer le premier closing d’un véhicule de dette senior (loan, obligations, EuroPP), de 5 à 8 ans).

Ce fonds commun de titrisation co-investira dans le financement d’opérations de développement et de transmission, avec des tickets compris entre 4 et 15 millions d’euros.

Ce fonds de dette privée sera géré par une société de gestion externe conseillée par l’équipe de Nicolas Manardo, au sein de la Direction Mid & Large Cap de Bpifrance.

Bertrand Finet, directeur exécutif Mid & Large Cap, déclare : « Nous avons désormais la possibilité d’intervenir en dette mezzanine, en unitranche ou en dette senior in fine, que ce soit dans le cadre d’opérations de capital développement avec des PME et ETI familiales, ou à l’occasion de transmissions ou recompositions de capital avec un sponsor ».

Pour Nicolas Manardo, directeur Mid & Large Cap :
« Ce fonds répond tant à un besoin des entreprises (générant entre 5 et 15 millions d’euros d’EBITDA) que des acteurs du financement.
Il a pour vocation d’améliorer les opportunités de financement sur ce segment de marché encore trop peu traité ».
Les premières opérations en dette senior in fine devraient avoir lieu d’ici la fin de l’année 2016.


En savoir plus Cp Bpifrance - lancement fonds dette senior.pdf (156,12 ko)

http://www.bpifrance.fr/Actualites/...40916&utm_campaign=basext&utm_term=newsletter

mam
 
DIJON - du 22 au 24 septembre 2016

Centre Ville Connecté

extrait :
Un village partenaires sera mis en place dans les Salons de la mairie de Dijon les 22 et 23 septembre.
Nos partenaires vous présenteront leurs solutions technologiques et digitales. Ce Village est également imaginé avec un espace lounge idéal pour le coworking grâce à sa table tactile et de nombreux espaces réservés aux start-up.

l'intégralité sur http://www.centrevilleconnecte.fr/?...40916&utm_campaign=basext&utm_term=newsletter

mam
 
Loi Travail: cinq mesures fortes qui arrivent bientôt dans l'entreprise


80% des décrets nécessaires à l'application intégrale de la loi Travail doivent être publiés avant la fin de l'année, assure le ministère du Travail.

Licenciement économique, temps de travail, compte personnel d'activité... Le point sur le calendrier d'entrée en vigueur des dispositifs les plus emblématiques de la loi El Khomri.

Les syndicats n'ont pas dit leur dernier mot et vont tenter de faire abroger la loi Travail. Certaines de ses mesures sont déjà en application, comme l'aide à la recherche du premier emploi. D'autres attendent des décrets d'application qui ne devraient pas tarder puisque le ministère promet que 80% d'entre eux devraient avoir été publié d'ici le 1er janvier 2017. On fait le point sur les cinq mesures les plus attendues.
LIRE AUSSI >> Loi Travail : après le 49.3, le texte du gouvernement en 25 mesures clés
Temps de travail et congés

La loi prévoit la possibilité de passer des accords d'entreprise dérogeant aux accords de branche en matière de temps de travail. Il s'agit du fameux article 2 du projet de loi, devenu article 8 dans la loi.
C'est pour quand ?
Des décrets sont attendus pour le mois d'octobre. Ils préciseront les modalités de dérogation à la durée quotidienne du travail, au repos quotidien, les nouvelles modalités d'information des salariés pour leurs astreintes, les nouvelles règles de dépassement de la durée maximale hebdomadaire, etc.

LIRE AUSSI >> Loi Travail : l'article 2 permettra-t-il au patron de faire ce qu'il veut?
Plusieurs décrets devraient voir le jour également en octobre au sujet des règles de fractionnement et de report des congés, de la période de référence pour l'acquisition des congés, de la possibilité de prendre des congés dès l'embauche, des congés spéciaux.

2. Accords collectifs majoritaire et référendum d'entreprise
La loi Travail instaure le principe de majorité pour pouvoir valider un accord d'entreprise. Si l'accord n'est pas voté par des syndicats représentant au moins 50 % des voix aux dernières élections professionnelles, les salariés peuvent être consultés par référendum à condition que les syndicats signataires de l'accord représentent au moins 30% des voix.
C'est pour quand ?
Un décret définira précisément, normalement en octobre, les modalités de ce référendum.


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3. Licenciement économique
La loi Travail intègre dans le code du travail (article 67) une nouvelle définition des difficultés économiques pouvant justifier un licenciement. Elles peuvent notamment consister en une baisse des commandes ou du chiffre d'affaires "dès lors que la durée de cette baisse est, en comparaison avec la même période de l'année précédente, au moins égale à un trimestre pour une entreprise de moins de onze salariés", deux trimestres consécutifs pour une entreprise comptant entre onze et 49 salariés, etc.
LIRE AUSSI >> Loi Travail: des licenciements économiques facilités dans les PME?
C'est pour quand? L'article entre en vigueur le 1er décembre 2016. Nul besoin de décret d'application.

4. Accords offensifs La loi El Khomri prévoit la possibilité, dans des entreprises ne rencontrant pas de difficultés particulières, de passer des accords en faveurs de l'emploi, afin de modifier l'organisation du travail (dont le temps de travail et la rémunération) temporairement. Ces accords priment sur le contrat de travail. Seule la rémunération mensuelle du salarié ne peut être diminuée. C'est pour quand? Des décrets doivent paraître en octobre pour cadrer cet aspect. Ainsi que pour fixer les modalités du parcours d'accompagnement personnalisé offert aux salariés licenciés refusent l'accord.


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5. Compte personnel d'activité
Le compte personnel d'activité, regroupant le compte personnel de formation, le compte pénibilité et le compte engagement citoyen, devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2017 pour les salariés, et un an plus tard pour les indépendants. C'est pour quand ?
Des décrets sont attendus en octobre et en novembre pour fixer toutes les modalités nécessaires à sa mise en place.

http://lentreprise.lexpress.fr/rh-m...rivent-bientot-dans-l-entreprise_1831475.html

mam
 
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5. Compte personnel d'activité
Le compte personnel d'activité, regroupant le compte personnel de formation, le compte pénibilité et le compte engagement citoyen, devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2017 pour les salariés, et un an plus tard pour les indépendants. C'est pour quand ?
Des décrets sont attendus en octobre et en novembre pour fixer toutes les modalités nécessaires à sa mise en place.

http://lentreprise.lexpress.fr/rh-m...rivent-bientot-dans-l-entreprise_1831475.html

mam
Une usine à gaz :fou:
Si ils veulent aider l'économie qu'ils facilitent les procédures, qu'ils diminuent les normes, et qu'ils baisent les impôts.
Et le plus important qu'ils facilitent les licenciements :eek::D
 
Fiscalité : le Medef dénonce les "mensonges par omission" de Sapin

Dans un document publié début septembre, ses économistes ont calculé qu'elles devraient supporter en 2017 18,5 milliards de prélèvements obligatoires en moins par rapport à fin 2011, et ce grâce au Crédit d'impôt compétitivité emploi et au pacte de responsabilité de François Hollande.
LIRE aussi Impôts : un quinquennat plombé par les hausses sur les ménages
Michel Sapin a de son côté assuré, en présentant les grands équilibres du budget 2017 la semaine dernière, que le gouvernement aura effacé, l'année prochaine, « l'ensemble des hausses d'impôts et de charges sur les entreprises mis en œuvre depuis 2011 ».


Les impôts locaux pointés du doigt
Oui, mais voilà, le Medef conteste fermement ces analyses. Son numéro deux chargé de la fiscalité, Geoffroy Roux de Bézieux, n'hésite pas à parler de « mensonge par omission » de Michel Sapin.

Pour l'organisation patronale, le gouvernement a tout simplement « oublié » de compter les hausses d'impôts locaux subies par les entreprises ou celle de la fiscalité indirecte. Car « les collectivités locales ne savent pas réduire la dépense publique » et ont donc en partie transformé la baisse des dotations de l'État en hausse de prélèvements pour les entreprises.

Pour le prouver, le Medef s'est livré à un recensement de toutes les hausses d'impôts et de charges patronales décidées depuis fin 2010, c'est-à-dire au moment ou l'ancienne majorité a commencé, elle aussi, à augmenter massivement les prélèvements obligatoires.

Ses limiers ont trouvé pas moins de 87 hausses, pas forcément aussi visibles que des créations de nouveaux impôts ou des hausses de taux. « Il suffit de changer l'assiette », explique Geoffroy Roux de Bézieux, en dénonçant des mesures très techniques.

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On n'a pas essayé la politique de l'offre »

(Geoffroy Roux de Bézieux) En additionnant des mesures parfois modestes, de quelques centaines de millions d'euros, listées une par une, le Medef dresse un bilan radicalement différent, puisqu'il arrive à un total de hausses nettes d'impôts de plus de 16 milliards d'euros sur les entreprises (48,3 milliards d'augmentation, dont 9 milliards rien que pour les impôts locaux, desquels sont déduits le CICE et le pacte de responsabilité).

Parmi ces hausses de prélèvements, qui ne concernent parfois que des secteurs très précis, 10,1 sont attribués à Nicolas Sarkozy avant 2013 et 28 à François Hollande. Même après 2014 et le début des baisses de prélèvements sonnantes et trébuchantes du CICE et du pacte de responsabilité, certaines taxes ont continué à monter en puissance comme la taxe carbone (2,4 milliards de recettes en 2017).

La conclusion est sans appel. En dépit du débat politique récurrent sur les « cadeaux » faits aux entreprises, pour Geoffroy Roux de Bézieux, « la réalité c'est qu'on a pas essayé la politique de l'offre en France ». Dans ces conditions, inutile de demander au Medef pourquoi l'emploi n'a pas suivi le pacte de responsabilité.

Le taux de marge des entreprises s'est pourtant redressé. Au 1er trimestre 2016, il est « revenu à un niveau supérieur à celui d'avant crise, rejoignant le niveau historiquement élevé de 2000 » dans l'industrie, note l'OFCE. Un redressement lié à la baisse du prix du pétrole, mais aussi à la politique fiscale de François Hollande. Geoffroy Roux de Bézieux ne le conteste pas. Mais le représentant du Medef estime que le gouvernement « a fait trop peu trop tard » pour espérer voir sa politique se traduire dans les chiffres du chômage, malgré le redémarrage de l'investissement des entreprises.
Geler les dépenses publiques

Le Medef ne dit en revanche rien de la répartition des hausses et des baisses en fonction de la taille d'entreprise. Les petites et moyennes ont pourtant probablement été épargnées par rapport aux grandes : elles ont moins subi le coup de massue de la baisse de la déductibilité d'emprunt ou de la surtaxe d'impôt sur les sociétés supprimée début 2016 (réservées aux entreprises de plus de 250 millions de chiffre d'affaires).
Forte de son constat, l'organisation patronale réclame la poursuite des baisses de prélèvement sur les entreprises. Mais Geoffroy Roux de Bézieux n'en a pas moins mis en garde les candidats de droite à la primaire : « La tentation de creuser le déficit [...] est extrêmement dangereuse ».
Pour le Medef, si le prochain président veut vraiment baisser les prélèvements sur les entreprises, il doit les financer en gelant les dépenses publiques sur le prochain quinquennat. Un « minimum », a prévenu Anne-Marie Couderc, en charge du Pôle sphère publique du mouvement

lepoint

mam
 
PME: un nouveau site internet pour lutter contre les retards de paiement

Edebex, qui débarque en France, permet aux entreprises de vendre leurs factures à des investisseurs pour récupérer de la trésorerie en 72 heures maximum. Une méthode inédite pour combler les problèmes de trésorerie.

Malgré des avancées législatives et la création d'un médiateur interentreprises, il reste le problème numéro un des PME.

Le retard de paiement, qui creuse la trésorerie des petites et moyennes entreprises, est toujours responsable d'un quart des faillites chaque année. État, collectivité, sociétés privées…les mauvais payeurs sont partout. Alors, pour éradiquer ce fléau, la société Edebex affirme avoir trouvé une solution efficace.

Cette plateforme en ligne, qui a débarqué en France mercredi, permet aux entreprises de mettre en vente leur facture et d'obtenir un paiement en 72 heures maximum.

L'opération se fait en quelques étapes. L'entreprise s'inscrit tout d'abord sur le site en échange d'un abonnement d'un an de 150 euros. Elle propose ensuite à la vente une facture répondant à un certain nombre de critères (avoir pour débiteur une entreprise du Benelux, de France, d'Allemagne, de Royaume-Uni ou d'Italie, une date d'échéance de 20 jours au minimum et 120 jours au maximum...). «Edebex va ensuite proposer un prix de vente basé sur la maturité de la facture et la qualité du débiteur», explique Xavier Corman, patron et cofondateur d'Edebex.

Si un investisseur (établissement de crédit ou fonds commun de titrisation) achète la créance, l'entreprise est libérée de son suivi et créditée du montant dans les 72 heures. «Une fois la vente finalisée, nous prélevons des frais de services (à partir d'1,45% du montant de la facture) (...)

Cela signifie que lorsqu'une entreprise vend sa facture sur notre site, elle vend également le risque de non-paiement. Donc la créance sort de son bilan.
Nous parvenons à faire cela grâce à un algorithme unique qui calcule le risque d'une seule facture et non d'un portefeuille, comme le font les autres», affirme le patron d'Edebex.
«Les sociétés d'affacturage classiques conservent 20 à 30% du montant de la facture pour couvrir ce risque et reversent le montant en deux temps alors que nous payons l'intégralité de la somme en 72h».
(...)
Un système gagnant-gagnant

la suite sur http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...our-lutter-contre-les-retards-de-paiement.php

mam
 
Budget 2017 : quand les députés PS n'en font qu'à leur tête

Les députés socialistes sont allés plus loin mercredi et jeudi soir lors des débats :
ils ont introduit des amendements portant sur trois mesures phares du projet de loi de finances, contre l'avis de Bercy.

Les actions gratuites, pour les start-up seulement ?

Depuis la loi Macron, la distribution d'actions gratuites (AGA) est soumise à un régime fiscal avantageux.
"Nous souhaitons favoriser le développement des entreprises jeunes, qui ne peuvent rémunérer beaucoup leurs salariés, et qui misent sur les actions gratuites", a expliqué le secrétaire d'Etat Christian Eckert en séance.

Les start-up, plutôt que de payer leurs recrues, leur distribuent gratuitement des actions, avec la promesse qu'ils pourront les revendre, et se payer grâce à la plus-value réalisée.

(...)
la rapporteure du Budget Valérie Rabault a proposé de limiter cet avantage fiscal aux PME qui ne versent pas de dividendes, c'est-à-dire aux entreprises en croissance, dont les éventuels bénéfices sont intégralement réinvestis, c'est-à-dire les start-up, et pas les petites entreprises plus classiques.
(...)
La baisse de l'impôt sur les sociétés
(...)
Valérie Rabault a proposé d'étendre le taux réduit de 15%, aujourd'hui réservé aux entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 7,63 millions d'euros et le bénéfice inférieur à 38.120 euros, aux entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 50 millions d'euros et dès 2019

. Et de renoncer à étendre le taux de 28% aux plus grandes entreprises.

Finalement, les députés et le gouvernement sont parvenus à un compromis :
un taux de 15% pour toutes les PME dont les bénéfices sont inférieurs à 75.000 euros.

Les PME dont le chiffre d'affaires est inférieur à 50 millions d'euros se verront appliquer un taux de 28% dès 2017, avant qu'il n'y ait d'autres baisses jusqu'à 15%.
Les grandes entreprises dont les bénéfices sont inférieurs à 500.000 euros auront un taux d'impôt sur les sociétés de 28% à partir de 2018.
Ce taux sera généralisé à toutes les entreprises à partir de 2020.

http://actualites.nouvelobs.com/eco...ia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20161022

mam
 
DSN: une vraie simplification pour les entreprises

Obligatoire au 1er janvier 2017, la déclaration sociale nominative va remplacer 24 déclarations sociales.
Elle évitera aussi les erreurs pour les salariés.«La paie ne me prend plus que 15 à 20 minutes par mois»

Il ne reste plus qu'un mois pour basculer !
Au 1er janvier prochain, toutes les entreprises devront effectuer leurs déclarations aux multiples organismes de protection sociale -assurance maladie, caisses de retraite, mutuelles, etc.- en passant par le nouveau système informatique de la déclaration sociale nominative (DSN). Un énorme chantier de simplification qui va moderniser le recouvrement de 450 milliards d'euros annuels de cotisations sociales, soit plus de six fois le montant de l'impôt sur le revenu!

Sur les quelque 2 millions d'entreprises en France employant des salariés, 950.000 d'entre elles ont pris les devants et ont déjà adopté la DSN: les grands groupes, les ETI (entreprises de taille intermédiaire), des PME mais aussi 600.000 TPE (très petites entreprises de moins de 11 personnes) représentant 17 millions de salariés. «80% de celles qui ont basculé se déclarent satisfaites. Nous avons déjà 19 milliards d'euros de cotisations Urssaf qui passent par la DSN, sans aucun bug», se réjouit Éric Hayat, président du GIP-MDS, l'organisme en charge du pilotage du chantier.

Plus d'un million des TPE doit encore faire la bascule
Un bon déroulement confirmé par le Medef. «Nous n'avons pas de remontées violentes de nos adhérents comme sur le RSI (régime social des indépendants).
Donc nous ne demandons pas de report de la date butoir, mais réclamons en revanche une zone de tolérance et de souplesse pour les TPE qui ne seraient pas prêtes à temps», explique Thibault Lanxade, vice-président du Medef en charge des PME.

Car une grosse moitié des troupes, soit plus d'un million de TPE, doit encore faire la bascule.
Dont 150.000 qui partent de loin car elles remplissent encore leurs fiches de paie à la main! D'autres, même si elles sont informatisées, sont encore réticentes à se lancer dans ce changement, qui nécessite au départ un investissement informatique et leur paraît chronophage. «Les avantages sont pourtant énormes. L'investissement de départ est minime pour un gain de temps et d'argent très important par la suite», rassure Élisabeth Humbert-Bottin, directrice générale du GIP-MDS.

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suite et fin

Car la DSN va remplacer des millions de formulaires répétitifs et fastidieux envoyés chaque mois, chaque trimestre et chaque année aux organismes de protection sociale. Au total, 24 déclarations seront supprimées et les organismes de protection sociale viendront eux-mêmes piocher les informations dont ils ont besoin dans la DSN, automatiquement alimentée par les logiciels de paie des entreprises.

Les salariés aussi y gagnent: c'est l'assurance qu'il n'y aura plus d'erreurs dans le calcul de leurs droits. «Aujourd'hui 30% des bulletins de salaire sont faux. Pas en montant, le salarié le verrait, mais dans la qualification des postes. C'est effarant! La DSN permet de rétablir la vérité», affirme Éric Hayat. De fait, en cas d'erreur, les entreprises seront alertées automatiquement par les organismes et auront la possibilité de rectifier dès le mois suivant.

De toute façon, les entreprises n'ont pas le choix. Les récalcitrantes seront sanctionnées, comme l'a précisé un décret publié au JO la semaine dernière, par une pénalité de 49 euros par mois et par salarié. «L'idée n'est pas d'étrangler les entreprises mais de les inciter à bouger», nuance Élisabeth Humbert-Bottin, directrice générale du GIP-MDS.

C'est aussi que le gouvernement a un grand intérêt politique à ce que ce chantier réussisse.
La DSN est en effet indispensable s'il veut mettre en place le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu. Un chantier, qui, pour le coup, hérisse les chefs d'entreprise !

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...vraie-simplification-pour-les-entreprises.php

mam
 
RSI: les indépendants ne veulent plus de leur régime social

INFO LE FIGARO - Lassés des dysfonctionnements à répétition, les travailleurs indépendants souhaitent majoritairement quitter leur régime de protection sociale et optent pour des statuts moins avantageux.

Les relations entre les travailleurs indépendants et leur régime de protection sociale, le Régime social des indépendants (RSI), ne s'améliorent pas.

Selon la troisième édition du baromètre de leur syndicat, dont Le Figaro publie les résultats en exclusivité, 76 % d'entre eux ont une appréciation négative du régime et 94 % jugent que sa mise en place en 2008 ne fut pas une avancée pour leur protection sociale.

Pis, 78 % jugent que les services du RSI ne se sont pas améliorés ces dernières années, malgré les efforts consentis pour gommer les multiples dysfonctionnements qui lui étaient reprochés (calcul erroné de cotisation, réception de courriers contradictoires, difficulté, voire impossibilité, à joindre un interlocuteur…).

Résultat, 23 % des indépendants interrogés comptent changer de statut cette année, un taux supérieur de 10 points à celui de 2015 et trois fois plus important qu'en 2014. Conscients de l'enjeu, tous les candidats à la présidentielle ont une idée de réforme sur le sujet.

http://www.lefigaro.fr/social/2017/...nts-ne-veulent-plus-de-leur-regime-social.php

mam
 
Les réformes c'est bien mais à quel coûts?

Pratiquement tous les candidats à la présidentielle veulent supprimer le RSI et mettre tout le monde sous le régime général. ma crainte c'est qu'on se retrouve tous avec les mêmes taux de cotisations. En gros, ils vont finir par demander aux independants de cotiser plus. S'ils font ça, une grande majorité des indep vont repasser salariés, ou quitter la France...
 
Les réformes c'est bien mais à quel coûts?

Pratiquement tous les candidats à la présidentielle veulent supprimer le RSI et mettre tout le monde sous le régime général. ma crainte c'est qu'on se retrouve tous avec les mêmes taux de cotisations. En gros, ils vont finir par demander aux independants de cotiser plus. S'ils font ça, une grande majorité des indep vont repasser salariés, ou quitter la France...

En tant qu'indépendant, je n'ai pas l'impression de payer moins de charge qu'un salarié, loin de là (sachant qu'il faut comparer avec les charges patronales + salariales), au moins le salarié qui a de bas revenus paie peu de charge et son patron paie aussi peu de charge pour lui, alors que les indépendants voient pratiquement 50% de leurs revenus passer en diverses charges obligatoires quelque soit le chiffre qu'ils rentrent.

Sinon, les candidats ont parlé d'un régime commun mais ils ont également parlé de "Cotisation égale, protection égale" parce que pour ce que j'en vois l'indépendant malgré tout ce qu'il doit payer en charge, le jour où il y a un soucis, n'a ni aide, ni chômage, ni rien du tout, juste s'il en a ses économies pour s'en sortir et ses yeux pour pleurer.

Personne ne lui fera de cadeau ou viendra l'aider en plus de n'avoir ni congé payé, ni rien et de ne devoir compter que sur lui ce qui l'oblige à prendre des contrats de mutuelle et de retraite avec diverses organismes pour espérer toucher quelque chose de décent en cas de maladie et au moment de la très chère retraite.
L'indépendant est indépendant jusqu'au bout et c'est donc seul qu'il doit se débrouiller, l'état ne sera jamais là pour lui autant en avoir conscience.

Finalement, quand on est indépendant, plus que de s'offusquer du montant qu'on paie et du RSI, on se demande surtout pourquoi et plus exactement pour qui on paie.

Quand au fait de passer d'indépendant à salarié, vu le statut de salarié, si c'était aussi simple et logique, je pense que l'on ne serait plus beaucoup d’indépendants en France, ceux qui restent à leur compte, soit n'ont pas le choix car leur profession/statut ne leur permet pas d'être salarié, soit y ont un avantage particulier.

Sinon, si le RSI était le seul et unique soucis des indépendants ... Et même, si le fait de "payer" des charges était le seul soucis des indépendants en France ...
Faut aussi se confronter aux administrations, leur incompétence, leur incompréhension de tout, leur mauvaise volonté et leur lenteur, à la paperasse diverse et variée et au mépris de toute une société.
Mais bon aucun candidat n'a l'audace ou plutôt la folie de se lancer dans la réforme de l'administration française et de la société qu'elle sert.

Enfin je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres, mais pour ma part le RSI c'est juste un organisme parmi la multitude qui viennent nous ponctionner tous les mois, c'est certes pas le plus fameux loin de là, mais c'est pas à cause de lui que je me dis que je ne vais pas tarder à exercer ma profession ailleurs, non, c'est bien plus large que ça, le RSI n'étant qu'un problème parmi d'autre en France, je ne pense pas que les indépendants soient plus satisfaits de l'organisme qui s'occupe de leur retraite, des impôts qu'ils paient, de l'URSSAF ou des autres, de leur précarité en cas de coup dur, de l'avenir toujours incertain et de leur situation tout court.

Bref, en tant qu'indépendant, je ne compte pas plus sur l'état, ses diverses réformes et les candidats aux élections que sur l’euro-millions pour améliorer mon statut, mais que sur moi-même.
 
Dernière édition:
et pourquoi pas l'EURL
qui peut se faire un contrat de travail
en qualité d'employé

il faudrait calculer le % des retenues "professionnelles" de l'EURL
et le % des retenues "employé"
pour prétendre au chômage, à la retraite, etc
et être à l'abri en cas de coup dur (que les biens personnels soient préservés)

quand je vois ce RSI ALÉATOIRE chez mes amis, ça me désole
je suis déjà intervenue pour l'un d'eux, en demandant des explications

que dalle !!!

mam
 
et pourquoi pas l'EURL
qui peut se faire un contrat de travail
en qualité d'employé

il faudrait calculer le % des retenues "professionnelles" de l'EURL
et le % des retenues "employé"
pour prétendre au chômage, à la retraite, etc
et être à l'abri en cas de coup dur (que les biens personnels soient préservés)

quand je vois ce RSI ALÉATOIRE chez mes amis, ça me désole
je suis déjà intervenue pour l'un d'eux, en demandant des explications

que dalle !!!

mam

Je ne comprends pas ce que tu veux dire, tu veux dire être gérant salarié d'une EURL dont tu es l'associé unique ?

L'associé unique ne peut pas être titulaire d'un contrat de travail dans sa propre structure. Le contrat de travail suppose un lien de subordination, c'est impossible en étant le gérant de la structure et l'associé unique. Si l'associé unique de la EURL en est aussi le gérant, il est forcément au régime des non-salariés et donc au RSI.
Même s'il exerce une fonction dans la structure en dehors de la direction, il reste l'associé unique, donc même là, il est difficile d'établir un lien de subordination.

Après si tu parles d'une personne qui n'est pas associée, elle peut effectivement être gérant salarié d'une EURL mais de n'importe quelle structure en fait.

Pour moi, si on veut être gérant salarié et également associé de la structure au sein de laquelle en exerce, il faut être minoritaire, en tout cas non-majoritaire pour éviter les risques de requalification, donc c'est plus en SARL (où on peut être plusieurs associés) que ce schéma est envisageable.
On peut aussi être salarié sans être le gérant de la structure en exerçant une fonction spécifique dans la société pour laquelle on est rétribuée mais là encore, il ne faut pas être majoritaire.

Mais après, il faut accepter d'être non-majoritaire dans une structure commerciale et accepter de s'associer ce qui n'est pas forcément ce que souhaite un indépendant.

Après, il y a une distinction à opérer entre les structures avec "parts sociales" et les structures avec "actions".

Les dirigeants des EURL/SARL (parts sociales) sont au régime RSI alors que ceux des sociétés où le capital se compose d'actions comme les SAS/SA/SASU ils sont au régime des salariés et assimilés quelque soit le nombre d'actions qu'ils détiennent dans la structure qu'ils dirigent. Après il faut regarder pour eux si on a juste un mandat social ou si en plus on a un contrat de travail, ce qui engendre d'autres questionnements.
Mais après, ce n'est pas pour autant que les dirigeants des structures composées d'actions bénéficient de l'assurance-chômage ou autre.

Enfin, c'est assez complexe ces questions, enfin, pas si complexe que cela, mais on ne peut pas faire de réponse unique en quelque sorte, il faut regarder à chaque fois, le type de structure dans laquelle le dirigeant exerce son activité, s'il y a juste un mandat social ou aussi un contrat de travail, si le contrat est suspendu ou s'il s'exerce, il faut regarder la participation, le lien effectif de subordination, etc.

Pour la question de la préservation des biens personnels, l'EURL est une structure qui n'est pas transparente, la responsabilité est limitée aux apports comme en SARL pour moi.
Mais après forcément en tant que dirigeant et associé, en s'engage, en prend par exemple une caution, on s'engage sur son patrimoine propre auprès de la banque, etc.
Mais c'est les sûretés personnelles (en quelque sorte des accords que l'on accepte de conclure) qui font que les biens personnels peuvent être engagés et pas le fait en soit d'être associé unique d'une EURL, contrairement par exemple à une SNC où là la responsabilité est illimitée ce qui permet aux créancier de la SNC de venir recouvrir leur créance même sur le patrimoine personnel des associés.
Mais quand on crée une structure, on est plus ou moins obligé à un moment d'engager son patrimoine propre pour obtenir des financements, donc le fait d'être dans une structure commerciale dans laquelle la responsabilité est limitée aux apports, en pratique, ça ne protège pas toujours le patrimoine personnel.
 
Dernière édition:
Merci Pasdidees10 d'avoir partager votre point de vue.


En tant qu'indépendant, je n'ai pas l'impression de payer moins de charge qu'un salarié, loin de là (sachant qu'il faut comparer avec les charges patronales + salariales), au moins le salarié qui a de bas revenus paie peu de charge et son patron paie aussi peu de charge pour lui, alors que les indépendants voient pratiquement 50% de leurs revenus passer en diverses charges obligatoires quelque soit le chiffre qu'ils rentrent.
Tout dépend de la forme juridique. Un AE par exemple paye 0 s'il chiffre 0. la seule contrainte c'est qu il ne doit pas dépasser 35K annuel.

Sinon, les candidats ont parlé d'un régime commun mais ils ont également parlé de "Cotisation égale, protection égale" parce que pour ce que j'en vois l'indépendant malgré tout ce qu'il doit payer en charge, le jour où il y a un soucis, n'a ni aide, ni chômage, ni rien du tout, juste s'il en a ses économies pour s'en sortir et ses yeux pour pleurer.
Personne ne lui fera de cadeau ou viendra l'aider en plus de n'avoir ni congé payé, ni rien et de ne devoir compter que sur lui ce qui l'oblige à prendre des contrats de mutuelle et de retraite avec diverses organismes pour espérer toucher quelque chose de décent en cas de maladie et au moment de la très chère retraite.
L'indépendant est indépendant jusqu'au bout et c'est donc seul qu'il doit se débrouiller, l'état ne sera jamais là pour lui autant en avoir conscience.

Finalement, quand on est indépendant, plus que de s'offusquer du montant qu'on paie et du RSI, on se demande surtout pourquoi et plus exactement pour qui on paie.

Vous le dites vous-même, un indépendant c'est un indépendant jusqu'au bout! Par définition, c'est un entrepreneur! il faut donc oublier les indemnités chômage(un entrepreneur ne chôme pas, il est tout le temps en mode prospection commerciale).

Cela dit, il est vrai qu'aujourd'hui, la situation des indep laisse à désirer. mais la solution, c'est pas le "Cotisation égale, protection égale". Selon moi, il faudrait réduire/supprimer les cotisations obligatoires en laissant le choix à l'indep de cotiser là ou il veut, et selon ses besoins.

Quand au fait de passer d'indépendant à salarié, vu le statut de salarié, si c'était aussi simple et logique, je pense que l'on ne serait plus beaucoup d’indépendants en France, ceux qui restent à leur compte, soit n'ont pas le choix car leur profession/statut ne leur permet pas d'être salarié, soit y ont un avantage particulier.

Je ne connais pas votre secteur d'activité, mais dans le secteur IT dans lequel j'exerce, très rares sont les indépendants qui voudrons (re)devenir salariés. Et les avantages particuliers dont vous parlez c'est d'être son propre patron, de pouvoir changer de projet/mission selon leur guise, sans compter le fait qu'être consultant freelance, ça rapporte plus financièrement...

Sinon, si le RSI était le seul et unique soucis des indépendants ... Et même, si le fait de "payer" des charges était le seul soucis des indépendants en France ...
Faut aussi se confronter aux administrations, leur incompétence, leur incompréhension de tout, leur mauvaise volonté et leur lenteur, à la paperasse diverse et variée et au mépris de toute une société.
C'est malheureusement ça la France, lourdeur administrative, paperasse et procédures interminables... le "kheless ad chki" marocain, nous l'avons hérité de la France...

Bref, en tant qu'indépendant, je ne compte pas plus sur l'état, ses diverses réformes et les candidats aux élections que sur l’euro-millions pour améliorer mon statut, mais que sur moi-même.

Je suis d'accord sur ce point. Non seulement il ne faut pas compter sur eux pour améliorer les choses, mais il faut s'attendre à ce qu'ils empirent la situation en ponctionnant plus pour des services en constante dégradation...

Et pour finir, indépendant c'est avant tout un état d'esprit et un mode de vie. C'est comme le tigre solitaire: se débrouiller pour chasser et profiter du gibier sans partage, tout en acceptant de mourir de faim quand les proies se font rares... c'est un peu simpliste mais c'est comme ça que je conçois le statut d'indépendant.
 
et pourquoi pas l'EURL
qui peut se faire un contrat de travail
en qualité d'employé

il faudrait calculer le % des retenues "professionnelles" de l'EURL
et le % des retenues "employé"
pour prétendre au chômage, à la retraite, etc
et être à l'abri en cas de coup dur (que les biens personnels soient préservés)

quand je vois ce RSI ALÉATOIRE chez mes amis, ça me désole
je suis déjà intervenue pour l'un d'eux, en demandant des explications

que dalle !!!

mam

Quand tu es gérant d'EURL, tu as le staut de TNS (travailleur non salarié), donc pas de chomage, pas d'indemnités d’arrêts maladie. mais bien entendu, il est possible de contracter des assurances/prévoyance complémentaires privées.

Et concernant le RSI, c'est un "organisme" qui souffre de plusieurs anomalies, il est donc urgent de le réformer sans pour autant augmenter les cotisations et réduire le pouvoir d'achat des indeps...
 
suite à #968 et #969

DSN: la deadline de l'administration inquiète les experts-comptables

Alors que de nouvelles conditions d'étalement pour le démarrage de la déclaration sociale nominative ont été publiées sur le site dsn-info.fr, le cabinet d'expertise-comptable In Extenso pointe un calendrier "aberrant".
Aléas normaux d'une réforme ambitieuse ou cafouillages regrettables? Le calendrier de généralisation de la déclaration sociale nominative (DSN) est une énième fois bousculé avec la publication par le GIP-MDS, qui gère le dispositif, de nouvelles conditions d'étalement sur le démarrage de la "phase 3". Pour Elodie Tabel-Diffaza, responsable gestion sociale au sein du cabinet In Extenso, celles-ci ont été pensées en dépit du bon sens. Elle nous explique pourquoi.

LIRE AUSSI >> DSN: dernière chance pour les retardataires

Pour les entreprises déjà en phase 2, l'administration a repoussé de deux mois (de janvier à mars), l'obligation d'entrer en phase 3. A priori, c'est plutôt une bonne nouvelle...

Détrompez-vous. Cette deadline sur les paies de mars est très mal pensée pour toutes les petites entreprises à périodicité trimestrielle. C'est une aberration de vouloir qu'elles passent le cap en décalage avec un trimestre civil. Je leur conseille de passer en phase 3 non pas sur les paies de mars, mais sur celles d'avril.

Ne risquent-elles pas des pénalités à braver ainsi la date limite imposée par l'administration?

Honnêtement, je ne pense pas que l'administration ira jusque-là. A mon avis, d'ici au mois de mars, elle aura même une nouvelle fois revue sa copie sur le calendrier ou sur le périmètre déclaratif exigé en DSN!

Pour les entreprises qui ne sont pas encore entrées en DSN du tout, que préconisez-vous?

Elles sont censées entrer directement en phase 3. Un saut colossal, très compliqué à mon sens. Je leur conseille d'entrer dès janvier 2017 en phase 2 le temps d'un trimestre, histoire d'éprouver la logique DSN sur un périmètre plus restreint. Les éditeurs de logiciels sont au point sur cette phase 2, alors que c'est loin d'être le cas pour tous sur la phase 3. En ce qui concerne les entreprises qui devait être en DSN depuis les paies de juillet 2016, le GIP-MDS leur impose d'entrer en phase 3 jusqu'en mars..., mais les menace de pénalités en l'absence d'entrée en DSN dès janvier 2017 ! C'est incongru! Je leur recommande là encore d'entrer en phase 2 seulement. Si elles sont sanctionnées, il y aura des moyens de contester, compte tenu de toutes les difficultés qui se posent.

Quelles sont précisément ces difficultés?

Les nouveaux "destinataires" de la phase 3 (Agirc-Arcco, organismes de protection sociale complémentaire et tous ceux qui reçoivent via la DSN toutes les données de la DADS) ne sont pas tous prêts. Les organismes de protection sociale complémentaire, notamment, sont en retard. Autre problème, l'administration fiscale n'a pas été en mesure de consolider les données d'assujettissement à la CVAE et à la taxe sur les salaires, collectées auprès d'entreprises pilotes. On n'a donc pas de recul sur sa capacité à traiter ces données. On attend aussi toujours de sa part des précisions "métier" pour ajuster les paramétrages en conséquence.

Par ailleurs, quand une entreprise dépose en DSN, il y a tout un processus avec, pour chaque dépôt, l'envoi par le destinataire d'un compte-rendu métier. Or, l'administration fiscale n'adresse ce compte-rendu immédiatement que si l'entreprise est en "chaos", c'est-à-dire s'il y a une anomalie bloquante. L'entreprise est donc susceptible d'attendre plusieurs jours avant de savoir si tout va bien ou pas. Au niveau Agirc-Arcco, les comptes rendus métiers sont transmis avec des délais assez longs.

+ sur http://lentreprise.lexpress.fr/rh-m...-inquiete-les-experts-comptables_1880331.html

mam
 
Création d'entreprise : comment construire votre Business Plan

Le CV financier de votre entreprise doit vous servir à affiner votre idée et, surtout, à convaincre de futurs partenaires.

Un entrepreneur doute rarement des chances de succès de la startup qu’il rêve de créer. Pourtant, quitte à égratigner ses certitudes, il doit s’astreindre à un travail essentiel : formaliser son idée par écrit, de manière logique et rigoureuse. Cette étape préalable à la création se présente sous la forme d’un rapport décrivant dans le détail la réalité économique et financière du projet. Ce "business plan" ou "plan de développement" est d’abord utile au porteur de projet : il lui permet de tester différentes hypothèses et l’oblige à s’assurer que son intuition est bonne, mais aussi viable ! "Il nous a servi à formaliser nos idées et, finalement, c’est à partir de ce qu’il nous a appris que nous avons décidé de nous lancer", témoigne le fondateur d’une conciergerie en ligne destinée aux particuliers.

CRÉEZ TROIS SCÉNARIOS pour piloter votre futur

Rédiger un tel rapport est un travail fastidieux, parfois ingrat, qui ne s’expédie pas en deux heures. Il a, au contraire, vocation à évoluer, à être repris maintes et maintes fois selon le degré de maturité du projet. N’hésitez pas à bâtir trois scénarios : un optimiste, un raisonnable et un pessimiste. Par la suite, lorsque l’entreprise sera effectivement lancée, le business plan deviendra un outil de pilotage, destiné à vérifier que les objectifs sont respectés et que l’entreprise se développe au rythme prévu.

CALIBREZ VOTRE PLAN en fonction de vos interlocuteurs

Mais le premier rôle du business plan est de convaincre. Pour Christophe Chausson, managing partner de Chausson Finance, cabinet de conseil spécialisé en recherche de fonds pour des entreprises en création ou en développement : "Le business plan est avant tout un outil de communication. Il est destiné à convaincre les financiers que l’on souhaite associer au capital – qu’il s’agisse de banquiers, d’organismes délivrant des subventions ou d’organisateurs de concours – ainsi que les hommes clés que l’on cherche à recruter."

Ces interlocuteurs ne recherchent pas tous les mêmes informations, mais ils ont deux caractéristiques communes : ils veulent s’assurer du sérieux du projet et souhaitent jauger l’enthousiasme des fondateurs. Le business plan doit donc réussir une synthèse équilibrée entre ces deux composantes. Christophe Chausson recommande d’appliquer ce qu’il appelle "la loi des 2 R" (pour "rêver" et "rassurer"), en adaptant la présentation du document à l’interlocuteur : "Un capital-risqueur veut de la croissance à deux chiffres ? Faites-le rêver ! Une banque souhaite plutôt avoir l’assurance de récupérer ses fonds quoi qu’il arrive ? Cherchez à la rassurer."

A la fois résumé et avant-propos de votre business plan, l’executive summary doit être l’objet de toute votre attention : certains de vos interlocuteurs ne liront que lui ! Ce texte de deux pages doit donner envie de se plonger dans le document complet
> Vidéo. comment rendre son entreprise attractive pour son banquier ?

la suite
http://www.capital.fr/carriere-mana...ampaign=20170227&utm_medium=email&utm_source=
nl-matinale-eco&srWebsiteId=25&srAuthUserId=c3271970db2ee096a93a28792b1d76c2

mam
 
Parcours entrepreneur 2017



Vous avez une idée de projet entrepreneurial qui relie business et sens et avez besoin d’aide pour passer à l’action et lancer votre start-up sociale ? Candidatez au Parcours Entrepreneurs 2017 avant le 2 avril.


Qu’est-ce que le Parcours Entrepreneur ?
Parcours Entrepreneurs by Ticket for change, c’est un programme d'accélération des premiers pas pour approfondir, tester et lancer votre projet à impact positif !
Pour cette 4e promotion, Ticket for Change est à la recherche de 50 graines d’entrepreneurs pour rejoindre ce programme d'accélération dédié aux start-up sociales. Au programme, 6 mois d’accompagnement constitué 18 jours de formation en réel, dont le Tour de FranceTicket for Change à la rencontre des pionniers et des experts de l’innovation sociale les plus inspirants du pays. A cela s'ajoute un accompagnement en ligne personnalisé et quotidien tout au long de ces 6 mois.

Les temps forts du parcours

Des ateliers de formations animés par des experts pour vous aider à développer votre potentiel d’entrepreneur et concrétiser votre projet.
Des immersions terrains dans des entreprises sociales modèles.
Des sessions de mentoring personnalisées avec des professionnels pour challenger votre projet.
Des rencontres et des échanges intimistes avec des pionniers inspirants.
Des événements grand public, médiatisés, pour parler de votre solution.

Comment participer ?
Chaque année, près de 50 entrepreneurs en herbe, seuls ou en équipe, âgés entre 18 à 90 ans et représentant la diversité de la France sont sélectionnés. Ils viennent de tous milieux sociaux, de tous parcours académiques et professionnels et de toutes origines géographiques.
Pour participer, il suffit de remplir un formulaire en ligne.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Ticket for change.

INSCRIPTION
Postulez avant le
2 avril 2017

http://www.bpifrance.fr/A-la-une/Ap...10317&utm_campaign=basext&utm_term=newsletter

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