Mais a l'époque il n'y avait pas d'extra-européens en France, et les bretons sont les derniers à être devenus français sur le territoire métropolitain, d'ailleurs ils parlaient encore breton.
C'était les plus étrangers en France, on pouvait pas faire moins français qu'eux aux yeux du reste de la France.
Exemple:
La Basse-Bretagne, je ne cesserai de le dire, est une contrée à part qui n’est plus la France. Exceptez-en les villes, le reste devrait être soumis à une sorte de régime colonial . Je n’avance rien d’exagéré » (Auguste Romieu, sous-préfet à Quimperlé, 1831). (certains disent pareil du 93, "ce n'est plus la France").
« Créons, pour l’amélioration de la race bretonne, quelques-unes de ces primes que nous réservons aux chevaux et faisons que le clergé nous seconde en n’accordant la première communion qu’aux seuls enfants parlant le français » . (Romieu)
Les Bas-Bretons ont un langage dur et difficile à comprendre. Leurs habitudes, leurs coutumes, leur crédulité et leurs superstitions leur laissent à peine une place au dessus de l’homme sauvage . Le paysan y est d’une malpropreté dégoûtante. (Malte Brun).
Je pense que c'est tout à fait comparable.