@Youpli et Elyssa:
Il n'est pas tout à fait précis de dire que les interdits sociaux ou individuels relèvent de la religion dans son ensemble. Ils relèvent d'une interprétation donnée. Tout comme il n'est pas tout à fait exact de dire que ces interdits sont le fait de lois d'un pays. C'est certes le cas de la conduite automobile pour les femmes en Arabie, mais en précisant toutefois que c'est bien l'interprétation religieuse qui y a cours qui énonce cet interdit selon la conception qui est la leur.
Quant aux règles sur le maquillage ou la musique, on trouvera aisément des fatwas religieuses qui les interdisent. Ceci n'est pas le fait d'un code juridique propre à un pays mais bien d'un avis religieux que des musulmans choisissent ou non d'observer quelque soit leur pays.
La question est sans doute de préciser qu'à la base l'Islam est pluriel dans ses manières d'être compris et appliqué. Certaines de ses tendances réglementent fortement le vécu du croyant en lui appliquant certains interdits, là où d'autres sont moins "rigides" et appliquent une autre forme de compréhension plus "nuancée", qui ne se décline pas en séries d'interdictions, ou pas de manière aussi "radicale". En finale, il revient au croyant de les appliquer ou non selon sa conception propre. Plutôt que de rattacher ces interdictions à l'Islam en tant que tel, il conviendrait de les rattacher à une certaine forme de compréhension de l'Islam, qui n'est pas généralisable.
Il n'est pas tout à fait précis de dire que les interdits sociaux ou individuels relèvent de la religion dans son ensemble. Ils relèvent d'une interprétation donnée. Tout comme il n'est pas tout à fait exact de dire que ces interdits sont le fait de lois d'un pays. C'est certes le cas de la conduite automobile pour les femmes en Arabie, mais en précisant toutefois que c'est bien l'interprétation religieuse qui y a cours qui énonce cet interdit selon la conception qui est la leur.
Quant aux règles sur le maquillage ou la musique, on trouvera aisément des fatwas religieuses qui les interdisent. Ceci n'est pas le fait d'un code juridique propre à un pays mais bien d'un avis religieux que des musulmans choisissent ou non d'observer quelque soit leur pays.
La question est sans doute de préciser qu'à la base l'Islam est pluriel dans ses manières d'être compris et appliqué. Certaines de ses tendances réglementent fortement le vécu du croyant en lui appliquant certains interdits, là où d'autres sont moins "rigides" et appliquent une autre forme de compréhension plus "nuancée", qui ne se décline pas en séries d'interdictions, ou pas de manière aussi "radicale". En finale, il revient au croyant de les appliquer ou non selon sa conception propre. Plutôt que de rattacher ces interdictions à l'Islam en tant que tel, il conviendrait de les rattacher à une certaine forme de compréhension de l'Islam, qui n'est pas généralisable.