suite et fin
L’okutunduka
Chez les Hereros de l’Afrique du Sud, le terme
okutunduka est une pratique sexuelle de pénétration anale. Elle signifie littéralement « monter les garçons ».
L’omututa
Chez les Wawihé de l’Angola, l’omututa désignait la
relation sexuelle anale ou la masturbation entre les partenaires de même sexe.
Le nsanga
Sorte de prostitués rencontrés chez les Zande (ou Azande), peuples de la République démocratique du Congo, du Sud Soudan et de la République Centrafricaine. Les
Nsanga étaient des garçons qui s’habillaient en femmes, enduisaient leur corps d’huile pour faire le joli et ainsi attirer des hommes pour des relations homosexuelles.
Le ko’o
Ce rite était exécuté par les femmes Bassa du Cameroun et consistait en des attouchements dans une cérémonie dite de « célébration du clitoris et de la puissance féminine ». Il suggère une homosexualité féminine.
Le mevungu
Proche du ko’o, le mevungu est un rite des Beti du Cameroun, lui aussi destiné à célébrer le clitoris et la puissance féminine.
Il était exécuté nuitamment au cours d’une danse dans la case de la femme qui s’était proposée d’accueillir le groupe. Tout était centré sur le vagin et le clitoris de l’officiante. Celle-ci était une femme d’un certain âge, ayant atteint la ménopause, censée n’avoir plus de rapports sexuels avec les hommes et reconnue par ses paires pour les bonnes mensurations de ses organes génitaux dont la longueur exorbitante de son clitoris. Les participantes étaient également regroupées par catégories, considération faite du développement grandiose de leurs organes génitaux.
Au milieu des chants entonnés et des discours d’une grande obscénité, une ficelle était attachée au clitoris de la célébrante au bout duquel était attaché un fruit sauvage. Les autres femmes venaient se frotter dessus pour acquérir le pouvoir et la force de la célébrante. Elles frottaient de la cendre sur ses organes sexuels, elles parlaient à son clitoris pour lui demander d’exaucer leurs vœux, etc. Bref le mevungu était une sorte de culte au clitoris. Les femmes s’adonnaient à son attouchement, lui faisaient des massages, procédaient à son étirement allant jusqu’à le nourrir avec une bouillie pour qu’il atteigne les mensurations du pénis en exécutant des danses qui suggéraient le coït et les femmes ménopausées jouaient le rôle masculin.
Le mevungu était exécuté en dehors de la présence des hommes et dans le secret le plus absolu.
Le kulamba
Lors des relations sexuelles lesbiennes, les femmes de Zanzibar (Tanzanie) se lèchent mutuellement le sexe. Une sorte de cunnilingus.
Le kusagana
Dans les relations sexuelles de caractère lesbien, les femmes de Zanzibar se frottaient les parties génitales l’une contre l’autre.
Le nsagaji
Terme bantou utilisé dans les régions de Zanzibar et de Mombassa (Tanzanie) pour désigner une femme lesbienne.
Gaspard Musabyimana
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Notes
[1]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lesbianisme, consulté le 28/11/2019.
[2] – Charles Gueboguo, La question homosexuelle en Afrique. Le cas du Cameroun, Paris, L’Harmattan, 2006.
– Charles Gueboguo, Sida et homosexualité(s) en Afrique. Analyses des communications de prévention, Paris, L’Harmattan, 2009.