L’avis prépondérant est dans le traitement de la question en détail comme suit :
– Celui qui délaisse complètement la prière jusqu’à sa mort en persistant dans son délaissement, celui-ci n’est pas considéré comme croyant, et son jeûne ainsi que toutes les œuvres qu’il a accomplies sont invalides. Ce cas est inclus dans ce que l’on appelle
le délaissement absolu.
– Quant à celui qui accomplit la prière mais qui n’est pas assidu [dans sa prière], celui-là fait partie de ceux qui n’observent pas [strictement] la prière et ne veillent pas à l’accomplir, et il n’est pas jugé mécréant ; il est, par contre, considéré comme musulman. Son sort dépend de la volonté d’Allâh et il encourt le châtiment, mais son jeûne est valable. Ce cas est inclus dans ce que l’on appelle
le délaissement (en) général. Ceci est soutenu par le hadith du Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم : «
Cinq prières sont prescrites par Allâh à Ses serviteurs. Quiconque veille à les accomplir et sans faire preuve de négligence à leur égard, Allâh s’engage à le faire entrer au paradis. Et quiconque ne les observe pas, ne bénéficie d’aucun engagement auprès d’Allâh ; Il le châtiera s’Il veut ou le faire entrer au paradis. »(
4) Et aussi le hadith : «
La première chose dont l’homme devra rendre compte au Jour de la Résurrection est la prière [prescrite]
. S’il l’a accomplie convenablement [il en sera rétribué
], sinon on examinera s’il a des prières surérogatoires à son actif. S’il en possède, on lui complètera les prières obligatoires avec.»(
5), Cette opinion est celle choisie par Cheikh Al-Islâm Ibn Taymyya(
[6]) رحمه الله.