Rajab tayeb erdogan, un leader mondial

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Il a était élu à de nombreuses reprises, cela montre bien qu'il fait des choses biens.
Mais pour etre plus concret, depuis que Erdogan est au pouvoir :
-Triplement du PIB en Turquie
-Multiplication des écoles, routes, hôpitaux, infrastructure (conséquence direct de l'augmentation du PIB)
-Purge dans l'armée
-Autorisation du voile dans les universités, administration public, et le parlement.
-Une indépendance plus grands dans l'industrie militaire, aujourd'hui la Turquie crée ses propres navires militaires (a l'exception des sous marins), ses propres forces terrestres (y compris des Tanks bientôt), hélicoptères, drones.....
-........

Ce ne sont que des exemples parmi d'autre, je lui loin d'etre fan de Erdogan, et je pense qu'il doit partir à présent, parce que après 12 ans de pouvoir Erdogan est entrain d'oublier les valeur démocratique, mais reste que personne ne peut nier les bienfaits qu'il à apporter en Turquie.

Franchement parmi les récents présidents de l'histoire, seul Lula du Brésil a fait mieux.

Et meme dans le monde musulman, avant le printemps arabes du moins, Erdogan était souvent considéré comme le personnage politique le plus apprécié.
 
Le problème semble surtout être au sujet des libertés individuelles, la liberté de la presse et une islamisation du pouvoir, au lieu de rester neutre.
Sans compter que parfois il passe pour un crétin avec ses déclarations moisies . Exemple Christophe Colomb qui a vu une mosquée a Cuba ...
L'autre problème, c'est que ça pourrait être pire ...
Au vu du bilan, surtout pour la région, difficile de lui jeter la pierre. Mais d'un autre coté le mettre sur un piédestal en permanence comme ici, ça fait plutôt sourire :P
 
Il a était élu à de nombreuses reprises, cela montre bien qu'il fait des choses biens.
Mais pour etre plus concret, depuis que Erdogan est au pouvoir :
-Triplement du PIB en Turquie
-Multiplication des écoles, routes, hôpitaux, infrastructure (conséquence direct de l'augmentation du PIB)
-Purge dans l'armée
-Autorisation du voile dans les universités, administration public, et le parlement.
-Une indépendance plus grands dans l'industrie militaire, aujourd'hui la Turquie crée ses propres navires militaires (a l'exception des sous marins), ses propres forces terrestres (y compris des Tanks bientôt), hélicoptères, drones.....
-........

Ce ne sont que des exemples parmi d'autre, je lui loin d'etre fan de Erdogan, et je pense qu'il doit partir à présent, parce que après 12 ans de pouvoir Erdogan est entrain d'oublier les valeur démocratique, mais reste que personne ne peut nier les bienfaits qu'il à apporter en Turquie.

Franchement parmi les récents présidents de l'histoire, seul Lula du Brésil a fait mieux.

Et meme dans le monde musulman, avant le printemps arabes du moins, Erdogan était souvent considéré comme le personnage politique le plus apprécié.
Il est venu grâce au peuple...il partira grâce au peuple...

Si tu veux qu'il parte tu dois travailler plus que lui...

Autrement dit c mort koi...
 
Le "modèle turc" est à prendre avec des pincettes. Il y a à peine un peu plus du quart des adultes qui ont terminé leur éducation secondaire. Avec un niveau de sous-éducation des femmes par rapport aux hommes assez préoccupant. C'est donc, au vu du profil démographique et éducationnel, un producteur de camelote sur le plan industriel. Avec cela un déficit commercial gigantesque et une monnaie qui plonge sans arrêté Qui est en plus de nuire à son propre commerce extérieur en se brouillant systématiquement avec ses voisins clients.
 
Le "modèle turc" est à prendre avec des pincettes. Il y a à peine un peu plus du quart des adultes qui ont terminé leur éducation secondaire. Avec un niveau de sous-éducation des femmes par rapport aux hommes assez préoccupant. C'est donc, au vu du profil démographique et éducationnel, un producteur de camelote sur le plan industriel. Avec cela un déficit commercial gigantesque et une monnaie qui plonge sans arrêté Qui est en plus de nuire à son propre commerce extérieur en se brouillant systématiquement avec ses voisins clients.



Projection à horizon 2050:

selon les projections de Goldman Sachs[84], la Turquie pourrait devenir la 2epuissance économique d'Europe en 2050


selon l'étude de la HSBC "The world in 2050"[85] la Turquie sera la 5e puissance économique européenne et la 12epuissance économique mondiale derrière l'Italie et le Canada en 2050
 
Sur Erdogan mon opinion est mitigé.

Sur sa politique extérieur : Franchement je ne peux pas le critiquer, car que se soit sur l'Egypte ou Syrie, je suis convaincu que Erdogan agit parce qu'il pense etre dans une juste cause. Et je pense aussi que c'est le cas : en Syrie c'est la soif de pouvoir d'un dictateur qui à conduit à cette situation, et en Egypte c'est coup d'état militaire envers un gouvernement légal .

D'ailleurs avant le printemps arabes qui à changé toutes les cartes , la politique de Erdogan est grandement apprécié que se soit en Occident ou dans le monde Arabe.

Sur sa politique intérieur : C'est là que je vais le critiquer. Je suis parfaitement au courent que Erdogan à apporter d’énorme progrès en Turquie (aucun dirigeant Arabe ne peut s'en vanter autant donc pas la peine ressortir tout ses bonne action;)) mais à présent il commence à faire tache.
Cela fait plus de 12 ans qu'il est au pouvoir, il à tendance à oublier qu'il est simplement un président (ou PM anciennement) et non un sultan, il à tendance à ouvrir sa bouche dans des sujets à controverse ce qui apporte une mauvaise publicité de la Turquie, et le plus important ce sont les corruptions qui ont entaché les proche de Erdogan, notamment son fils.

Oui c'est un père, mais il n'aurait pas du protéger son fils ou ses proches lorsque cela concerne l'Etat.

Et aujourd'hui il souhait devenir un président avec des réels pouvoir en changeant la constitution. Pourquoi continuer ? Il à créer l'AKP, il était chef d'Etat pendant plus de 12 ans, il n'a trouvé personne à qui faire confiance dans son partir ? A mon avis c'est qu'il trop ambitieux.

Mais voila hier j'ai voté l'AKP de Erodgan (les citoyens Turcs peuvent voter en avance pour que leur vote soit pris en compte pour le 9 juin).

Parce que oui Erdogan ne me plait pas, mais reste que je le préfère à ses concurrent.

Et c'est cela le plus grand problème de la Turquie, l'opposition est pourri. Choisir entre le CHP (l'alliés des militaire kemalist), le MHP (c'est le FN turc), le BDP (partie Kurd).....serieusement je pouvais voter pour qui d'autre ?
 
tiens nous au courant sur tout cela
amine
Ça va être très serré...pas pour erdogan et son parti uniquement...mais pour toute la région...Le proche et le moyen-orient...
si erdogan perd ce sera de nouveau retour à l'ancienne turquie...Le fmi et les banques dirigent,les turcs redeviennent esclaves du système et les lobbys s'en mettent plein les poches pendant que le peuple trinque...
 
Le monde entier s'est ligué contre lui...tous les partis en Turquie se sont mis en bloc contre lui pour les élections du 7 juin prochain...

Qu'Allah le protège lui et son parti amine.
le monde n' est pas contre lui
les usa n' attaquent ils pas bachar al assad, n' attaquent ils pas les salafistes
 
Ça va être très serré...pas pour erdogan et son parti uniquement...mais pour toute la région...Le proche et le moyen-orient...
si erdogan perd ce sera de nouveau retour à l'ancienne turquie...Le fmi et les banques dirigent,les turcs redeviennent esclaves du système et les lobbys s'en mettent plein les poches pendant que le peuple trinque...
Pourquoi perdrait-il? Il me semble avoir une longueur d'avance sur ses rivaux.
 
Pourquoi perdrait-il? Il me semble avoir une longueur d'avance sur ses rivaux.

Oh il va gagner les élections, cependant je pense qu'il il n'aura pas le nombre de vote qu'il souhait, et il ne pourra pas changer la constitution à un système présidentiel.
Dans ce cas le poste de président va devenir un prison pour lui (en Turquie le seul pouvoir du président est un droit de veto sur les loi passé par le parlement).
 
Pourquoi perdrait-il? Il me semble avoir une longueur d'avance sur ses rivaux.
Tous les partis rivaux se sont unis contre l'AKP...c'est comme si tous les partis existant en France du plus petit au plus grand s'unissaient pour gagner contre le parti au pouvoir...
c'est pas une mince affaire...
 
Le CHP est le plus pathétique.
Le chef du partie commence tout ses phrases par "si je suis élu...."
Kilicdaroglu, promet qui si il élu il va faire une telle chose dans dans la ville A, construire ca dans une ville B, ceci dans une ville C.......puis baisser le prix du petrol, annuler les dettes de cartes de credits (c'est une promesse réal)..... bref il promet tout et n'importe quoi.

Il sait qu'il ne va pas etre elu, et donc il n'est pas avare de promesse qui commence par si je suis élu.....
A croire qu'un député, chef de l'opposition n'a pas de pouvoir si il ne devient pas président....
 
Tous les partis rivaux se sont unis contre l'AKP...c'est comme si tous les partis existant en France du plus petit au plus grand s'unissaient pour gagner contre le parti au pouvoir...
c'est pas une mince affaire...
Bah, il y a des pays où plus de 200 partis s'unissent contre LE parti au pouvoir, et celui-ci fait entre 60 et 80% de voix...
Non, ça va aller... ;)
 
Législatives en Turquie : dernier bras de fer à Istanbul

À une semaine des élections, les partis de l'opposition ont harangué les foules tout le week-end tandis que Erdogan et l'AKP ont livré un show très politisé.

Ce week-end, dans la métropole turque, pour échapper à la politique, il fallait plier bagage. À une semaine des élections législatives, les partis ont jeté leurs dernières forces dans la bataille, à coups de meetings titanesques et de discours-fleuves.

Le train de vie d'Erdogan
Ainsi le Parti de la démocratie des peuples (HDP) a-t-il attiré entre 200 000 et 300 000 personnes pour son dernier meeting de campagne. Un temps inquiété par la municipalité d’Istanbul qui refusait la tenue du rassemblement, le parti pro-kurde, militant pour les droits des minorités de Turquie (Arméniens, Alévis, LGBT, etc.), a finalement eu gain de cause. C’est donc dans l’euphorie que ses supporteurs ont fondu en masse sur le métro de la ville, direction la gigantesque et poussiéreuse esplanade de Kazliçesme, au sud-ouest d’Istanbul.


À la tribune, le président de la République Recep Tayyip Erdogan et l’AKP (parti islamo-conservateur dont il est le fondateur) sont régulièrement égratignés. Les partisans du HDP raillent le manque de neutralité et l'omniprésence du leader turc qui a multiplié les meetings aux quatre coins du pays pour louer les valeurs pieuses des membres de l’AKP. En contradiction totale avec le train de vie d'Erdogan, selon le HDP. "Mahomet a vécu dans une seule pièce. Or, pour le président, un palais de 1 150 pièces ne suffit même pas", raillait ainsi ce samedi Altan Tan, député de Diyarbakir (ville du Sud-Est). Dans le collimateur de l’élu, le palais présidentiel de 200 000 mètres carrés – quatre fois le château de Versailles – inauguré en octobre 2014 par Erdogan. Coût de ce faste : 500 millions d’euros.

Le HDP crédité de 12 % des voix
Après une heure de discours, la foule s'agite : "Il arrive." Selahattin Demirtas, 42 ans, co-leader du parti, entre en scène, accueilli à la manière d’une rock-star ; plusieurs personnes brandissent des banderoles sur lesquelles elles clament avoir donné le prénom du politique à leur nouveau-né. "Je vois ici rassemblé devant moi l’espoir de notre pays", proclame-t-il, avant de dénoncer à son tour les années de pouvoir de l’AKP. "Ils ont polarisé le pays d’une telle façon qu’on n’ose plus se saluer dans la rue." L’ancien candidat à la présidentielle de 2014 (9,77% des votes) n’épargne pas non plus le chef de l’État : "L’année dernière encore, le président Erdogan nous mettait au défi de nous présenter comme un parti aux élections. Maintenant, on y est !"


C'est la première fois que le HDP se mesure aux autres formations politiques à l’échelle nationale. Jusque-là, les formations kurdes ne présentaient que des candidats indépendants dans ses bastions du sud-est du pays. Le parti, qui devra franchir la barre des 10 % de voix imposée par la Constitution sous peine de n’avoir aucun élu au Parlement, est crédité de 12% des voix, selon plusieurs sondages récents. De quoi contrecarrer les desseins du président Erdogan qui ambitionne de conquérir les trois cinquièmes des sièges parlementaires (330 députés) avec l’AKP afin de modifier à son aise la Constitution turque en vue d’adopter un régime présidentiel.

Le show d'Erdogan
En baisse dans les sondages (environ 42 % des promesses de vote), l’AKP a donc choisi de ne pas lésiner sur les moyens ce samedi pour inverser la tendance. Numéros de voltige par des avions de combat, écrans gigantesques et un record dans le Guinness Book à la clé avec un portrait du président et du Premier ministre turcs de plus de 4 700 mètres carrés, tout était parfait pour fêter le "jour de la Conquête" célébrant le 562e anniversaire de la prise de Constantinople par le Sultan Mehmet II en 1453.À moins d’un kilomètre du meeting du HDP, dans le quartier historique de Yenikapi, une foule de plus d’un million de personnes (selon la presse turque) est ainsi venue assister au show très politisé du Premier ministre et du président. Un président turc arrivé sobrement sur scène escorté de 478 soldats turcs affublés de tenues ottomanes...Le lendemain, c'était au tour du concurrent direct de l’AKP, le parti nationaliste MHP, de faire campagne. Si le parti, en bonne forme dans les sondages - autour de 18 % -, a attiré une foule nombreuse autour de son leader Devlet Bahçeli, l’attention médiatique était ailleurs. Au cœur d’Istanbul, on célébrait en effet le deuxième anniversaire du mouvement de Gezi. En mai 2013, un groupe d’écologistes opposés à la destruction du parc proche de la place Taksim avait violemment été délogé par la police stambouliote. De là était née une vaste mobilisation (plus de trois millions de personnes à travers tout le pays) contre la politique autoritaire du gouvernement AKP d’Erdogan. Un mouvement qui avait pris fin sous les coups de matraque et les gaz lacrymogènes. Bilan : 8 morts et plus de 8 000 blessés.

L’ombre de Gézi

Dimanche, l’heure était donc au recueillement dans la métropole turque. Plusieurs centaines de manifestants ont ainsi foulé le pavé de la principale rue d’Istanbul, brandissant les portraits des jeunes victimes de 2013. Un cortège pacifique pourtant étroitement surveillé par un impressionnant dispositif de plusieurs milliers de policiers antiémeute qui dès le matin cadenassaient le centre-ville et interdisaient l'accès au coeur de la place Taksim.Plus tard dans l’après-midi, plus d’un millier de personnes se donnaient rendez-vous dans un parc du quartier de Besiktas pour rappeler à l’AKP, selon l’un des participants, que "l’ombre de Gézi planerait sur ces élections".

le point

mam
 
la marionnete sioniste par excellence

un double face : mi "faux palestinien" "mi faux-israélien"

quand on ouvre son espace aérien aux bombes américaines pour aller semer la mort dans le monde musulman, on est un traître et un complice...

il me donne personnellement la....GERBE
 
Législatives en Turquie : dernier bras de fer à Istanbul

À une semaine des élections, les partis de l'opposition ont harangué les foules tout le week-end tandis que Erdogan et l'AKP ont livré un show très politisé.

Ce week-end, dans la métropole turque, pour échapper à la politique, il fallait plier bagage. À une semaine des élections législatives, les partis ont jeté leurs dernières forces dans la bataille, à coups de meetings titanesques et de discours-fleuves.

Le train de vie d'Erdogan
Ainsi le Parti de la démocratie des peuples (HDP) a-t-il attiré entre 200 000 et 300 000 personnes pour son dernier meeting de campagne. Un temps inquiété par la municipalité d’Istanbul qui refusait la tenue du rassemblement, le parti pro-kurde, militant pour les droits des minorités de Turquie (Arméniens, Alévis, LGBT, etc.), a finalement eu gain de cause. C’est donc dans l’euphorie que ses supporteurs ont fondu en masse sur le métro de la ville, direction la gigantesque et poussiéreuse esplanade de Kazliçesme, au sud-ouest d’Istanbul.


À la tribune, le président de la République Recep Tayyip Erdogan et l’AKP (parti islamo-conservateur dont il est le fondateur) sont régulièrement égratignés. Les partisans du HDP raillent le manque de neutralité et l'omniprésence du leader turc qui a multiplié les meetings aux quatre coins du pays pour louer les valeurs pieuses des membres de l’AKP. En contradiction totale avec le train de vie d'Erdogan, selon le HDP. "Mahomet a vécu dans une seule pièce. Or, pour le président, un palais de 1 150 pièces ne suffit même pas", raillait ainsi ce samedi Altan Tan, député de Diyarbakir (ville du Sud-Est). Dans le collimateur de l’élu, le palais présidentiel de 200 000 mètres carrés – quatre fois le château de Versailles – inauguré en octobre 2014 par Erdogan. Coût de ce faste : 500 millions d’euros.

Le HDP crédité de 12 % des voix
Après une heure de discours, la foule s'agite : "Il arrive." Selahattin Demirtas, 42 ans, co-leader du parti, entre en scène, accueilli à la manière d’une rock-star ; plusieurs personnes brandissent des banderoles sur lesquelles elles clament avoir donné le prénom du politique à leur nouveau-né. "Je vois ici rassemblé devant moi l’espoir de notre pays", proclame-t-il, avant de dénoncer à son tour les années de pouvoir de l’AKP. "Ils ont polarisé le pays d’une telle façon qu’on n’ose plus se saluer dans la rue." L’ancien candidat à la présidentielle de 2014 (9,77% des votes) n’épargne pas non plus le chef de l’État : "L’année dernière encore, le président Erdogan nous mettait au défi de nous présenter comme un parti aux élections. Maintenant, on y est !"


C'est la première fois que le HDP se mesure aux autres formations politiques à l’échelle nationale. Jusque-là, les formations kurdes ne présentaient que des candidats indépendants dans ses bastions du sud-est du pays. Le parti, qui devra franchir la barre des 10 % de voix imposée par la Constitution sous peine de n’avoir aucun élu au Parlement, est crédité de 12% des voix, selon plusieurs sondages récents. De quoi contrecarrer les desseins du président Erdogan qui ambitionne de conquérir les trois cinquièmes des sièges parlementaires (330 députés) avec l’AKP afin de modifier à son aise la Constitution turque en vue d’adopter un régime présidentiel.

Le show d'Erdogan
En baisse dans les sondages (environ 42 % des promesses de vote), l’AKP a donc choisi de ne pas lésiner sur les moyens ce samedi pour inverser la tendance. Numéros de voltige par des avions de combat, écrans gigantesques et un record dans le Guinness Book à la clé avec un portrait du président et du Premier ministre turcs de plus de 4 700 mètres carrés, tout était parfait pour fêter le "jour de la Conquête" célébrant le 562e anniversaire de la prise de Constantinople par le Sultan Mehmet II en 1453.À moins d’un kilomètre du meeting du HDP, dans le quartier historique de Yenikapi, une foule de plus d’un million de personnes (selon la presse turque) est ainsi venue assister au show très politisé du Premier ministre et du président. Un président turc arrivé sobrement sur scène escorté de 478 soldats turcs affublés de tenues ottomanes...Le lendemain, c'était au tour du concurrent direct de l’AKP, le parti nationaliste MHP, de faire campagne. Si le parti, en bonne forme dans les sondages - autour de 18 % -, a attiré une foule nombreuse autour de son leader Devlet Bahçeli, l’attention médiatique était ailleurs. Au cœur d’Istanbul, on célébrait en effet le deuxième anniversaire du mouvement de Gezi. En mai 2013, un groupe d’écologistes opposés à la destruction du parc proche de la place Taksim avait violemment été délogé par la police stambouliote. De là était née une vaste mobilisation (plus de trois millions de personnes à travers tout le pays) contre la politique autoritaire du gouvernement AKP d’Erdogan. Un mouvement qui avait pris fin sous les coups de matraque et les gaz lacrymogènes. Bilan : 8 morts et plus de 8 000 blessés.

L’ombre de Gézi

Dimanche, l’heure était donc au recueillement dans la métropole turque. Plusieurs centaines de manifestants ont ainsi foulé le pavé de la principale rue d’Istanbul, brandissant les portraits des jeunes victimes de 2013. Un cortège pacifique pourtant étroitement surveillé par un impressionnant dispositif de plusieurs milliers de policiers antiémeute qui dès le matin cadenassaient le centre-ville et interdisaient l'accès au coeur de la place Taksim.Plus tard dans l’après-midi, plus d’un millier de personnes se donnaient rendez-vous dans un parc du quartier de Besiktas pour rappeler à l’AKP, selon l’un des participants, que "l’ombre de Gézi planerait sur ces élections".

le point

mam

Enfin des vraies infos, ça pique moins les yeux que la propagande de Memoli.
 
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