La face cachée du dalaï-lama
Sur place, ce n’est pas ce que Maxime Vivas découvre. Son enquête sur la question tibétaine et le dalaï-lama lui révèle que la situation n’est pas celle que l’on croit et que le visage réel de Tenzin Gyatso, mal connu, ne correspond pas aux clichés habituels. Lui aussi aurait exploité son peuple. Apparaît un chef politico-religieux déchu, revanchard, nourrissant un seul projet : son retour au Tibet pour y faire régner de nouveau son pouvoir absolu.
Le Tibet ancien : une théocratie “moyenâgeuse”
Aux yeux de Maxime Vivas, la compassion à l’égard du Tibet n’a pas vraiment lieu d’être. Il décrit un pays en profonde mutation, libéré de la domination des moines, de l’esclavage et du servage. La société tibétaine organisée par les lamas n’était qu’une théocratie, caractérisée par la domination sans partage d’une caste de moines sur une population asservie.
« Les maîtres avaient le droit de punir leurs gens, de les obliger à pratiquer une religion,de les mettre à mort »« Ils sont obligés d’emprunter de l’argent à la caste des moines, des nobles et des propriétaires terriens pour pouvoir payer la nourriture qu’ils avaient produite et qui revenait de droit aux ordres. Des taux usuraires les rendaient débiteurs à vie, leurs dettes pouvant se cumuler sur des générations entières. »Selon l’auteur, la caste des moines pratiquait « l’ignorance institutionnalisée »
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